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    Nous avons fait 2 sorties de ski (voir ici   et  ) dans cette petite localité du Val Sclave dans les pré-alpes bergamasques appelées aussi Alpe Orobie en italien, l’endroit m’avait beaucoup plu et donné grande envie
    d’y revenir en été, les possibilités de randonnée étant nombreuses. 
    Prévue fin juin ou début juillet, j’ai dû reporter car pas très en forme à ce moment là.
    Après une semaine difficile, chaleur torride (plus de 35°C tous les jours) et le décès de la compagne d’un ami secouriste de Luigi (32 ans c’est pas un âge pour partir mais la maladie a été plus forte…) nous avons bien besoin de nous aérer, alors rien de mieux qu’un petit tour en montagne.
    Petite enquête rapide sur internet, c’est le dernier jour de l’été où les télésièges fonctionnent, nous allons donc en profiter. Pour les sentiers je trouve une mine d’info sur le site du CAI Club Alpin Italien section de Bergamo.
    Chaque sentier balisé a une fiche très détaillée, avec description, profil altimétrique, carte, lien Google Earth etc,
    Il y a plusieurs possibilités, on décidera sur place suivant la forme et la météo.
     
     
    Dimanche matin, après une journée de samedi ventée (très rare dans la plaine du Pô) et chaude, il fait enfin plus frais et très clair. De chez nous on voit les Alpes et sur la route on aperçoit des massifs élevés (Mont Rose ?).
     
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    Petite pause photo au bord du lac d’Iséo, bien calme.
     
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    Le hameau de Carbonera au dessus du village de Colere d’où part le TS.
     
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     Notre super télésiège (rustique mais costaud !) nous attend, il nous permet de zapper 500 de D+.
     
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    Nous décidons de faire une boucle qui au départ de Malga Polzone (1550 m haut du télésiège) nous amènera à un col (Passo Fontanamora 2200 m),par le sentier 404 puis ensuite nous ferons un sentier balcon le 401
    (en rouge sur la carte) sur la ligne de crêtes (point haut 2315 m), pour atteindre ensuite le refuge Albani et enfin redescendre à Malga Polzone par les sentiers 403 et 406.Tout cumulé D + 800 m et évidemment D - 800 m. 
     
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    Après avoir remonté un petit bout de piste nous empruntons le sentier 404 qui monte
    de façon très agréable d’abord dans les bois,  puis dans les alpages.
     
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    Vue sur toute la Val Scalve avec les villages de Vilminore et Schilpario.
     
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    Au fond on reconnaît les glaciers du massif de l’Adamello.
     
    De très beaux alpages mais sans bétail ! Plus loin on entendra des cloches mais nous ne verrons aucune bête.
    Pas de marmotte non plus pourtant on a vu des terriers visiblement habités.
     
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    Peu de fleurs on est fin août c’est normal mais de très beaux chardons « baromètre ». 
     
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    La montée au col se fait par un vallon assez pierreux, je fatigue un peu vers la fin,
    il faut dire que je n’ai pas marché depuis 1 mois et pas fait de vélo non plus (trop chaud ! )
     
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    Arrivée au col Passo Fontana Mora 2253 m 
     
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    Les panneaux sont très précis et le balisage très régulier, marques de peinture tous les 10 / 15 mètres.
     
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    Pause pique-nique au col puis nous rejoignons la ligne de crêtes,
    quelques passages un peu aériens, mais peu de montée.
     
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    Regard dans le rétroviseur, voici ce que l’on vient de parcourir.
     
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    Nous changeons de versant et retrouvons le domaine skiable et l’imposant massif de
    la Presolana (2521 m) et devant à droite le Monte Ferrante (2437 m).
     
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    Les pistes de ski , je les pensais plus «naturelles»,
    en fait elles ont été bien travaillées (bulldozer, terrassement).
     
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    Nous passons au pied du Monte Ferrante, joli passage, facile car le chemin est large.
     
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    La Presolana
    Après une petite pause café au restaurant d'altitude" Chalet dell ’Aquila", nous descendons vers le refuge Albani.
    Sur le chemin, un couple nous interpelle pour nous montrer de loin les restes d’un barrage (diga di Gleno)
    qui s’est rompu en 1923 provoquant la mort d’environ 600 personnes.
    (petit reportage sur le sujet à venir car c’est passionnant j’ai trouvé plein d’infos sur Internet)
    Puis tout en descendant la conversation s’engage avec ce couple de bergamasques, montagne, ski, Piacenza, travail, on finit par découvrir que leur fils agent ENEL (EDF italienne) connaît un ex-collègue de Luigi,
    le monde est petit ……!
     
     
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    Vue sur Malga Polzone (au mileu des alpages) où nous devons redescendre pour reprendre le TS.
    Sur la droite on devine (à l'ombre) le vallon où se trouvent les restes du barrage de Gleno.
     
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    Aux abords du refuge les restes d’une mine de fluorite.
     
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    Le refuge Albani et les bâtiments de la mine en cours de  réhabilitation.
     
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    Plaque commémoratrice d’un drame lors d’une expédition dans les Andes.
    Les 3 victimes étaient de la vallée.
     
     
    La Presolana est un haut lieu de l’escalade, cette paroi comporte de nombreuses voies la plupart de très haut niveau.
    Un des meilleurs alpinistes italiens du moment Simone Moro habite à Colere.
    Je l’ai appris cet hiver quand il a réalisé une première hivernale sur un très haut sommet du Pakistan (Himalaya). 
     
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    Descente en TS.
     
    Au parking nous saluons nos compagnons occasionnels de randonnée, puis prenons le chemin du retour.  
     
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    Lumière du soir sur la Presolana et .....
     
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    ........sur le lac d’Iséo.
     
    Voilà une journée très réussie tant par le choix du lieu que celui du parcours que j'ai effectué même sans grande condition physique, mais les conditions étaient idéales, beau temps, pas chaud, fréquentation limitée. 
     
     
     Documentation pour aller plus loin : (en italien)
    les fiches du CAI des sentiers (cliquer sur le numéro) 404 ,401,403 ,406 
    le site officiel de Simone Moro  (en italien, anglais et espagnol)
     
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  •  Mon intérêt pour les fleurs de montagne ne date pas d’hier ! J’ai fait mon premier herbier à l’âge de 11 ans.
     
    Il s’agissait sans doute (je ne me souviens pas trop) d’une application personnelle des leçons de choses (on ne disait pas sciences naturelles et encore moins SVT…) faites à l’école primaire.

    Le tout premier herbier fût consacré aux fleurs des champs du Poitou où j’habitais à l’époque, tout de suite suivi d’un herbier de fleurs alpines lors d’un séjour en été à Finhaut (Valais-Suisse).
    Pour l’identification je m’aidais des petits livres Payot achetés lors de ce séjour en terre helvétique.
    Puis le 2ème herbier alpin fût réalisé en 1973 toujours en Suisse mais à Verbier (Valais)
    Mieux abouti et plus complet, il a aussi mieux résisté dans le temps !
     
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    Les 3 herbiers
     
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    Du premier herbier :Trèfle des prés et Sauge, 
    les couleurs n’ont pas tenu dans le temps, le scotch non plus d’ailleurs !
     
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    Du 2ème herbier
     Epilobe en épi, Campanule et trèfle blanc, Gentiane et Aster.
     
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    Du 3ème herbier
    Anémone, Gentiane Bavaroise, Aronic noueux.
     
     
    Depuis ma passion pour les fleurs de montagne n’a pas faibli, mais est devenue beaucoup plus photographique.
    Aujourd’hui avec la photo numérique et les ordis tout est possible, il m’est donc venu l’idée de faire une sorte d’herbier virtuel, c’est-à-dire accompagner les photos d’une étiquette style  "herbier".
     
    Prototype étiquette herbier
     
    Pour l’identification, je possède depuis une vingtaine d’années un livre
    qui est un peu la "bible" en la matière.
     
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    Guide Complet des Fleurs de Montagne de Christopher GREY-WILSON et Marjorie BLAMEY
    Editions Delachaux et Niestlé.
     Il s’agit de l’édition francophone (Suisse) d’un livre anglais et la botanique les anglais ça les connaît  !!!! (cet ouvrage est régulièrement réédité)
    .
    Voici comment il se présente.

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      Il dispose d'une clé d'identification particulièrement pratique.
     
    Et il m'arrive d'utiliser aussi mes très vieux petits guide Payot !   
    Prochaine étape, la mise en herbier de quelques fleurs classées par couleur,
    c'est un travail de longue haleine donc cela viendra au fur et à mesure ...
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    En rentrant de Tignes, nous profitons du fait d’avoir du temps pour faire une pause en Val d’Aoste au fort de Bard.
     
    Situé à l’entrée du Val d’Aoste sur un piton rocheux, cet édifice d’origine militaire a été construit au
    19 ème siècle (1830-1838) sur les bases d’un bâtiment plus ancien.
    Il est composé de différents corps de bâtiments appelés ouvrages.
    Sa position stratégique en faisait un point de contrôle de tout passage dans la vallée.
    Désaffecté en 1975, il a été racheté par la région du Val d’Aoste. Dans le cadre d’un vaste projet de relance de l’économie et  du tourisme de cette région, le fort a ouvert au public en 2006 après environ
    10 ans de travaux.
    Espace culturel il comprend :
    * Dans l’ouvrage Charles Albert (le plus haut et le plus important) le musée des Alpes, un espace réservé    aux expositions temporaires et une cour intérieure où des spectacles (Musique, théâtre, danse) ont lieu l’été. 
    * Dans l’ouvrage Victor un musée  « Alpes des enfants » ludique, interactif et éducatif qui propose une  ascension virtuelle du Mont-Blanc.
    * Dans l’ouvrage Mortai un espace didactique réservé aux scolaires  
    * Dans l’ouvrage Ferdinand ouvriront fin 2011 le musée du fort et le musée des frontières.
     
    L’accès au fort se fait par des ascenseurs extérieurs panoramiques assez originaux.
    Le musée des Alpes comprend 29 salles réparties en 4 sections.
    On entre par un très grand escalier, la première partie est sombre, et dans plusieurs petites salles des vidéos donnent une image instantanée de la vie dans les Alpes.
    Certaines vidéos nous sont très familières par exemple un camion dans un tunnel, (nous traversons les Alpes plusieurs fois par an depuis 25 ans …) l’été en alpage, les sports d’hiver.
    Ensuite la 2ème partie est consacrée au milieux naturels de la montagne, cartographie, géologie, faune , flore, etc... ainsi qu’aux populations (pays , langues, cultures, démographie, etc…)
    La 3ème partie donne la part belle à la culture alpine, les coutumes, le mode de vie, traditionnels.
    Enfin la 4 ème partie, aborde l’évolution de la montagne, l’épopée de l’alpinisme, le développement du tourisme, des sports d’hiver mais aussi de l’industrie (mines, hydro-électricité).
     
    Une dernière salle très claire pose une question-bilan  au visiteur :
    Que vont devenir les Alpes dans le futur ?
    * Un musée à ciel ouvert ?
    * Un immense parc d’attraction ?
    *  Ou…… existe-t-il une 3 ème voie ? (Sous-entendu qui laisserait tout cela cohabiter harmonieusement)
     
    La visite est assez longue mais finalement on ne voit pas le temps passer car c’est très bien fait et chaque salle a un thème bien précis. 
    En vrac des choses qui m’ont marquée :
    Les livres anciens de botanique, des écrits originaux des premiers alpinistes (Whymper, Coolidge), des reconstitutions (une salle de classe, un intérieur paysan, un train d’altitude) et la question posée à la fin, bien sûr j’opte pour la 3 ème voie, même si elle reste en grande partie à définir ….
    Aucune photo c’est interdit dans le musée !
     
    Quelques photos du fort  
     
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    Une des portes du fort
     
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    Un des ascenseurs panoramiques
     
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    Vue sur le village de Bard et la vallée  en direction d'Aoste
     
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    Pont sur la Dora Baltea
     

    30/07/2011 Fort de Bard Val d'Aoste AO Italie
    Le haut du fort (ouvrage Charles-Albert) 

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    Ouvrage Mortai
     
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    Un escalier à l'intérieur de l'ouvrage Victor
     
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    Détail des toits en lauzes
     
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    Ouvrage Charles-Albert (entrée du musée des Alpes)
     
     
    En savoir plus :
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  • Enfin une journée (la dernière de nos vacances !!!) de beau temps. De nouveau inspirée par les récits de Myosotis, direction le col du Rocher Blanc dans le vallon du Clou qu'on  connait déjà bien (On a déjà fait le Lac du Clou et le lac Noir), mais ce coin est tellement joli qu'on y revient avec plaisir.

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    Entre Chenal et le Monal le hameau du Fenil.
     
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    Le paradis pour les amoureux de la montagne Le Monal.
     
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    Du Monal vue sur le Mont-Pourri (3779 m)
     
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    La" mère à chats" que je suis ne peut résister … il faut dire que ces magnifiques chats
    semblent très habitués aux visiteurs de passage dans le hameau.
     
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    Le vallon du Clou.
     
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    La pointe des Mines (3420 m) et la pointe des Plates des Chamois (3567 m)
    avec le glacier supérieur (suspendu) des Balmes
     
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    Le vallon du Clou vu dans son ensemble d'un peu plus haut avec en toile de fond le Mont Pourri
    qui joue à cache-cache avec les nuages. Au premier plan les chalets d'alpages des Balmes.
     
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    La montée dans les alpages, alternance de montées soutenues et de replats, est agréable. 
     
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    Le col est en vue, nous sommes à la limite de l'herbe. Il semble proche mais il n'en est rien !
     
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    Inattendu un petit lac de fonte très encaissé, avant la dernière portion de montée dans la caillasse.
     
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    Cette partie finale est franchement raide ! Je tire la langue ....
     
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    Arrivés au but 
     
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    Vue du col côte France, Vallon du Clou et Mont Pourri.
     
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    Vue du col côté italien (haut Valgrisenche, massif du Grand Paradis),
    et oui nous sommes à la frontière même si rien ne l'indique.
     
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    Redescente tranquille pas la peine de se presser, il fait beau et 1100 m de D- ça fatigue un peu les genoux.
     
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    Après avoir traversé le chemin devant nous ce marmotton joue à "coucou me voilà" devant l'entrée de son terrier.
     
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    Vue dans le rétroviseur, le col est pile au milieu de la photo.
     
    En conclusion pour finir notre séjour à Tignes une très belle rando un peu soutenue et longue mais pas vraiment difficile, car malgré le dénivelé important (D+ 1100 et donc D - 1100 m !) les montées sont toutes progressives sauf le dernier raidillon. Les conditions étaient idéales, ni chaud, ni froid, et la montagne pour nous ! (après les chalets des Balmes nous n'avons rencontré qu'un couple d'italiens au col).
     
     
    Cette rando est le début d'e la 1ère étape d'une rando de 4 jours entre France et Italie effectuée par Myosotis/Corinne, pour voir son reportage cliquez Ici 
     
     
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  • Le superbe reportage (cliquer  ici pour le voir) de Myosotis (Corinne une lyonnaise fort sympathique très branchée montagne que j’ai eu l’occasion de rencontrer l’an dernier à Pâques) sur le forum  m'avait donné grande envie de faire un tour dans ce coin là, histoire de changer de secteur.

    La météo est une fois de plus maussade mais une amélioration étant annoncée, nous partons, descente jusqu’à Bourg Saint-Maurice puis montée au parking du Fort de la Platte par des petites routes étroites et en grande partie non goudronnées, voiture "haute sur pattes" recommandée !
    C'est aussi l'occasion de traverser des hameaux habités à l'année authentiques et  pas du tout touristiques. 
    La première partie de la montée se fait sous la pluie battante, donc pas de photos !
    Enfin une timide éclaircie déchire le ciel et nous permet de voir où nous allons ! Sans cette éclaircie je ne sais pas si on aurait continué .....Avantage du mauvais temps on ne traîne pas nous arrivons au col de la Forclaz puis rapidement aux lacs.
     
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    Le premier lac, le lac Esola.
     
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    En se retournant du même endroit Le col de la Forclaz que l'on vient de franchir.
     
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    Deux vues du lac Cornu
     
    Pause casse-croûte au Lac Verdet qui porte bien son nom et qui avec du soleil doit être magnifique. 
    Nous montons ensuite jusqu'au lac Noir.
     
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    Le lac Noir, bien sombre en effet.
     
     
     
     
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    De nouveau des gouttes qui nous incitent à redescendre
     rapidement  vers le trio de lac (Riondet, Cornu, Verdet)
     
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    Le fort de la Platte avec à l'intérieur un mini "fort Boyard". Il est occupé par un éleveur de chèvres.
     
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    Une vue vers la vallée à l'image de la journée .... sombre et humide !
    On aperçoit le parking (tâche jaune vers le milieu) et en face la station des Arcs.
     
     Restons positifs on a pu faire la rando et il n'a pas plu tout le temps.
    Par beau temps l’endroit doit être magnifique, vue panoramique sur tout le massif du Mont-Pourri.
     
     
     
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  • Départ de Val-Claret puis montée par la combe des Militaires au lac du Chardonnet et ensuite Col de la Tourne Lac du Grattalu, refuge du Palet, Col du Palet et retour à Val-Claret.

    Nous avons déjà fait ce tour mais dans l’autre sens.
     
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    Du haut de la Combe des Militaires, vue sur la Grande Sassière et la Tsanteleina,
    le lac de Tignes et en contre bas le lac du Chevril (barrage)
     
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    En s’approchant du col de la tourne le vallon est particulièrement enneigé
    et au col la neige fraîche de la veille crisse sous les pas.
     
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    Du même endroit vue sur la Grande Motte.
     
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    Au col de la Tourne, un petit lac …gelé !
     
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    Descente dans le très minéral (en langage clair que de la caillasse !) vallon de la Tourne,
    une fenêtre sur la face Nord de la Grande Casse.
     
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    Une bien belle rencontre une maman chamois et son petit (Eterlou).
     
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    Le lac du Grattalu, au bord duquel nous pique-niquons.
     
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    Le refuge du Palet, les nuages arrivent de l’ouest.
     
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    Descente sur Val-Claret, plus de soleil, et un plafond qui s’abaisse rapidement.
    Le parking est bien moins garni que la semaine dernière, le mauvais temps a fait fuir certains vacanciers.
    A peine rentrés à l’appartement, il se met à pleuvoir …..no comment !
     
     
    Une description précise du parcours avec photos cliquer Ici
     
     
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    Me voilà en vacances à Tignes pour 2 semaines. La météo n’est pas vraiment clémente ….comme partout en France en cette mi-juillet !
    La seule différence c’est qu’à 2100 m d’altitude il fait vite assez froid. D’une certaine façon cela repose de la chaleur humide et étouffante que nous avons subi il y a quelques jours dans la plaine du Pô.
    Arrivés samedi sous un ciel partiellement couvert, dimanche a été une journée très pluvieuse.
    Lundi retour du beau temps, nous en avons profité pour faire une première randonnée "mise en jambes " qui nous a permis de jauger notre état de forme. Conclusion : pas trop mal finalement ! 
    Direction le col de Fresse, balade archi-classique au départ de Tignes/Val-Claret.
    D + 500 m. Il fait beau mais frais et de nombreux nuages d’humidité cachent certains sommets. Il a neigé en altitude et on observe un joli saupoudrage.
    Au col à 11 h il fait 8 °C. Avec le vent le ressenti est inférieur. On observe plus de vent à la descente.
     
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    Vue vers la Grande Sassière (dans les nuages)
     
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    La Grande Motte (3653 m), on pratique le ski d'été sur son glacier.
     
    Mardi, temps couvert mais sec, on décide de faire une autre rando mais pas trop longue car les prévisions météo annoncent la pluie.
    Encore un grand classique, au départ de Tignes Le Lavachet, le bois de la Laye, la Croix de Combe folle et retour par le pas de Tovière.
    Le parcours dans le bois est très agréable, et la montée à la croix aisée, ni chaud, ni froid et pas de vent. Mais les premières gouttes apparaissent à la croix et tout le retour se fera sous la pluie !
     
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    La Grande Sassière (3747 m) vue du bois de la Laye
     
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    Tignes les Boisses , le lac du Chevril (Barrrage de Tignes) vus du bois de la Laye
     
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    En début d’après-midi la pluie se fait insistante et le plafond baisse, à la faveur d’une éclaircie on aperçoit de la neige vers 2500 m.
     
    Mercredi matin toujours de la pluie et la neige est visible dès 2300 m, il fait franchement froid.
    Pas de rando dans ces conditions, nous décidons d’aller voir l'expo "Des alpinistes au barrage "à la Mairie de Tignes. Elle retrace les débuts du tourisme et des sports d'hiver à Tignes (ancien village aujourd'hui englouti dans le lac du barrage).
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    Une partie de l'expo : des luges, des chaussures, des skis (avec peaux de phoques véritables noires) d'époque
     
     
    Jeudi matin malgré un temps maussade nous partons pour une petite rando ( D + 400 m), à la Revirette au dessus du lac du Chevril. Nous n'éviterons pas la pluie au retour !
     
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    La Revirette
     
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    Tignes le Lac et le Lavachet vus de la Revirette
     
    Vendredi enfin une journée sans pluie, direction Sainte-Foy Tarentaise station. Impression étrange la station est quasi désertique, quelques voitures anglaises. Nous montons seuls au monde dans les bois jusqu'à l'Alpettaz.
     D+ 500 m. Peu de balisage, on a dû consulter souvent la carte.
     
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    Montée vers l'Alpettaz, au fond la vallée de la Haute -Tarentaise avec Séez au milieu
    et sur la droite la station de la Rosière
     
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    La station de La Rosière 
     
    Samedi  nous rejoignons Jacques une (très bonne) connaissance du forum haute-tarentaise  et son épouse Marie-Noëlle à Val d'Isère. Vu la météo nous optons pour une rando sur le sentier balcon qui nous mène jusqu'au Pont Saint -Charles.
    Pluie, soleil, vent et froid nous avons eu un peu de tout. Cette rando facile car peu de dénivelé nous permet de traverser des prairies particulièrement fleuries. 
     
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    2 magnifiques pieds de Lys Martagon
     
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    Détail du Lys Martagon, malgré la pluie encore très odorant !
     
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    Une fleur magnifique assez rare : l'Ancolie des Alpes
     
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    De plus près cette fleur est très élégante !
     
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    Sur le chemin  du retour, près du hameau du Laisinant
     
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     Dimanche matin la neige de nouveau !
     
    La neige est présente sur les toits des voitures mais ne tient pas au sol, la LPN (limite pluie/neige) est un peu plus haut (environ 2200 m).
     
    L’après-midi la pluie cesse et une timide éclaircie nous permet de sortir faire un petit tour au dessus de Tignes le Lac sur le chemin qui mène au lieu-dit Le Marais. 
     
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    Bizarrement ce secteur est plus enneigé que d'autres à la même altitude,
    ceci est certainement dû à des courants d'air.
     
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    Un peu de soleil avec en toile de fond le vallon de la Sassière à gauche,
    l'Aiguille du Franchet (2809 m) au milieu et le lac du Chevril (barrage) en contrebas.
     
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    Vue sur Bellevarde (2827 m) au milieu et la pointe du Lavachet (2652 m) à droite 
     
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    La Grande Motte (3653 m) joue à cache-cache avec les nuages
     
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    Retour : à gauche Tignes le Lac et au fond Val-Claret
     
     
     
    La 2ème semaine va nous permettre de faire quelques randos plus longues, pour celles-ci je présente des reportages spécifiques, plus complets et avec de nombreuses photos.
     
    Lundi matin, chouette du soleil !  On ne réfléchit pas trop longtemps et décidons de partir pour une randonnée un peu plus longue mais au départ de Val-Claret (la météo n’est pas donnée bonne pour toute la journée donc le repli Reportage Col de la Tourne-Col du Palet (cliquer)
     
    Mardi journée la météo annoncée est plus ou moins celle de la  veille, nous décidons d’aller au Passage de Picheru une rando (inédite pour nous) pas trop longue ni difficile dans le vallon de la Sassière que nous connaissons bien.
     
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    Le vallon du Picheru avec la très impressionnante et sévère Aiguille du Dôme (3017 m). 
     
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    Le fond du vallon de la Sassière avec les contreforts de la Grande Sassière à gauche,
    le glacier de Rhêmes-Golette au milieu et la Tsanteleina  (3602 m) à droite. 
     
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    La Grande Sassière reste dans les nuages. 
     
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    Passage du Picheru, on voit au premier plan la face de Bellevarde, puis à gauche le Charvet (2856 m) et derrière la pyramide de la Pointe de la Sana (3436 m), et tout à droite une partie du glacier de la Grande Motte.
     
    Mercredi journée très pluvieuse, donc repos, ordi, lecture, télé, j’ai même ressorti une broderie au point de croix commencé depuis des années !
     
    Jeudi une amélioration météo devant avoir lieu, confiants nous partons pour une rando un peu plus lointaine repérée sur le forum, Les 5 lacs au dessus de Bourg Saint-Maurice, versant Beaufortain.
    Reportage Les 5 Lacs (cliquer) 
       
    Vendredi enfin le beau temps est de retour, c’est notre dernier jour de vacances ! Nous allons faire une super rando un peu plus « costaud ». Le Col du Rocher Blanc dans le Vallon du Clou.
    Reportage le Col du Rocher Blanc  (cliquer)    
     
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  • Quand on vit  à l'étranger le 14 juillet est un jour.....comme les autres !!! Et je trouve cela un peu dur !

    Quand on me demande ce qu'il me manque de la France, après la famille, les amis, certaines spécialités alimentaires, une façon de vivre et de voir les choses  je réponds aussi le 14 juillet !

    Le défilé à la télé, les bals des pompiers, et les feux d'artifice j'aime bien.

    Une façon de se rappeler les origines de "Liberté, Egalité, Fraternité", France pays des droits de l'homme, je suis fière d'être française.

    Cette fête est à mes yeux importante, et l'élan populaire et festif de cette date est incomparable par rapport à la  la fête nationale italienne (2 juin) qui n'a pas du tout cette portée, il n'y a pas vraiment d'enthousiasme général ce jour là.


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  •  Le lundi au soleil ou encore mieux.......... le lundi en montagne !

    Alors que l’un passe le bac (il se reconnaîtra !) et les autres sont au boulot, nous nous payons le luxe d’une parenthèse " montagne "pour finir notre escapade en France. (Première partie cliquer ici).
    Quelques courses pour le pique-nique, un petit détour à la coopérative laitière (on ne peut pas partir sans avoir pris du Beaufort !) et nous montons au Col du Mont-Cenis.
     
    Nous n’avons pas la méga-forme, fatigue accumulée pour Luigi, virus pas sympa qui m’embête depuis quelques temps pour moi, et peu de vélo récemment, nous préférons être modestes dans nos ambitions car au départ on est déjà à 2000 m. J’ai un peu étudié la question avant de partir et j’ai repéré une rando facile permettant des options.
    Pour finir nous ferons 4 h de marche et environ 450 m de dénivelé positif et négatif bien sûr, ce qui pas mal pour des gens pas très en forme. Je mets ça sur l’effet "dopant" du plaisir d’être en montagne avec cerise sur le gâteau du beau temps ! A peine un peu de vent, mais jamais gênant.
     
    Départ à 10 h  du Plan des Fontainettes au bord du lac du Mont-Cenis où se trouve la pyramide (Chapelle) quelques commerces et un jardin alpin.
     
     Vue sur le Plan des Fontainettes (2094 m) et au dessus le Fort de Ronce
     
     
     
     
     
     Nous montons d’abord au Fort de Ronce (à 2294 m).
    Ce fort a été restauré, on peut rentrer dedans, et visiter, nombreux panneaux explicatifs.
     
     Ensuite sentier balcon puis descente vers le barrage (1978 m).
     
     Les alpages sont particulièrement fleuris. Gentianes acaules.
     
     Après avoir traversé le barrage, pause pique nique puis montée vers le fort de Variselle (à 2106 m).
     
     Nous observons de véritables « champs » de rhododendrons.
     
     
     
     Complètement à l’abandon l'accès au fort de Varicelle est interdit mais on peut en en faire (en partie) le tour.
     
     Vue vers la ValSusa. La nappe blanche/grise qui stagne au dessus de la vallée est la pollution qui provient de l’agglomération de Torino. Elle sera de plus en plus dense au cours de la journée....no comment !
     
     Nous retraversons le barrage, et rejoignons notre point de départ par un sentier au bord du lac.
     Outre quelques randonneurs nous avons rencontré quelques habitants des lieux.
     
     Les marmottes sont très nombreuses et pas très discrètes surtout quand elles se chamaillent (couic, coucouiiiiic, etc…) mais celle qui nous a le plus intrigué est une que nous avons vu courir en haut du barrage puis se cacher dans les blocs de pierre qui le recouvrent. Mais que fait-elle là loin des terriers ?
     
     Et puis au détour du sentier un chamois que j’ai aperçu, seul et tranquille alors que, un peu plus bas,
    se trouve la route et le bruit de la circulation (motos entre autres).
     
    Et voilà fin de ce week-end chargé et varié mais oh combien agréable !
    Nous quittons les lieux à 15 h, direction la maison, plus que 3 h 30 de route !
     
     
     
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  •  Une escapade éclair en France, week-end en 2 temps une première étape à Montélimar pour les 50 ans d’une amie et ensuite étape en Haute-Maurienne au retour avec une (petite) parenthèse montagne.

    A l’avance je m’excuse pour la qualité très moyenne des photos (certaines ont été prises en voiture), nous avons privilégié les rencontres et la satisfaction de l’instant présent.
    Nous voilà donc partis très tôt samedi matin pour arriver vers midi dans la région de Montélimar pour l’anniversaire surprise (elle ne sait rien de notre venue et de la fête préparée par ses enfants) de Domy, une amie qui fût également notre voisine pendant presque 10 ans.
    La route on la connaît par cœur on la fait plusieurs fois par an depuis 25 ans, j’avais même l’idée d’en faire un reportage photo, idée très vite abandonnée, vous allez vite comprendre pourquoi ….
     
    En arrivant vers la vallée du Rhône la météo s’arrange un peu tout de même
    et le soleil est de retour dans l’après-midi.
     
     On oublie vite la fatigue et les km, les occasions de se revoir sont rares,
    beaucoup d'émotionet de plaisir à se retrouver. 
    Pascale (c'est moi !), Luigi, Pierre
     
     
    Luigi, Domy, Pierre
     
     
    Les 3 anciennes voisines réunies , ça papote dur !!! Pascale, Véro, Domy
     
     
    A 2 pas du lieu de la fête, paysage typique de la campagne drômoise. 
     
    Dimanche après avoir fait le plein de nougats (ça s’impose !) et salué nos amis une dernière fois,
    nous repartons vers les Alpes.
     
     
     Grenoble, vue sur le Taillefer ( 2857 m). C’est le premier sommet que j’ai gravi à l’âge de 15 ans
    et la découverte du Dauphiné fût pour moi une vraie révélation.
     
     
    La Dent de Crolles (2062 m), elle porte bien son nom, on dirait une belle molaire,
    malgré son aspect imposant, son ascension est une randonnée assez facile.
     
     
    La station de Prapoutel - Les 7 Laux. 
     
    En Maurienne, un village typique de Savoie, Saint-Alban des Hurtières.
     
     
    Pas grand monde (!) en ce dimanche après-midi sur l’autoroute de la Maurienne,
    nous en profitons pour sortir à Saint-Jean, vu que nous avons le temps.

     Juste après Modane au début de la Haute-Maurienne, pause à l’Esseillon, où se trouve un ensemble de forts.
    Je ne suis pas passionnée par la chose militaire mais ces constructions font partie du patrimoine des Alpes et la vallée de la Maurienne est particulièrement dotée de ce côté-là. 
    On peut visiter le plus accessible la Redoute Marie-Thérèse, une expo explique en 3 salles la conception, la construction et l’histoire de ces bâtiments et ensuite on descend dans les souterrains.

     
     
    La Redoute Marie-Thérèse que l'on visite.

     
    Le fort Victor-Emmanuel le plus imposant.
     
     
     Souterrains de la Redoute Marie-Thérèse.
     
     Arrivés à Lanslebourg nous trouvons sans peine un hôtel, puis faisons un petit tour dans le village.
    Détruit à 80 % en 1944 la rue principale est assez anonyme, seul un quartier est composé de maisons anciennes.

     
     
     
     
     
    Chapelle Saint-Jean-Baptiste. 

    Quartier du Canton.

     
    La Dent Parrachée (3697 m) veille sur le village.
     
     Un excellent repas et une bonne nuit récupératrice, vont nous permettre d’être d’attaque le lendemain matin pour une petite randonnée au Col du Mont-Cenis. (Reportage cliquer ici ) 

     
    Pour aller plus loin un peu de doc :
     
     
    *Hôtel à Lanslebourg Prix raisonnables, très bonne cuisine et patronne très sympa ! 


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