•  Dimanche 1 er mai a eu lieu le trofeo Mezzalama en Val d’Aoste. Il s’agit d’une compétition de ski-alpinisme, discipline assez populaire en Italie, on voit souvent des gens remonter le long des pistes pour s’entraîner.

    Le parcours de 42 km va de Breuil-Cervinia à La Trinité Gressoney, en passant par le massif du Mont-Rose. Cette année participation record de 1200 personnes (par équipe de 3). Autant le dire tout de suite c’est diamétralement opposé ma conception des activités en montagne, mais cela existe, certains ont besoin de se surpasser, de se mesurer aux autres, il faut reconnaître la performance physique, les photos sont impressionnantes.

    Photos de l'épreuve Source La Repubblica.it  

    Traduction du commentaire : Vus de haut les 1200 marathoniens qui ont participé à la compétition de ski-alpinisme, Trophée Mezzalama ressemblent à des petites fourmis : 42 km d’efforts, de neige et de glace qui séparent le départ à Cervinia de l’arrivée à Gressoney, en passant par le Mont-Rose. L’édition 2011 fait partie de la Grande Course, le circuit qui comprend les plus prestigieuses compétitions de ski -alpinisme de France, Italie et Suisse.  


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     Et bien voilà, j‘en rêvais, je l‘ai fait.

    Après plusieurs reports (météo mauvaise, obligations familiales diverses), il ne restait  qu’un week-end pour réaliser la Sella ronda car ensuite les stations ferment le 10/04/2011.

    La météo annonçant des journées particulièrement clémentes et ensoleillées et renseignements pris le parcours étant toujours possible avec des conditions d’enneigement très correctes, donc nous voilà partis pour Selva dans la Val Gardena.
    J’ai eu quelques difficultés à trouver un hôtel à prix raisonnable qui accepte de nous héberger pour 2 nuits, nombreux sont ceux qui ferment en ce début avril, c’est la fin de saison pour eux.
     
    Montée de la Val Gardena, on aperçoit le Sciliar,
    la "porte d'entrée" des sommets caractéristiques des Dolomites
     
    Le même de plus près.
     
    Nous arrivons samedi en fin d’après-midi à Selva. Dépose rapide des bagages à l’hôtel, puis petit tour au centre de la station pour  prendre les forfaits du lendemain à un guichet des remontées où nous glanons quelques renseignements pour le départ et le sens de la Sella ronda. Le forfait journalier Dolomiti superski est à 42 €. Nous faisons également du repérage pour trouver la première remontée et les possibilités de se garer à proximité.
     
     
     
     
    La Sella ronda est un parcours panoramique qui permet de faire le tour du Gruppo (massif) Sella. Long de 42 km dont 26 km de descente à ski, on peut faire cet itinéraire dans le sens horaire (fléchage orange) ou dans le sens inverse des aiguilles d’une montre (fléchage vert). Le sens horaire est à préférer car à une altitude plus élevée et plus intéressant ( + de pistes et - de remontées donc + sportif).
    Le temps annoncé pour effectuer la Sella ronda est de 5 à 6 h. Nous le ferons en 4 h sans se presser mais sans avoir aucune attente aux remontées et par très beau temps. Nous nous sommes même payé le luxe de manquer une intersection et donc nous avons dû refaire une remontée (TC à Corvara).
     
    On traverse 4 domaines skiables : Val Gardena ( Selva), Val Badia (Corvara), Arabba, Val di Fassa (Canazei) et on franchit 4 cols, Passo Gardena, Passo Campolungo, Passo Pordoi, Passo Sella.
     
    Détails des remontées :
    Nous utiliserons en tout 16  remontées dont :
    2 TK (accès du parking au départ de la Sella ronda à Selva)
    5 TC
    9 TS la plupart TSD (débrayables)
     
     
     
    Dimanche matin après un solide petit déjeuner nous sommes à pied d’œuvre,
    il est 9 h, on démarre « petit » par 2 TK pour rejoindre la Sella ronda
    qui à Selva commence au TC Danterceppies que nous avions déjà pris en septembre 2009.
     
    Vue sur Selva pendant la montée de la TC Danterceppies.
     
    Le Sasso Lungo toujours aussi imposant.
     
    La gare d'arrivée de la TC, de là nous sommes au Passo Gardena.
     
    Passo Gardena 
     
     
     
      Nous passons dans la Val Badia, au début la piste est sympa, la fin est longue et plutôt plate,
    ce qui permet d’apercevoir l’intérieur du gruppo Sella.
     
    Nous arrivons au village de Corvara. Un TS (Borest) de liaison (plat) nous mène à la TC Boè.
     
    Arrivée de la TC Boè. De là descente vers Arabba.C’est là qu’on s’est trompé donc on a repris la TC,
    cela nous a donné l’occasion de faire une piste (sympa) de plus. 
     
    Vue d'ensemble du domaine de Alta Badia.
     
     
    Vue vers le Sud (sans doute en direction de Cortina D'ampezzo). 
     
    On franchit le Passo Campolungo, on quitte la Val Badia pour passer dans la vallée d’Arabba.
     
    On traverse le village à pied pour rejoindre la TC Europa. La gare de départ commune avec un TPH (funifor) ressemble à un bâtiment industriel type EDF. L’intérieur est surprenant avec un escalator (je n’ai jamais vu ça ailleurs en station de ski !). La signalétique est soignée, la déco avec des photos récentes et d‘époque en N&B et de nombreuses infos (quand il y a de la queue ça fait de la lecture !).
     
    Arrivée TC Europa
     
     Arrivée à Porta Vescovo (2478 m), c’est le point le plus haut de la Sella ronda.
     
    On s’en rend compte tout de suite la neige sur la première partie de la descente sur Pont de Vauz est excellente. Si cette piste est particulière belle, les autres pistes qui redescendent sur Arabba vues de la TC avaient l’air aussi très intéressantes.
    De l’autre côté on a une vue panoramique sur la Marmolada le point culminant des Dolomites sur lequel se trouve un glacier (le seul des Dolomites) où on pratique le ski d’été.
     
    Vue sur le glacier de la Marmolada
     
    La Marmolada 3343 m.
     
    Le gruppo Sella et son point culminant le Piz Boè 3151 m.
     
    Vue sur la vallée d'Arabba
     
    Une très belle piste qui redescend sur Arabba.
     
    Remontée depuis Pont de Vauz  par 2 TS au Passo Pordoi.
     
    Au milieu on devine la piste que l'on vient de descendre depuis Porta Vescovo jusqu'à Pont de Vauz.
     
     
    Du Passo Pordoi on voit le très impressionnant TPH qui mène au Sass Pordoi (2950 m) pointe Sud du gruppo Sella. Pas de pistes de ski balisées de là haut mais des itinéraires (couloirs) de hors-pistes.
     
    Face à nous se dresse un paysage connu, le Sasso Lungo 3181 m, le Cinque Ditta et Sasso Piatto 2956 m.
     
     On change de nouveau de vallée, descente sur Canazei en Val di Fassa.
    La fin de la piste est dans les bois la neige devient plus lourde. 
     
    Une longue montée en TC (Pradel-Rodella) me permet de voir ma première marmotte de l’année,
    gambadant sur un alpage sans neige, elle est de la même couleur que l’herbe grillée par 6 mois de neige !
    Et en plus même pas maigre !!!
     
    Encore 2 TS et nous voilà au niveau du Passo Sella.
     
    Gruppo Sella vu du Passo Sella.
     
     Nous reconnaissons les lieux, c’est de là que nous avions commencé le tour du Sasso Lungo
    à pied en septembre 2009.
     
    Le secteur de Città dei Sassi  au pied du Sasso lungo et Sasso Piatto avec ses sapins épars
    et nombreux rochers est particulièrement beau sous la neige.
     
    A l'aplomb du Sasso Lungo redescente vers Selva   
    Dans cette dernière descente nous optons pour une variante plus "sportive" qui permet de finir sur la piste noire Ciampinoi qui surplombe le village de Selva .
     
    Et voilà la boucle est bouclée ou presque car si la Sella ronda  est presque finie (il reste un TS pour rejoindre notre point de départ), la journée de ski n’est pas finie mais pour l’instant il est 13 h donc une pause repas s’impose, on est quand même un peu fatigués surtout par les dernières descentes car la neige devient de plus en plus lourde et à Selva on frise la" soupe".
     
     
     Après l’effort le réconfort …. Les portions sont impressionnantes n’est-ce pas Luigi !
    LA spécialité de la région, le Strüdel gâteau roulé farci de pommes, pignons de pins et aromatisé à la canelle.
     
     
    Programme de l’après-midi découverte de la mythique piste Saslong où la coupe du monde de ski alpin fait étape tous les ans (Descente et Super-G hommes).
     
     
    Après un départ "gentillet" sur les alpages la piste s’enfonce dans la forêt.
    A un certain point se présentent 2 pistes, noire (A) à gauche (pistes des courses) et rouge (B) à droite.
     
    On fera les 2 en commençant par la rouge. A l’ombre une bonne partie de la journée, elles sont à 14 h 30/15 h encore en excellent état, pourtant il fait chaud et l’arrivée à Santa Cristina est assez basse (1428 m).
    Quand on aime on ne compte pas… on refait la noire !
     
     
     
     
    Assez large au départ elle se rétrécit au fur et à mesure de la descente.
    L’aire d’arrivée est très encaissée, elle doit être très impressionnante pour les coureurs.
     
    On fait encore quelques pistes sur le secteur Plan de Gralba/Ciampinoi mais la neige est vraiment très lourde. La dernière descente par la piste noire  Ciampinoi plutôt laborieuse (grosse soupe en bas) nous permet de prendre le dernier TS(Costabella) pour rejoindre notre point de départ du matin.
     
    Voilà, dans quelques jours nous fêterons nos 25 ans de mariage, cette Sella ronda était un beau cadeau que nous nous sommes acccordé !!!!
     
    Le lendemain matin vue la vallée de l’Isarco juste avant de reprendre l’autoroute.
     
    Curiosité,toutes les routes des cols étaient ouvertes, la Sella ronda existe en version estivale en vélo de route et un jour début juillet les routes sont fermées aux véhicules et réservées aux cyclistes.
     
    Ceci est une première "mouture" du reportage, dès que j'aurais un peu plus de temps,il sera "enrichi" par des liens sur les remontées utilisées et des cartes plus précises. 
     
     
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  •  Il y avait bien longtemps que je souhaitais aller voir de plus près les Dolomites.

    J'étais déjà venue dans cette région à Canazei (Val di Fassa) mais il y a longtemps (1995), mes enfants étaient petits on avait fait que des petites ballades.
     
    Initialement prévu mi septembre ce week-end a été reporté d’une semaine pour cause de mauvais temps. La météo est un paramètre primordial quand on va en montagne et pour nous les opportunités de partir en week-end étant limitées pour des tas de raisons donc autant en profiter à fond.
    Un peu de géographie d’abord ! C’est où ???? Dans le Nord-Est de l‘Italie.
     
     
    LES DOLOMITES
     
    La Val Gardena se trouve dans le massif de Dolomites, qui fait partie des Préalpes (équivalent en Savoie , Chartreuse et Bauges).
    Le nom Dolomites a été donné en l’honneur de Déodat Gratet de Dolomieu, un géologue français du XVII ème siècle(originaire comme son nom l’indique de Dolomieu Nord-Isère près de la Tour du Pin) qui identifia la roche spécifique de ces montagnes qui avant étaient appelées Monti Pallidi (« montagnes pâles »).
    Le massif vient d’être très récemment (juin 2009) classé au patrimoine mondial de l’humanité UNESCO.
    La Val Gardena est située dans la région autonome du Trentino-Alto Adige officiellement bilingue (italien-allemand) qui n’est italienne que depuis 1919 avant elle était autrichienne. Alto-Adige se dit Südtirol en allemand et là tout est dit, on a vraiment l’impression d’être dans un autre pays, maisons ,culture, langue, cuisine tout y est différent ! 
    La Val Gardena est une vallée où 90 % de la population appartient à une minorité linguistique, les ladins. Le ladin est une langue issue du latin proche du romanche parlé en Suisse dans le canton des Grisons. Avec l’italien on comprend un peu à l’écrit. La vallée est réputée depuis des siècles pour ses sculpteurs sur bois. Sont originaires de la vallée des championnes comme Isolde Kostner jeune maman retirée de la compétition qui tient un hôtel à Selva, sa cousine Carolina Kostner la patineuse et dans un tout autre domaine le musicien et producteur Giorgio Moroder.
     
    Donc nous laissons la plaine du Pô et sa chaleur (28-30°c encore !) et après 3 h de route nous arrivons à Bolzano. La vallée se rétrécit subitement et après plusieurs tunnels sur l’autoroute du Brenner le paysage change radicalement, finies les maisons colorées, elles sont toutes blanches forme gros chalet, l’herbe des alpages est insolemment verte, presque fluo et sur les hauteurs on aperçoit les pointes déchiquetées des sommets. Nous remontons la Val Gardena, passons Ortisei, Santa Cristina et arrivons à Selva (1563 m). J’ai choisi ce village pour sa proximité des départs de ballade. En cette fin de saison on trouve facilement un hébergement avec internet, qui plus est, à des prix « plancher ».
    Nous trouvons facilement notre hôtel et après le dîner faisons un rapide tour du village pour repérer office du tourisme et commerces.
    Un gros orage éclate en fin de soirée et le lendemain matin il y a pas mal de nuages. La météo prévoit des éclaircies, donc nous nous préparons et après quelques achats (carte-topo et pique-nique) partons pour la journée. Moyennement entraînés (reprise du vélo que début septembre car avant trop chaud) nous choisissons de zapper une partie de la montée en utilisant une télécabine.
    Notre ballade commence donc par la télécabine Danterceppies qui nous amène à 2298 m juste au dessus du col Gardena (jonction avec la Val Badia). Notre randonnée se fait dans le parc naturel Puez-Odle. Les nuages vont jouer à cache-cache toute la journée mais cela ne nous gênera pas trop.
    Nous allons passer 2 cols successifs (Cierjoch et Forcella Crespëina) et ensuite même gravir un (petit) sommet le Sass da Ciampac ( 2672 m). On aurait pu aller jusqu’au refuge Puez mais c’était un peu long, il fallait se "réserver"  pour le lendemain.
    Voilà pour le baratin passons aux photos !!!!
     
    Le premier col Cierjoch (2469 m)
     
    Entre les 2 cols 
     
    Arrivée au 2éme col Forcella Crepëina (2528 m).
    On peut remarquer l’aménagement du sentier avec des marches avec des rondins.
    D’une façon générale les chemins sont en très bon état.
     
    LE passage un peu difficile de la journée.
     
    Sur le Sass Ciampac Le chemin est très bien balisé marques peintures tous les 20-25 m.
     
    Sass Ciampac sur la droite, on distingue 2 personnes au sommet.
     
    Sur le chemin du retour on voit presque tout notre parcours, à gauche le Sass Ciampac,
    la ligne de crête que nous avons parcouru et tout à droite la Forcella Crespëina où il faut maintenant remonter !!!
     
    Bienvenue sur la lune ou la planète Mars comme vous voulez, en remontant sur le col vue du massif Puez Gherdenaccia. Le refuge Puez est à l’extrême gauche de la photo
     
    Surprenant sommet le Col dala Sone
     
    Au retour les nuages se dissipent et laissent entrevoir l’imposant Gruppo Sella
     
    Redescente sur Selva. 
    Un dîner copieux et un gros dodo vont nous requinquer après cette journée à moitié dans les nuages car demain nous avons programmé une super ballade, le tour complet du massif Sasso Piatto/ Sasso Lungo, et le beau temps est annoncé.
     
     
    Le lendemain le grand beau est bien au rendez-vous, nous montons rapidement en voiture au Passo (col) Sella point de départ de la randonnée.
    Il s’agit de faire le tour complet du massif du Sasso Piatto/ Sasso Lungo. Ce tour panoramique à 360° va nous permettre de contempler et traverser des paysages très différents au cours de la journée. Pas de difficulté particulière il s’agit d’une succession de montées et descentes entre 2000 et 2300 m, c’est toutefois assez long (17 km donnés en 6-7 h par le topo). Nous mettrons 8 h arrêts compris.
    Un rapide coup d’œil sur le parking en dit long sur la provenance et le niveau de pouvoir d’achat des personnes présentes en ce magnifique dimanche de début d’automne. Beaucoup de locaux (provinces de Trento et Bolzano), des gens d’un peu plus loin comme nous, et pas mal d’allemands (Bavière). Beaucoup de Suv et grosses berlines, pas une seule "guimbarde" …..
    Les Dolomites sont un paradis pour les grimpeurs et ils représentent environ 1/3 des personnes présentes, dont pas mal de filles au physique de top-model !!!! 
    Il y a aussi de nombreuses vie ferrate (eh oui en italien tout s’accorde), c’est d’ailleurs dans cette région qu’elles ont été créées. A l’origine cela n’avait rien d’une activité de loisir. Durant la première guerre mondiale 1914-18 ces montagnes ont été le théâtre d’âpres combats et l’armée austro-hongroise a aménagé ( main d’œuvre = prisonniers russes) des passages sécurisés pour faciliter la circulation des troupes et du matériel.
     
    Beaucoup de monde au départ, des familles, des couples, des retraités, seule tranche d’âge un peu moins présente les 15-20 ans, pour aller en montagne le dimanche tôt, il faudrait ne pas sortir trop tard le samedi soir……..
    Sur le chemin je retrouve l’ambiance déjà rencontrée en Suisse ou en Autriche, tout le monde est très bien équipé (chaussures, vêtements techniques, bâtons). Les gens se saluent avec les germanophones le « Grüssgott » est de rigueur, pour les italophones le « Buongiorno » ou « Salve » moins systématique. 
     
    Voilà c’est parti, le massif que nous allons contourner
    Sasso Piatto (Plattkofel-Sasplat) (2954 m), les Cinque Ditta (les 5 doigts)
    et le Sasso lungo (Langkofel-Saslong) (3181 m).
     
    Prés du refuge Federico Augusto un surprenant élevage de yacks tibétains !
     
    Le chemin traverse des pentes de terre noire souvent humide et « gadouilleux »,
    je n’aime pas trop marcher avec un bâton (j’ai changé d’avis depuis !) mais là çà s’imposait !
     
    Au loin le massif du Catinaccio (Rosengarten).
     
    Refuge Sasso Piatto en vue (au milieu).
     
    Le refuge Sasso Piatto (2297 m) plutôt un restaurant d’altitude.
     
    L’Alpe di Suisi (Seiser Alm) un immense plateau d'alpages avec au fond
    le sommet très caractéristique du Sciliar (Schlern).
     
    Détail du Sciliar.
     
    Alpe di Siusi, Catinaccio et Sciliar.
     
    Changement de versant nous sommes au Piz da Uridl (2109 m).
    Le Sasso Lungo se dresse devant nous.
     
    Surprenante nature…
     
    Refuge Vicenza en vue.
     
    Le refuge Vicenza,( 2253 m) le seul qui ressemble à un refuge comme on le conçoit en France.
    Nous sommes à peu près à mi route, une pause repas s’impose.
    Un plat fumant de canederli (knödle, sorte de quenelles) sera bien apprécié le tout pour un prix très raisonnable !
     
     
     
     
    Quand la brume se lève sur ces sommets, la montagne prend un aspect presque inquiétant,
    dommage que les photos aplatissent beaucoup.
     
    C’est reparti nous traversons une petite forêt et approchons le refuge Comici.
     
    Le Sasso Lungo vu de sa base, pour donner une idée des proportions,
    il y a une personne légèrement sur la gauche en bas (point bleu).
     
    Nous avons changé de versant et nous retrouvons face au Gruppo Sella.
     
    La Marmolada, le point culminant des Dolomites (3343m) avec l'unique glacier de la région
    qui ne semble pas trop en mauvais état mais de loin cela peut être trompeur.
     
    Vue sur le massif Puez-Odle où nous étions la veille,
    le sommet Sass Ciampac doit être le dernier à droite avec en dessous le Passo Gardena.
     
    Je ne résiste pas à vous montrer une curiosité, la télécabine du Sasso Lungo,
    une remontée certainement unique en son genre. J’ai bien regardé partout pas de marque apparente.
     
    On rentre à 2 dans les cabines et il faut rester debout.
    En fonction que l’été cette télécabine mène à la Forcella Sasso Luongo à 2681 m où se trouve le refuge Toni Demetz. Elle permet aux grimeurs d’être vite à pied d’œuvre, mais est aussi utilisée par les randonneurs.
     
     
     
    La cabine ne s’arrête pas il faut descendre au vol avec l’aide de l’employé, la vitesse est assez lente.
     
    Dernier regard sur cette cathédrale naturelle. 
    Le paysage au pied de la télécabine (dernière partie de notre rando) est un amas de gros rochers
    nommé Città dei Sassi ( la ville des pierres)
     
     
    Je voudrais conclure ce reportage en donnant en vrac quelques constatations et réflexions. Certaines choses sont « intransposables » d’autres des idées à retenir et enfin il faut le dire, il y a du mieux chez nous.
    Cette vallée était déjà prospère (sculpture sur bois, nombreux alpages) avant l’arrivée du tourisme et des sports d’hiver. La région a une identité culturelle et linguistique très affirmée et la carte de l’authentique et du folklore est jouée à fond (voire à l‘excès). Les serveuses portent le dirndl (costume traditionnel), les maisons sont très fleuries.
    Les hébergements sont essentiellement des hôtels luxueux ou simples (Pension) avec ou sans (Garni) restaurant, de taille moyenne à gestion familiale. Il y a aussi des appartements en location. Tous les hébergements disposent d’un espace « Wellness ». Pour les plus modestes cela se résume à un sauna et un jacuzzi pour les grands hôtels avec plein d’étoiles de vrais mini centres aquatiques. Le standard de confort élevé est mis en avant et tout est fait pour plaire à une clientèle exigeante et en grande partie germanique. Il est évident que certaines locations en France à la surface très réduite, au confort sommaire (vaisselle véréco, couvert cantine) et à l’entretien approximatif auraient de quoi dérouter la clientèle habituée au confort tyrolien. Je sais qu’on incite les propriétaires à rénover dans certaines stations françaises, c’est une très bonne chose.
     
    Coté activités d’été, elles sont variées, de nombreuses remontées fonctionnent (même fin septembre) pour donner un accès facile en altitude (le relief s’y prête) aux randonneurs, vvt, escaladeurs. De nombreux restaurants d’altitude (souvent nommés refuge) sont ouverts et les prix ne sont pas systématiquement « coup de bambou ». Les chemins sont bien entretenus, beaucoup de marques de balisage, mais les panneaux manquent de précision (souvent pas de nom de lieu-dit ni de temps de parcours).
    IL existe une carte multi activités+remontées.
    Les gens du coin sont très aimables même s’ils peuvent sembler un peu réservés, si on engage la conversation avec eux, ils discutent volontiers.
     
    Côté ski pour ce qu’on a pu en voir, les pistes sont entretenues en été, fauchage quasi systématique. Je ne sais pas ce qu’il font du foin car on a vu peu de bétail, il y a quelques greniers dans la bas de la vallée. Il n’y a pas de grande spécialité de fromage, le lait est traité en partie en yaourt. Nombreux canons à neige de différents types. Les remontées sont regroupées par secteur, il y a plusieurs sociétés mais un seul forfait Val Gardena quand même ! Certaines font vieillottes styles TK à enrouleur avec poteaux « portique ». Pas beaucoup de TSDébrayables. Presque tout de marque Leitner, mais on est si près de l’Autriche….
    Il existe un forfait Dolomiti Superski qui donne accès à 12 vallées soit 450 remontées 1200 km de pistes. Certains domaines communiquent entre eux. C’est un peu comme s’il y avait un forfait Tarentaise en Savoie. Il y a un truc super bien à faire le tour du Gruppo Sella (Sella Ronda) en 6 h, un peu comme les 3 vallées.
    Comme toute carte postale il y a l’envers, à l’hôtel la serveuse est slovaque et la femme de chambre asiatique (moins chères ?) et dans le village on remarque des vieilles maisons moins entretenues et "léchées" que les plus récentes.
    Avant de redescendre dans la vallée rapide tour dans le village d’Ortisei.
     
    Quelques maisons du centre ville.
     
    Le clocher de l’église.
     
    Dans l’église une sculpture en bois faite par un artiste local représentant Sainte Elisabeth donnant l’obole
    à un mendiant. Ce n’est pas un style dont je raffole mais  la finesse du travail est remarquable.
     
    Le retour à la réalité du quotidien fût un peu brutal, on aimerait bien y revenir en hiver mais c’est un autre budget….à suivre.
     
     
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  •  En ce début d’hiver 2008 les médias nous serinaient qu’il y avait un enneigement exceptionnel pour la saison. Les dernières vacances dataient de juillet (séjour à Tignes), j’avais des fourmis dans les pieds et au bout des spatules ! Après la reprise des sorties à la journée, nous sommes "prêts " pour envisager un petit  séjour au ski, et comme le 8 décembre est férié en Italie et qu'un pont se présente c'est l'occasion idéale. 

    Avec Luigi on travaille en faisant chacun beaucoup d’heures, et puis la vie de famille c’est bien, j’adore mes enfants, mais les ados c’est pas toujours facile, alors quand on a trop souvent l’impression de dialoguer avec l’intersyndicale c’est usant à la longue ! Donc une grosse grosse envie d’évasion !!! Diane devait réviser son prochain partiel, Raffaele avait un match de basket donc ils nous ont laissé partir sans faire la tête. [A méditer les djeunes les parents ont parfois besoin de souffler ça fait du bien à tout le monde !!!]
    Après enquête sur internet j’ai presque mis Luigi devant le fait accompli j’avais décidé la destination et l’hébergement.
     
    Destination : J’ai exclu le Trentino/Alto-Adige (Dolomites), région germanophone où en plus de nombreuses stations de ski, il y a aussi les typiques marchés de Noël mais surtout qu'une seule autoroute donc des problèmes de circulation quasi sûrs.
    J’ai orienté mon choix sur le Val d’Aoste où l'on annonçait déjà beaucoup de neige. Ensuite j’ai choisi le Valtournenche, c’est pas trop loin et c’est limitrophe avec la Suisse. Connaissant l’autre côte (Val d’Hérens, Zermatt) d’été j’étais curieuse de voir le versant italien et je savais le paysage grandiose. 
     
    Hébergement : Sur Breuil-Cervinia il ne restait que des chambres à 200 € et après une heure au téléphone j’ai trouvé à Valtournenche dans un petit hôtel à gestion familiale. Cela c’est révélé un bon choix, clientèle simple, repas copieux, prix très raisonnables (50 € par jour par personne ½ pension, service de minibus pour aller au télécabine, local avec chauffe-chaussures). 
    Samedi après-midi 3 heures de route et nous voilà sur place, il neige encore un peu. Le lendemain matin grand beau !!! On a bénéficié d’un coup de bol monumental, il avait neigé les jours précédents et la fenêtre de beau temps n’a duré que 2 jours (dimanche et lundi), à notre retour il  a reneigé même en plaine. Contrepartie de ce super beau temps des températures très négatives.
     
    La station : Un village traditionnel Valtournenche et plus haut à 8 km une station Breuil-Cervinia aucune unité architecturale, beaucoup d’immeubles années 70 moches.
     
    Le domaine skiable : Grand, divisé en 2 secteurs reliés entre eux Valtournenche et Breuil-Cervinia, un cadre grandiose une flopée de 4000 aux alentours dont sa majesté le Cervin, pistes très bien damées, balisage très moyen. Les pistes ont des numéros mais pas de nom. Peu de plans globaux du domaine, peu de panneaux aux intersections, plan papier pas très bien fait, je ne voudrais pas me trouver sur ces pistes par mauvais temps….
    Certains secteurs plus intéressants que d’autres mais pas de pistes très difficiles ou très pentues. Le 2ème jour on savait mieux où aller. La plupart de leurs rouges seraient des bleues sur en France.
    Le domaine communique avec celui de Zermatt en Suisse.
    Forfait à 34 € la journée. Il y a aussi l'international avec le domaine de Zermatt à 46 €. On a préféré se limiter, une autre fois peut-être...
     
    Remontées : Le meilleur côtoie le pire. A 95% Leitner. Il y a des super télécabines et téléphériques récents mais aussi d’antiques TSF 2 ou 3 d’une lenteur…..Personnel à 90 % masculin et pas jeune des locaux sûrement.
    Morale de l’histoire quand on est habitués à un très beau domaine équipé de remontées nombreuses et rapides (Tignes-Val d’Isère) on trouve toujours à redire ailleurs…
    On a passé 2 jours de pur bonheur. Chaque moment a été savouré à sa juste valeur. Une neige de rêve qui crisse sous les skis. Skiant depuis quelques années surtout en avril je n’avais pas eu ces sensations depuis longtemps. Pas essoufflée (on était entre 2500 et 3500 m) et pas de douleur juste les genoux qui chauffent en fin de journée, les sorties vélo de l’automne ont été bien utiles. Il y avait du monde surtout sur les pistes débutants mais on n’a jamais fait trop de queue. Pas mal de frime vestimentaire  (eh c’est l’Italie !) et matériel. Ceci étant dit le degré d’équipement n’est pas proportionnel au niveau de ski !!! Beaucoup de casques (obligatoire pour les – de 14 ans)

    Plan des pistes Cliquer sur l'image à droite pour avoir le domaine en Italie.  

    Vous remarquerez beaucoup de noms en français, le Val d’Aoste est théoriquement bilingue mais dans la pratique on entend plus l’italien que le français ou sinon le dialecte, le franco-provençal (Arpitan) qui autrefois était parlé en Savoie, en Suisse (Valais) et dans le Val d’Aoste. Il y avait une vraie unité linguistique et culturelle.
    Assez de baratin passons au concret.
    Le secteur de  Valtournenche avec au fond le bien nommé Bec Carré.
     
    Le haut du domaine de Valtournenche.
     
    Une spécialité italienne : le TK à enrouleur.
    C’est la remontée de liaison (!) entre les domaines deValtournenche et Cervinia.
     
    Direction Plateau Rosa le point le plus haut du domaine 3480 m
     
     
    Le superbe TPH 140 places qui monte au Plateau Rosa 3480 m. Montée rapide et douce
     
     
    Du Plateau Rosa vue sur le Mont-Blanc.
     
    Ce bâtiment hideux abrite une importante station météo où sont relevées souvent des valeurs extrêmes.
     
    Un pied en Italie, un pied en Suisse la frontière est matérialisée par la ligne jaune. Interdit de rigoler….....j’assumais tout ! Le look pas très "glamour" mais terriblement efficace contre le froid (-13°C) et les skis droits et longs (173 pour moi 156), pas neufs mais en excellent état je skiais bien avec.
     Depuis j’ai changé de look et de matériel, j’ai fait ma "révolution culturelle" un peu tardivement j’en conviens et je suis passée aux skis paraboliques.
     
    Un petit passage en Suisse entre Plateau Rosa et Théodulpass,
    au fond la Matterthal (vallée de Zermatt) et le massif du Mont-Rose.
     
    Dans la famille Pyramide je demande le père… Le Cervin 4478 m bien sûr et
    plus à gauche la Dent d’Hèrens 4171 m.
     
     De plus près, le versant italien est plus "mastoc" que le célébrissime versant suisse qui est plus acéré.
    La photo ne rend pas vraiment la dimension de ce sommet, il est tout simplement monstreux !
     

     
    De loin puis de près un sommet surprenant avec son chapeau de glace le Breithorn 4165 m.
     
    Où suis-je ???
     
    Au loin le massif du Grand Paradis, juste derrière c’est l’Iseran et la Maurienne.
     
    Au centre de la photo sur le dernier plan ce pourrait être un duo savoyard bien qui m'est bien familier
     la Grande Motte/ Grande Casse, sur la carte c’est possible.
     
    Et le meilleur pour la fin : La plus belle remontée du domaine…..(!) le TSF2 Rocce bianche.
     
    Chercher l’erreur, un pylône sur 2 comme ça, sur certains même le tendeur était remplacé
    par de la corde synthétique orange…….
    Depuis ce TS a été désaffecté, et le secteur Cretaz/Pancheron complétement repensé
    avec un nouveau TSD, 
    à voir dans un prochain reportage.
    Reportage (de ce qui est désormais une relique qu'il faudrait peut-être penser à démonter !!!!) 
     
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  •  

    Depuis notre arrivée en Italie (1998), notre "saison" de ski s’est limitée à 1 ou 2 demi-journée de ski d’été sur le glacier de la Grande-Motte de Tignes (Savoie 73) pendant plusieurs années. Ensuite nous avons recommencé à partir une semaine par an à Tignes avec des amis, Raffaele a appris à skier (pur produit ESF Val d’Isère puis Tignes) et Diane a bien amélioré son niveau. Pouvant désormais skier en famille c’est en 2008 que nous avons entrepris de faire quelques sorties à la journée en Italie.
    Le choix s’est fait sur la station la plus proche de chez nous Montecampione en province de Brescia. 140 km de route en 2 h et nous voilà à pied d’œuvre.
    La station se trouve juste après le Lac d’Iseo, sur les communes d’Artogne et Pian Camuno en province de Brescia en Lombardie.
    C’est le fief de Nadia et Elena Fanchini membres de l’équipe de ski alpin italienne, leur père est employé des remontées. Difficile de l’ignorer, de nombreuses banderoles d’encouragement sont accrochées partout sur les maisons.
     Construite de toute pièce dans les années 80, la station s’étage sur 3 niveaux, Montecampione 1200, Prato Secondino 1400 et Plan 1800.
    Le domaine n’est pas grand (30 km de pistes) et pas très bien conçu. Les remontées sont en cascade et sont toutes liaison l’une de l’autre. Si la première est un TSD 4 rapide ensuite on déchante vite : que des TSF 2 ou 3 très lents et même des pioches (remplacées par un TSF en 2010). A l’époque le forfait journée coûtait 28 € (en 2011 30 €) c’est  à dire très cher pour ce que c’est !!!!
    Par contre les pistes (3 débutants13 intermédiaires, 4 experts) certes courtes  sont bien préparées, et un enneigement artificiel pallie à une altitude assez basse et une exposition sud, sud-ouest. La plupart sont assez faciles même les dites noires. A noter une piste  panoramique, sans doute la plus jolie pour le paysage et agréable à skier.

     Plan des pistes  Site de la station (en italien)

    La proximité de cet endroit est son avantage mais aussi son défaut. Le dimanche les parkings sont plus que complets et il y a beaucoup d’attente aux remontées qui ne débitent pas beaucoup. Sur les pistes beaucoup de monde dont de nombreux enfants et adultes débutants, des ski-clubs et sur le front de neige une ambiance presque" plage".  Si nous avons su apprécier ces quelques sorties près de chez nous qui nous ont permis de renouer avec le ski de proximité, nous nous sommes vite lassés de cette ambiance de cohue, et  avons eu aussi l’envie de rechercher une station présentant plus de possibilités en ski.
    En 2010 nous avons découvert La Paganella, qui correspond beaucoup mieux à nos attentes.
    Quelques photos (j'en ai peu)
     
     Le point le plus haut des pistes 1937 m Dosso Beccherie
     
    Du même endroit vue vers la vallée, le Val Camonica
     
    Vue du haut des pistes vers l'Est
     
    Vue vers la plaine du Pô
     
     Une des liaisons sur les crêtes
     
     
     
     
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  •  17 mars 2011 Fête des 150 ans de l’unité Italienne


    Aujourd’hui c’est jour férié pour marquer les 150 ans de l’Unité Italienne. Pourquoi cette date, tout simplement jour pour jour le 17 mars 1861 Victor-Emmanuel II fut proclamé roi d’Italie.  150 ans c’est beaucoup et peu à la fois. Beaucoup dans un pays où les différences régionales sont encore très marquées et l’instabilité politique chronique. Mais peu par rapport à la France qui est une entité bien plus ancienne. Cette fête n’a pas vraiment d’engouement populaire, s’il y a des manifestations diverses dans les grandes villes, je dois avouer qu’ici dans ma région c’est assez calme. Les édifices publics, certaines maisons et les vitrines des commerces sont ornés de drapeaux tricolores. Les écoles sont fermées mais certains commerces sont ouverts  et certaines entreprises travaillent.   Le tricolore, comme on l’appelle en italien est un des symboles de cette unité est très respecté par les italiens.


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  •  Carnaval

    La période de Carnaval vient de se terminer le 8 mars c’était mardi gras. Le Carnaval est très fêté en Italie. Cette fête certainement d’origine païenne a été largement reprise par la religion catholique. On mange gras, on fait la fête, des excès sont permis car ensuite vient la période du Carême où doit se priver de gras et de viande entre autre d’où l’étymologie du mot Carnaval. (carne viande et levare enlever). Le fait de se déguiser permet d’endosser pour un jour une personnalité ou un rang social complètement différent du sien.   De nombreuses villes organisent des fêtes et défilés. Le plus célèbre et plus raffiné (mais pas le plus festif) est celui de Venise. De nombreuses « maschere » déambulent souvent par 2 (soleil et lune, nuit et jour, couple …) dans la ville vêtues de très riches costumes extravagants en velours, satin, tulle et brocard ornés de perles, brillants le visage caché par un masque de carton en général blanc ou noir. A Viarreggio en Toscane défilent des chars allégoriques inspirés par l’actualité, souvent les hommes politiques sont tournés en dérision, cette année pas besoin de se creuser la tête, la réalité dépasse la caricature…….(et encore en France vous n’avez pas tous les détails, dans un certain sens ça vaut mieux tellement ça vole bas !!!). Le carnaval d’Ivrea en Piémont est lui célèbre pour sa bataille d’oranges. Dans ma région, plus modeste mais d’une certaine réputation, il y a  le carnaval de Busseto en province de Parme (ville natale de Verdi) avec de nombreux chars.   Le jour de mardi gras les enfants peuvent (et souvent c’est très conseillé) aller à l’école (maternelle et primaire) déguisés. C’est un jour où on n’étudie pas trop et si le temps le permet les enseignants font défiler les élèves dans les rues de la commune. Dans le secondaire (collèges) et supérieur (lycées) les établissements sont souvent fermés ce jour là pour éviter les débordements. Mes enfants avec une maman qui coud ont souvent eu des costumes fait maison assez originaux.    La période de Carnaval est l’occasion de manger des spécialités sucrées style beignets particulièrement riches (cuites dans l’huile). A chaque région la sienne même si les recettes se ressemblent les ingrédients étant souvent identiques.  Ici en Emilie on mange des sprelle recouvertes de sucre glace qui ressemblent fort aux bugnes lyonnaises.  Spécialités les plus connues : Le chiacchere recouvertes de sucre semoule, les bugie (Ligurie), les fritelle (Sud et Milan) 


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  • Enfin un dimanche de beau temps !!! Le mois de février ne nous a pas gâté et s’il faisait beau dans la semaine les dimanches ont été pluvieux. 

    Nous décidons donc d’aller skier à 2, Diane fait hôtesse/interprète au marathon de Piacenza et Raffaele est très occupé par une longue série de fêtes d’anniversaire (18 ans)…….. Séduits par cet endroit lors de notre dernière sortie nous partons pour Colere car pas trop loin avec de belles pistes et un enneigement correct. Même si on devra certainement faire un peu de queue aux remontées le matin, on sait que l’après-midi sera  plus calme et puis on est le dimanche de Carnaval, peut-être que certains sont ailleurs ….cela reste à prouver car les parkings sont déjà bien pleins quand nous arrivons à 9 h. Il a reneigé dans la semaine le site de la station annonce 3,70 m en haut des pistes, 1, 35 m en haut du 1er TS et 0,60 m au départ. Les valeurs me semblent un peu généreuses, surtout en bas où il n’y a de la neige (de culture) que sur la piste et pas 60 cm ! Ce qui est tombé en bas a sans doute déjà fondu. Comme envisagé un peu d’attente le matin aux remontées, on s’est amusés à « chronométrer » les TS (durée de la montée). TS 2 Carbonera-Polzone 15 mn TS 2 Polzone-Cima Bianca 14 mn TS 3 Corna Gemelle-Ferrantino 8 mn Les arrêts (annoncés par haut-parleurs sur le 1er) sont fréquents sur les 2 premiers car ils servent également de monte-charges pour les auberges d’altitude et prennent aussi de nombreux piétons. La neige sur la partie haute est excellente, damée mais pas dure et les plaques de glace sont très rares. L’après-midi se révèle très agréable, fréquentation très réduite et avec un mois de plus au calendrier, les pistes restent ensoleillées bien plus longtemps. Un léger vent se lève mais rien de bien désagréable, nous n'avons jamais eu froid. Nous finissons la journée par une descente intégrale du haut des pistes au village (1200 m de dénivelé), ce qui nous permet de rencontrer tout type de neige : douce en haut, puis transformée regelée à l’ombre (une horreur), puis encore lourde et enfin neige gros sel avec fond glacé sur les derniers virages. Il faut aussi éviter les cailloux sur la fin mais nous sommes contents d'avoir fait cette dernière descente, je n'aime pas descendre par les remontées, il suffit de s"y prendre calmement et de prendre son temps.  

    Sur la route dans le Val Camonica, si on tourne à droite on accéde à la station de Montecampione. 

     
    Sur la route du Val Scalve
     
      Il n'y a plus de cascade de glace dans la partie gorge (Via Mala) de la route. 
     
    Arrivée sur Colere, on distingue bien la trouée du TS à droite du clocher et à gauche la piste enneigée.
     
    Vue sur le Val Scalve, il fait très beau et pas froid du tout du coup le ciel va devenir assez rapidement brumeux.
     
    Pour preuve cette vue du haut des pistes en direction de Bergamo et de la plaine.
     
    Quelques uns des nombreux raquetteurs qui remontent le long des pistes.
     
    Bas de la piste Vilminore
     
    Les préalpes bergamasques dites aussi Alpe Orobie.
     
    Haut des pistes derrière le Monte Ferrante.
     
    Il suffit de faire demi-tour et on peut admirer la Presolana encore bien ensoleillée il est 15 h 30.
     
    Une toute autre vue du même massif à 17 h l'ombre a envahi le village et cette paroi.
     
    Dernier regard, on aperçoit sur la ligne de crête légèrement à gauche le refuge Albani.
      
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  •  Saisons précédentes :

    2008/2009 Sorties ski à la journée à Montecampione BS Lombardia Ialie 

    6-8/12/2008 Ski de piste Valtournenche AO Val d'Aoste Italie 

    6-8/12/2009 ski de piste Valtournenche-Cervinia AOVal d'Aoste Italie -Zermatt VS Suisse 

    19/03/2010 Ski de piste Ponte di Legno/Passo del Tonale BS Lombardia Italie 

    5-6/04/2010 Pâques Valtournenche/Cervinia AO Val d'Aoste Italie 

    Saison 2010/2011

    8-12/12/2010 Ski de piste à Valtournenche/Cervinia AO Val d'Aoste Italie

    30/12/2010 Ski de piste à Fai della Paganella/Andalo TN Italie

    16/01/2011 Ski de piste à Fai della Paganella/Andalo TN Italie  

    6/02/2011 Ski de piste à Colere BG Lombardia Italie  

    6/03/2011 Ski de piste à Colere BG Lombardia Italie

     2-3 /04/2011 Ski de piste Sella ronda Selva Val Gardena Bz Alto-Adige (Südtirol) Italie

    21-26/04/2011 Ski de piste Tignes/Val d'Isère Savoie 73 France 

     

    Saison 2011-2012

    Ski de piste 8-11/12/2011 Valtournenche/Cervinia Val d'Aoste AO Italie

    Ski de piste 8/01/2012 Fai della Paganella TN Trentino Italie 

    26/02/2012 Ski de piste à Colere Val di Scalve BG Lombardia Italie 

    Fin de saison Pont du 1er mai Tignes Savoie 73 France 

    Saison 2012-2013

    7-9/12/2012 Ski de piste Valtournenche-Cervinia AO Val d'Aoste Italie

    30/12/2012 Ski de piste à Colere BG Lombardia Italie

    4/01/2013 Ski de piste à La Paganella TN Trentino Italia

    13/02/2013 Ski de piste à Colere BG Lombardia Italie

    10/03/2013 Ski de piste à Colere BG Lombardia Italie

    Les Alpes vues du ciel

    14/04/2013 Ski de piste à Colere BG Lombardia Italie

     

     


    Afficher Carte lieux des sorties sur une carte plus grande

    En cliquant sur la carte vous pouvez retrouver tous les lieux de nos sorties.


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  •   Nous avions prévu d’aller skier dimanche 30 janvier, mais ce jour là il a neigé toute la journée en plaine (alors qu’il faisait beau sur une partie des Alpes) et les routes et autoroutes enneigées nous ont contraints à passer la journée au chaud. Après une semaine très froide dans le brouillard givrant, le retour du soleil vendredi et les prévisions d’un week-end bien ensoleillé nous ont donc décidé à partir à 2 car nos « djeunes » ont des sorties de samedi soir programmées.

    Les derniers détails sont, comme souvent, mis au point au dernier moment en particulier la destination La Paganella c'est bien mais on a un peu envie de changer de "crémerie" sans faire trop de route. Nous optons pour Colere (lire Coléré) une petite station des Préalpes bergamasques pas trop loin (155 km). Luigi y est allé avec des collèges l’an passé et en a gardé une très bonne impression même si les remontées sont lentes et peu nombreuses, les pistes sont belles. Un peu gênée depuis quelques jours par un bon rhume, je ne suis pas sûre d’avoir une méga forme donc je dis ok c’est pas grave si je skie un peu moins que d’habitude …

    Je ne vais pas être déçue et on va passer une super journée !
     
     
    L’accès se fait en 2 h de route par Brescia puis le Lac d’Iseo et on quitte ensuite le Val Camonica, à Darfo Boario Terme et on s’enfonce dans le Val Scalve. Après avoir traversé 2 villages aux rues très étroites et un long tunnel, on aborde une sorte de canyon qui dure 8 km, la Via Mala Bergamasca. La route très étroite est protégée par de nombreux filets et plaques de tôle. L’eau sort de partout sous forme de cascades de glace et d’eau, on a vraiment l’impression que le rocher est une passoire. Cet  endroit fait un peu penser au Vercors (Gorges de la Bourne).
    L’eau du torrent le Dezzo, légèrement bleutée est d’une limpidité cristalline.
    Pas question de s’arrêter faire des photos, rien pour se garer et les nombreuses pierres voire blocs sur la chaussée ne sont guère rassurants.
    Photos faites au retour en manuel d'où l'effet "fuyant"
     
    Encore un peu de route de montagne et nous arrivons à Colere. Une impression d’être un peu au bout du monde…C’est un village de montagne assez grand avec quelques commerces, peu d’hôtels et restaurants. Autrefois il y avait des mines et on aperçoit un grand bâtiment avec l’inscription Museo delle miniere (Musée des mines).
    Grand beau temps avec le ciel à peine voilé, pas froid pas de vent. 
     Les principaux parkings sont déjà pleins, on nous fait garer dans une rue. Un mini-bus navette nous monte au départ du télésiège.
    Le TS 2 est rustique mais équipé de portillons magnétiques. Forfait journalier 30 € + 2 € pour l’acquisition du support (ce n’est pas une caution, il est réutilisable à souhait), assurance et navette prévus dans le prix.
    Tout sera à l’enseigne, du ski un peu à l’ancienne avec aussi des équipements modernes (dameuses récentes, canons à neige sur la partie basse du domaine, pistes soignées, nombreux filets de protection)
    Les remontées ( 2 TS2, 1 TS3 et 2 TK) sont ouvertes de 7h 30 le week-end et 8 h en semaine (oui vous avez bien lu !) à 16 h 30.
    La clientèle est essentiellement locale, les habitants de cette région ayant un accent facilement reconnaissable  (chantant et traînant un peu comme l’accent suisse en français).
    On constate environ 2/3 de skieurs alpins et snowborders et 1/3 de ski de rando et raquettes. Ces derniers n’utilisant pas les remontées. Pas de car ni de ski-club sauf le local, peu d’enfants et peu d’adultes débutants les pistes ne s’y prêtent pas.  
    Les 9 pistes (18, 65 Km en tout) 1  noire, un border-cross, 6 rouges, 1 bleue s’étalent entre 1050 et 2250 m d’altitude. La partie la plus basse du domaine est équipée de canons à neige.
    Les pistes sont larges et très bien préparées. Le fond est dur mais en surface la neige est bien agréable à skier. Au fur et à mesure de la journée quelques plaques de glace apparaissent surtout sur la partie centrale des pistes mais il est facile de les éviter.
    Le matin un peu d’attente sur les remontées mais très bon esprit, aucune bousculade, finalement l’attente est raisonnable.
    Nous mangeons assez tôt (midi), bien et pas cher au chalet Cima Bianca vers le haut des pistes. En terrasse c’est ambiance barbecue et karaoké. Ensuite comme d’habitude en Italie beaucoup moins de monde sur les pistes.
    A partir de 14h 30/45 la plupart des pistes passent à l’ombre et l’ambiance est assez "fermeture des pistes", un léger vent se lève et il fait moins chaud. Ceci est l'avantage et l'inconvénient de ce domaine, exposé Nord cela le préserve d'une fonte prématurée de la neige.
    Nous arrêtons vers 16 h en rejoignant à ski le bas du domaine, la dernière portion seulement en neige de culture est à prendre doucement quelques cailloux affleurant.
    Beaucoup de raquetteurs mais aussi skieurs redescendent par le TS.
     
    Conclusion, une très belle journée, l’endroit m’a beaucoup plu pour la qualité des pistes et de la neige, la beauté des sommets environnants, et l’esprit « montagne » authentique qui plane sur cet endroit.
    On est entre gens qui aiment vraiment la montagne, à mille lieues de l’ambiance frime de certaines stations. Attention je ne crache pas dans la soupe , j’aime bien aussi les grands domaines qui ont d’autres avantages.
    Je pense aussi que cet endroit doit être très sympa en été et les possibilités de randonnée nombreuses, bref je sens qu’on y reviendra !
    Site de la station en italien uniquement !
     
     
    Le  TS2 Carbonera_Polzone "rustique", ne pas se fier aux apparences on va vers un très beau domaine !
      
    On est peu habitués à voir des arbres feuillus au ski !
       
    Gare supérieure en vue !
     
    La gare d'arrivée du TS2 Carbonera-Polzone, le bâtiment à gauche est un hôtel/restaurant
     
    Les dameuses et les volontaires qui assurent les secours sur les pistes
     
    Vue de haut des pistes vers le Val Scalve
     
     
     
    Tout en haut des pistes, derrière le magnifique massif de la Presolana 2521 m
     
     
     
    En regardant vers l'autre vallée
     
    Le Monte Ferrante 2426 m qui domine les pistes, est le but de nombreux skieurs de rando
     
     
     
    Le même endroit sous 2 angles différents, arrivée TS2 Polzone-Cima Bianca
     
    La piste 4 Vilminore en début d'après-midi, elle est pour moi toute seule.. ou presque !
      
    Départ du TS3 Corna Gemelle-Ferrantino dans l'après-midi attente = 0 !
     
    Dernière descente, on aperçoit au fond à l'ombre le village de Colere
    En premier plan le bassin pour la neige de culture
     
    Dernier regard sur cet endroit plein de charme !
     
    En descendant à la sortie du Val Scalve juste avant Darfo-Boario Terme
     
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