Nous voici partis pour une petite rando tout près de chez nous sur la commune de Castell'Arquato pour profiter des couleurs de l'automne.
Luigi mon mari est tombé et s'est cassé le poignet, il est plâtré pour 6 semaines, cela limite donc les possibilités, plusieurs projets de randos "soutenues" dans les Alpes sont reportés mais cela n'empêche pas des randos plus modestes sur des routes goudronnées ou non.

Au milieu de la photo la partie grise est un plan d'eau qui est à sec comme beaucoup de rivières de notre région qui est touchée par une sévère sécheresse. L'hiver dernier a été assez sec tout comme le printemps, l'été et cet automne.

La plaine du Pô au fond

Le très beau village de Castell'arquato.

Du côté des collines, c'est le massif des Appenins.

Notre balade nous mène sur une crête. 

Cette crête domine la zone des  calanchi di Monte "La ciocca", des pentes très ravinées.
Cette zone fait partie de la Riserva naturale geologica del Piacenzano (voir ici et là en italien) 
On y a trouvé en 1897 et en 1986 des ossements de baleine.

La route suit la ligne de crête. Un vent chaud de type Foehn se lève et se fait de plus en plus présent.
Nous apprendrons ensuite que c'est dû à la tempête qui a touché l'Europe Centrale en ce dimanche.

La vue est panoramique on devine au loin les Alpes

Les calanchi sont très pentus.

On trouve plusieurs zones de ce type dans cette vallée (Val D'Arda)

Harmonie d'automne

Dépaysement total sur cette portion du chemin on pourrait se croire sur une côte !

En bas de cette vigne notre chemin rejoint une route goudronnée
qui va nous permettre de rejoindre notre point de départ.

C'est moins intéressant pour la marche......

.......mais cela nous permet d'avoir une très belle vue sur Castell'Arquato.

D+ 150 m  7 km environ effectués en 1 h 30

Nous voilà repartis en province de Bergamo dans les Alpe Orobie, toujours dans la Val Seriana dans un secteur où nous sommes déjà passé rapidement en voiture et où nous n'avons encore jamais randonné. 

L'accès se fait par Bergamo, on remonte la Val Seriana et on bifurque vers Clusone. On passe Castione della Presolana avant d'arriver au Passo della Presolana. Le tourisme s'est développé dans cette vallée dans les années 1930, Castione delle Presolana devint un lieu de villégiature de riches industriels et hommes politiques, on remarque de nombreuses maisons bourgeoises avec de grands parcs de cette époque. Plus tard dans les années 1950/1960 un tourisme plus "démocratique" s'est développé.

Cliquer sur la photo pour la voir en grand format
Nous avons choisi une rando en boucle qui part du Passo della Presolana.
On commence sur le sentier 315/316 puis on passe sur le 319 A et enfin le 319. Le D+ prévu est d'environ 500 m.
On a préféré ne pas être trop ambitieux car je ne suis sûre d'être en grande forme. Topos : Sentier 315 , Sentier 319 

 Col de la Presolana à 1297 m. L'hiver il y a une petite station de ski. 
De l'autre côté du col c'est la Val di Scalve que nous connaissons bien été comme hiver.
Sur le vaste parking de nombreux randonneurs se préparent.

Point de départ. 9 h 30  Beau temps, température 11 °C, pas de vent.

On démarre par une piste.

Qui laisse place rapidement à un large sentier.

Au milieu des bois un panneau signale une trincea (tranchée) datant de la 2 ème guerre mondiale.

Après 40 mn de montée on sort des bois et on découvre les sommets du massif de la Presolana.

 Le Monte Visolo (topo ici) est une belle et longue rando qui nous tente, à envisager une autre fois,
très beau temps sans chaleur et bonne forme physique indispensables (D+ 1000 m).

Nous atteignons le refuge Baita Cassinelli (1568 m)

Peu après le refuge de nombreuses indications nous laissent perplexes. Il n'y a pas les numéros des sentiers et les certaines indications ne sont pas sur les topos que nous avons consultés la veille !!! Nous nous engageons sur un sentier mais rapidement nous rebroussons chemin car ça descend alors que l'on doit monter ! 
 Nous avons imprimé un bout de carte (photo du début du reportage) qui nous permet de nous repérer et finalement on trouve le bon sentier qui est légèrement plus haut.

Après une petite montée, nous rencontrons encore des difficultés à trouver le bon sentier, les marques de peinture ne sont pas très visibles et il y a de nombreuses traces de sentier (de bétail sans doute) qui induisent en erreur. 
Finalement on retrouve notre route sur un sentier balcon très agréable avec vue dégagée sur le Passo della Presolana d'où nous sommes partis et au fond le Monte Pora une autre petite station de ski.

La grosse perturbation des derniers jours a laissé un saupoudrage de neige
sur les sommets du massif de l'Adamello-Presanella, visibles tout au loin à gauche. 

Une dernière petite montée et nous changeons de versant. 

De jolis alpages avec au milieu la malga (chalet d'alpage) Presolana

Sur la même photo zoomée on distingue un col, le Passo Olmo et derrière des sommets qui se trouvent
dans le secteur où nous étions lors de la dernière sortie aux 5 Laghi à Valgoglio (voir ici).

Nous avons perdu du temps avec les allers-retours involontaires il est midi pause pique-nique au milieu des alpages avec vue panoramique. Nous sommes à environ 1800 m. Au dessus de nous le Pizzo di Corzene (2012 m), la photo écrase beaucoup c'est très raide !

Devant nous le Monte Cornetto (1786 m) et  au fond Clusone et la Val Seriana.

Monte Cornetto, formes calcaires caractéristiques de la région.

C'est parti pour la descente.  

Le sentier est très agréable !

Le colle (à ne pas confondre avec le passo !) della Presolana est en vue. 

Colle della Presolana 1698 m.
Un parcours (à pied ou en VTT) dit Via del latte (la route du lait) est balisé partant de Rusio hameau de Castione et arrivant au Passo della Presolana en traversant les alpages et passant par plusieurs chalets d'alpage.

Il ne reste plus qu'à rejoindre le Passo que l'on distingue au loin.
entre 2 sapins j'aperçois....un renard !

Nous sommes en septembre .....colchiques dans les prés c'est la fin de l'été !
Nous sommes interpellés par un homme d'un certain âge assis au bord du sentier.
La discussion s'engage rapidement c'est un local de Clusone pour qui la montagne c'est tout, il nous raconte sa vie, en rajoute certainement un peu....un vrai personnage !!! Au final une belle rencontre, dans la région les gens parlent facilement et sont passionnés par leurs montagnes.

Fin de la descente, on retrouve les sommets du massif de la Presolana.
La face Sud de ce massif est imposant mais tout de même beaucoup moins que la face Nord qui domine le domaine skiable de Colere comme on peut le voir sur la photo ci dessous (cliquer dessus pour la voir en taille réelle)

La boucle est bouclée, nous sommes revenus à notre point de départ.
Dernier regard sur le versant que l'on vient de descendre.

Le Monte Cornetto et le colle della Presolana, on distingue bien la clairière où nous sommes descendus.

Bilan  :
Une belle rando pas difficile que nous avons fait avec plaisir malgré les petits problèmes de balisage (c'est vraiment récurrent !). Compte tenu des erreurs d'itinéraire nous avons dû faire un peu plus que prévu en dénivelé soit environ 600 m de D + et D -. Le secteur nous a beaucoup plu c'est vraiment très joli et il y a de nombreuses possibilités de rando. Cependant il faut garder à l'esprit que c'est un endroit très exposé au soleil toute la journée donc à réserver pour le printemps et l'automne.

A l'arrivée j'ai eu une belle "surprise" mes chaussures que je savais déjà assez usées ont rendu l'âme, la semelle Vibram est percée et on voit bien la mousse qui est dessous ! Le matin au départ nous avions jeté un coup d'oeil au chalet boutique situé (très judicieusement !) sur le parking qui exposait un vaste choix de très belles chaussures avec une belle remise de fin de saison. Après essayage j'ai trouvé les dignes remplaçantes de mes chaussures, marque Dolomite semelle Vibram modèle de moyenne/haute gamme (modèle ici ) !

Cette rando était initialement prévue le 15 août, mais un méchant virus en a décidé autrement....me pensant remise de cet épisode, nous décidons de partir en semaine pour la Val Seriana, histoire de changer pour ne pas toujours aller au même endroit tout en restant dans les pré-Alpes bergamasques, région de vraie montagne la plus proche de chez nous (environ 2 h de route). 

La rando choisie est un grand classique de la région, elle mène à un complexe de 5 lacs artificiels aménagé dans les années 1920, au tout début du développement de l'hydroélectricité en Italie et toujours en fonction. 

Mon état de forme est une grande inconnue, donc on tente cette randonnée qui comme toutes celles de cette région a un gros dénivelé (environ 1000 m) sans savoir jusqu'où on ira, on se dit qui ne tente rien n'a rien....!

Au dessus du village Valgoglio nous nous garons près de la centrale d'Aviasco.

Parking payant ce n'est pas courant en montagne, le prix est raisonnable (5 € par jour).

C'est le tracé beige que nous devons suivre (2 ème sentier de la liste)
Cliquer sur la photo pour l'avoir en taille réelle
J'ai bien fait de  faire cette photo car ensuite nous allons avoir quelques soucis avec le balisage et nous n'avons pas de carte, j'ai juste mémorisé un topo la veille au soir (ici)
En Italie il n'y a pas d'IGN et ce n'est pas toujours facile de trouver des cartes papiers, la solution serait d'avoir un GPS et de charger dessus les cartes dispos sur internet le CAI de Bergamo assure ce service.

La centrale est une vraie oeuvre d'art !

Départ à 10 h 15 dans les bois, il fait encore assez frais 16 °C, nous allons avoir 2 points de repère fixes :
un téléphérique de service de l'ENEL (EDF italienne) et une conduite forcée.

Assez vite nous réalisons que nous n'allons pas sur le bon sentier, demi tour, on a raté un carrefour.
Le bon chemin nous amène à un autre parking au lieu-dit Bortolotti, où nous aurions pu nous garer et gagner 200 m de dénivelé GRRR..... le topo n'est pas très clair là dessus !

 On reprend sur le bon chemin,(à partir de là le balisage sera très correct) qui comme très souvent
dans cette région est goudronné et/ou bétonné pour l'accès aux bois qui sont exploités.

On passe devant une très belle maison récente avant de s'enfoncer dans les bois.

Un oratoire très récent (2012) juste après la maison. 

Surprenante nature !!!!
Les bois sont entretenus, la montée progressive et à l'ombre est agréable.

Nous passons une clairière d'où une piste part vers un chalet d'alpage (Baita di Monte Agnone) visible sur cette photo.

Le sentier se fait plus raide, et suit toujours la conduite forcée. 

Un beau chardon "Baromètre" avec un papillon, sinon très peu de fleurs mais c'est un peu normal on est fin août et il a fait très chaud cette année. Très peu d'animaux aussi, j'ai juste vu un rapace tourner autour dessus de moi, sinon pas d'oiseaux entendus dans les bois et aucun cri de marmotte, pas vu de terrier non plus.

Il est 13 h 15 et nous arrivons au premier replat en contrebas du Lago Sucotto.  On est à environ 1800 m.
Il y a plusieurs bâtiments de service ENEL, les fenêtres sont ouvertes il y a du personnel dedans.
Nous décidons de pique-niquer près de la gare amont téléphérique ENEL.
Je suis assez fatiguée, la montée dans les bois a bien été mais ensuite j'ai peiné.

Face à nous, la montée qui mène au lac suivant le Lago Nero, on devine le sentier à droite de la conduite,
ensuite il passe dessus et continue à droite le long de la conduite. 
Il y a un 2 ème tronçon au téléphérique avec une toute petite cabine.

La montée est plutôt raide  !

On arrive enfin sur un replat.

La capanna Giulia Maria 

 Le refuge Capanna Lago Nero (1945 m) est installé dans de vieux bâtiments ENEL au bord d'un lac sans nom.

Nous sommes au pied du barrage du Lago Nero, j'aurai aimé y aller il ne reste que 70 m de dénivelé mais je n'ai plus de force, je pensais que le pique-nique m'aurait donné un coup d'énergie mais non je n'arrive plus à avancer.
Comme si j'appuyais sur l'accélérateur d'une voiture et qu'elle reste à petite vitesse.

Et puis il est 15 h il y a encore toute la descente à faire et contrairement à ce que l'on pense la descente c'est aussi fatiguant, donc c'est décidé nous n'irons pas plus loin, nous avons déjà fait beaucoup, le virus m'a bien plus affaiblie que je ne pensais, il va falloir du temps pour récupérer la forme !

Allez c'est parti pour la descente !

Une jolie portion panoramique, on voit où l'on doit arriver, oui là tout en bas.... où il y a des prés !

Arrivés à la clairière qui se trouve à mi parcours nous avons l'honneur de voir le téléphérique en marche,
les employés descendent, ça doit être la fin de leur service.

Bon, pas facile à voir ! Elle est toute petite  à vue de nez capacité 5/6 personnes au grand maximum. 

La descente est bien loooongue, on prend notre temps...nous arrivons à 18 h au parking !

Bilan :
Une belle rando avec un gros D+ (1000 m) mais avec un goût d'inachevé, le tour des 5 lacs est certainement super à faire mais en une journée c'est très long, peut-être à envisager avec une nuit au refuge. Je reste toutefois très contente de ce que j'ai fait même si j'ai plus marché avec ma tête qu'avec mes jambes !

Pour finir ici une très belle vidéo réalisée avec un drone survolant les 5 lacs en hiver (mais sans neige !)

Après 2 jours de mauvais temps, la météo encore incertaine n'incite pas à de longues sorties aussi nous optons pour une balade facile avec un D+ de 400 m environ idéale en demi-journée. 

Nous sommes déjà venus à la Revirette en 2010 mais par le sentier qui part du barrage du Chevril. J'ai également fait cette balade depuis le Villaret du Nial dans les années 90 avec mon père.

Le départ se fait au Villaret du Nial, hameau de Tignes situé au dessus du lac du Chevril.

Le lac du Chevril et le barrage de Tignes. 

Début du sentier avec une passerelle pour traverser le torrent de la Sassière.

Le sentier est une longue diagonale qui monte sur un versant herbeux. 

Nous atteignons l'alpage de la Revirette après environ 40 mn de marche.
Vue panoramique sur le lac du Chevril, Bellevard et Tovière au fond.

Pile en face, Tignes le lac.
Au fond on aperçoit la Grande Casse et d'autres sommets enneigés par le mauvais temps des jours précédents 

Les chalets d'alpage de la Revirette. Les structures (murs et toitures) sont bien entretenues.
Certains sont fermés à clé d'autres sont ouverts et là ...

A l'intérieur c'est un peu le bazar....on remarque 2 lits clots en bois encore en état ou presque ...

Nous laissons les chalets pour nous diriger plus un peu plus haut. 
Face à nous l'ensemble des Rochers Rouges, tout à droite une pointe bizarre m'intrigue.

Le voici en zoom, à ce jour je n'ai pas encore trouvé son nom ...

Quelques installations EDF qui font partie du complexe du barrage de Tignes.
Des conduites souterraines passent ici. De la Revirette un trop plein s'écoule dans le lac du Chevril.

Le Dôme de la Sâche et le Mont Pourri ne veulent pas se découvrir !

Un sentier permet de parcourir tout le versant.

Vue plongeante sur Tignes le lac.

J'aime bien cet endroit peu fréquenté, avec vue panoramique.
Le versant étant au soleil presque toute la journée, à éviter les jours de grande chaleur !

Retour facile et rapide par le même sentier.

Voilà une activité inédite pour nous. Tous les ans l'Association Vie Val d'Is et son collectif Ecomove organisent une journée de l'environnement avec ramassage des déchets sur les pistes et aux abords des remontées mécaniques. Cette année c'est le secteur Solaise qui va être nettoyé.

Rendez-vous à 8 h 45 au pied de la télécabine de Solaise pour inscription et distribution du matériel
et constitution des groupes. 

Chaque participant reçoit un badge, une paire de gants, un grand sac poubelle et un plus petit pour la récolte des mégots, le tout dans la bonne humeur. Café et croissants sont à disposition !
L'association attendait environ 70 personnes il y en 124 un record de participation !

La constitution des groupes se fait assez harmonieusement suivant les capacités de chacun, les familles sont plutôt dirigées vers le front de neige, le lac de l'Ouillette et le secteur Madeleine. Les bons marcheurs choisissent le Plan de Solaise et les secteurs Glacier et CugnaÏ.
Nous avons choisi CugnaÏ, c'est un secteur que nous aimons bien, les places sont limitées à 8 car il y a 2 véhicules
4 x 4 pour nous acheminer sur place. Pour chaque groupe il y a 2 responsables. Membres de l'association, ils dirigent les bénévoles et récoltent les sacs pleins.

Tout d'abord nous montons à la tête de Solaise avec la télécabine, ouverte plus tôt pour l'occasion.
Sur la photo ce sont les responsables de notre groupe.

Nous sommes ensuite acheminés sur le haut de la piste de CugnaÏ avec 2 véhicules 4 x 4. 
Nous écoutons attentivement les consignes des responsables.

Notre mini groupe Luigi, Hélène, Jacques et moi-même commencerons ici.
Les 4 autres personnes du groupes montent un peu plus haut avec un 4 x 4, ils devront atteindre
la gare amont du télésiège à pied car il y a un névé et le 4 x 4 ne passe pas.

Nous sommes à environ 2800 m le secteur est très minéral, les déchets sont assez faciles à repérer.
Dès le début nous trouvons pas mal de choses : pour moi ce sont des bouts de bois, des jalons, un stylo, des bouteilles en plastique et en verre, un briquet, des rondelles et des morceaux de bâtons de ski, des bouts de corde.
Pour Jacques c'est le gros lot un i-phone !

Bizarrement il n'y a presque rien sous le télésiège. La piste desservie par ce télésiège est assez difficile (rouge)
et ce secteur n'est pas toujours ouvert donc moyennement fréquenté.

On trouve plus de choses dans les creux et le lit des torrents, les déchets s'y trouvant bloqués.

On ramasse quelques mégots près de la gare aval du télésiège et toujours beaucoup de bois un peu partout.
Les 4 x 4 redescendent lentement et on peut décharger une partie de notre récolte dans leur benne.

Dans l'herbe il est moins aisé de voir les déchets. Ils sont aussi différents plus de plastique (rondelles, emballages)

En fin de matinée tous les déchets de notre groupe sont rassemblés.
Nous redescendons par la télécabine de Solaise.

Les "butins" de chaque groupe sont regroupés et exposés ensuite au centre de la station place des Dolomites. 


Tous les déchets sont rassemblés, la balance en place pour la pesée.

 Le repas est offert aux ramasseurs bénévoles.
Nous avons l'honneur de partager le notre avec le journaliste de Radio Val d'Isère.

Ensuite vient l'heure de la pesée, groupe par groupe.

Le total sera de 689 kg (dont 100 kg de jalons) + 2 kg de mégots.

Les déchets les plus insolites : une assiette à pizza, une kippa, un préservatif neuf, une flasque, 2 téléphones portables, une pile de téléphone, un balai, des crânes (mouton ?, chamois ?) 2 mâchoires (mouton ?), un objet métallique pour moudre (du cannabis ?) Manquent sur la photo (rajoutés ensuite) : un cadre de plaque d'égout, des lunettes de vue, un dessus de chaise, un flotteur de pêche, des clés, ... 

Dans l'après-midi plusieurs animations/sensibilisations principalement destinées aux enfants sur le thème du tri sélectif et le recyclage étaient prévues.

Voilà une journée un peu particulière, j'ai bien aimé participer, l'ambiance était sympa les gens se parlaient facilement entre eux et on a le sentiment d'être (modestement) utile !

Pour plus de précisions : 

Article sur la journée site de radio Val d'Isère : ici

Vidéo Résumé de la journée site de radio val d'Isère : là

La météo étant incertaine nous optons pour une balade facile mais insolite.
Montée au sommet de Bellevarde depuis Val d'Isère par le Téléphérique l'Olympique dès son ouverture.

Mon neveu Grégoire, sa maman Hélène (ma soeur), nos amis Jacques et Marie-Noëlle et Luigi.

Nous descendons le secteur Bellevarde par une piste carrossable. 
L'orage de la veille a laissé un saupoudrage de neige sur le haut des sommets de la Grande Motte et de la Grande Casse. Un coup de blanc qui (au moins visuellement) fait du bien !

L'aiguille de la Grande Sassière n'est pas en reste !

Près du TSD Tommeuses nous arrivons au départ de la Vallée Perdue.
Il s'agit d'une sorte de canyon creusé par le torrent de la Tovière.

D'abord assez large,

le vallon se fait rapidement plus étroit. De nombreux aménagements (passerelles, mains courantes) ont été apportés.
Nous avons déjà parcouru ce vallon à pied mais à la montée et il y a une dizaine d'années environ.

Une des parties plus étroites, le sentier passe désormais en hauteur et non dans le lit du torrent comme avant.

La fin de la descente est plus douce et se prolonge dans les bois avant d'arriver à La Daille.
La météo a finalement bien tenu, la dégradation annoncée prévue n'ayant lieu qu'en milieu d'après-midi !

Bilan : 

D - 860 m
D + 5 m
6 km

Une balade facile mais très plaisante ! 

En hiver ce vallon est un hors-piste facile et ludique, de nombreux moniteurs y emmènent leurs clients. La neige comble le fond du vallon et on passe entre les rochers. Suivant l'enneigement il faut parfois déchausser les skis, passer les skis d'abord et glisser en mode "toboggan" !

Voici une descente plutôt acrobatique effectuée par Léo Taillefer un skieur free-rider virtuose de Val d'Isère.

Une autre rando classique de Tignes déjà effectuée mais peu importe chaque année les conditions sont différentes. 
Très beau temps ce matin avec des températures presque élevées pour l'altitude.

Nous profitons du TSD Palafour qui fonctionne gratuitement pour piétons et VTTistes pour gagner un peu de dénivelé.
Vue sur la Grande Motte et la Grande Casse depuis la gare amont du télésiège.

Il nous faut redescendre de 150 m environ pour rejoindre à Beau Plan le départ du sentier du col de la Tourne. 

Le massif de l'Aiguille Percée, les mini Dolomites de Tignes !

La montée est aisée, on trouve un névé juste avant le col.

Quelques beaux edelweiss au col. En fait chaque petit rond au milieu est une fleur.

Le vallon de la Tourne, le ciel change très rapidement de couleur (!) avec de nombreux nuages. 
Nous  descendons assez rapidement ce vallon très minéral.

La pluie (assez faible) fait son apparition nous incitant à continuer rapidement.
Nous trouverons juste après le grand éboulis un endroit pour pique-niquer à l'abri
du vent et de la pluie au pied d'une falaise. 

La pluie ayant cessé nous passons le lac du Grattalu et nous dirigeons vers le col du Palet.

Bataille de marmottes au proximité du sentier. Une continue à "chercher" l'autre,
ça dure un certain temps avec plusieurs affronts.

Puis lassée la marmotte attaquée s'éloigne et l'autre finalement comprend et renonce !

Petite pause au refuge du Palet pour boire un café, mais une bonne averse orageuse nous "obligera"
à rester une bonne heure à l'abri en dégustant une bonne tarte aux myrtilles.

L'éclaircie venue nous repartons, l'averse a provoqué un beau saupoudrage de neige
sur la partie haute de la Grande Casse. Nous retrouverons quelques gouttes encore dans la descente sur Val-Claret.

Départ Gare Amont TSD Palafour 2566 m
Beau Plan 2420 m  D - 146 m
Col de la Tourne 2686 m D+ 266 m
Carrefour 2503 m D- 183 m
Col du Palet 2652 m D+ 149 m
Tignes Val Claret 2100 m D- 552 m

Bilan  : D+ 415 m D- 881 m

Arrivés depuis peu à Tignes et avec une conditions physique moyenne nous choisissons pour notre première rando un grand classique, le col de la Leisse.

Départ Tignes Val Claret à 2100 m. La canicule sévit en plaine et en altitude il ne fait pas vraiment frais donc départ à 8 h 30 avec 12 °C.

Le sentier débute par une longue montée régulière le long du TSD Bollin.

Laissant sur la gauche le sentier du col de Fresse, nous continuons vers le col de la Leisse
avec une large vue sur la Grande Motte.

Après un bon replat, le sentier se fait un peu plus pentu jusqu'au col.

Arrivée au col 2758 m. c'est un des points de passage facile entre la Tarentaise et la Maurienne.

Du col on peut atteindre le refuge de la Leisse (1 h 30), puis celui d'Entre deux Eaux (3 h 15).

Gros plan sur la Grande Motte.
Le glacier est en piteux état, l'explication est simple : un hiver peu enneigé, un printemps doux et de grosses chaleurs en juin, sans compter le réchauffement climatique qui n'est plus à démontrer. Le glacier a perdu beaucoup d'épaisseur les dernières décennies.

Le téléphérique est fermé pour travaux pour toute la saison estivale, le domaine skiable est donc restreint.
La clientèle su ski d'été est essentiellement constituée d'équipes, de ski-clubs, d'amateurs de snow-park et de quelques skieurs individuels.

 Au col près quelques mots échangés avec un trailer on attaque la descente.

Il n'y a qu'un seul névé à traverser et encore il est tout petit !

Je descends tranquillement et tout d'un coup je vois un oiseau s'envoler (avec un cri très bizarre)
juste devant moi puis se poser sur des rochers plus loin

Vous ne voyez rien ???? C'est pas évident du tout la bestiole est un as du camouflage !

Une petite aide, vous ne voyez toujours rien ????

Et voilà c'est un lagopède, c'est la 2 ème fois que j'en vois un et la première fois c'était presque au même endroit !

Une autre photo de Luigi où on distingue la tache rouge que cet oiseau possède au dessus de l'oeil.
En hiver le lagopède est complètement blanc.

Ce joli vallon est trompeur au bout de cette prairie se trouve des falaises absolument infranchissables,
en hiver il y a des panneaux pour en informer les skieurs hors-pistes, plusieurs s'y sont déjà fait piéger !

Juste avant d'arriver à la station nous sommes témoins de "chamaillage" de marmottes !

Les 2 protagonistes au repos !

D+ 660 m environ montée en 2 h descente en 1 h 30 (nombreuses pauses photos et marmottes !)

Toutes les photos peuvent être vues en grand format en cliquant dessus.

Pour notre première sortie d'été dans les Alpes nous avons choisi  une rando assez facile dans le val di Scalve.
Ce coin des pré-alpes bergamasques appelées aussi Alpe Orobie a l'énorme avantage d'être accessible en journée depuis chez nous et malgré des altitudes somme toute modestes on y trouve des paysages et une vraie ambiance montagne.

 Le 2 juin est un jour férié (fête  de la République) et comme cette année ça tombe un vendredi, il y a a un pont du coup ça fait aussi beaucoup de monde sur la route.....on mettra plus de temps qu'à l'ordinaire aussi nous commençons à marcher assez tard.

Si dans la plaine il faisait beau et chaud, le temps est couvert en montagne avec des nuages d'orage accrochés sur certains sommets. Il fait ni chaud, ni froid autour de 20 °C, pas de vent.

Le départ se fait depuis le village de Nona (1340 m), hameau de la commune de Vilminore.

Profil du sentier ici

Le début se fait sur une piste dans les bois.

Bois et clairières s'alternent.

Puis on sort des bois et notre objectif le Passo della Manina est déjà visible. 

Nous croisons un petit groupe de personnes qui descendent, c'est très varié il y des familles avec enfants,
des jeunes, des personnes âgées. Nous comprendrons plus tard pourquoi.

Nous arrivons à Cà Rosse un ensemble de bâtiments anciens.
Nous dépassons rapidement ces vestiges d'une ancienne mine, car ça tonne au loin et le ciel s'assombrit. 

C'est un vrai sentier au dessus de l'ancienne mine et je repère rapidement quelques marmottes.

Pas trop farouche d'ailleurs !

Nous croisons 2 hommes âgés (des locaux) qui engagent la discussion avec Luigi.
"Ah mais vous montez tard !" ils nous apprennent qu'une messe était dite plus tôt à la chapelle du col,
le groupe que l'on a vu descendre étant l'assemblée de cette messe.
S'en suit une discussion sur d'où l'on vient, où l' on va en montagne etc ..... 

Le col (Passo della Manina 1799 m) est ensuite assez rapidement atteint, puis la chapelle.

La chapelle est assez insolite elle est à double face.
Sur chaque façade il y a une porte et dedans il y a 2 autels qui sont dos à dos, face à chaque entrée.
Pause pique nique à la chapelle puis il commence ....à pleuvoir !

Là ça ne se voit pas sur la photo mais il pleut.
C'est un nuage donc on attend qu'il passe à l'abri devant la chapelle.
Vue sur l'autre versant du col le village de Lizzola dans la valle Bondione.

Un petit domaine skiable est visible sur la gauche, nous sommes intrigués par la présence de nombreux lampadaires, pour du ski nocturne ?

Le nuage passé une belle éclaircie nous permet de découvrir un peu mieux les sommets environnants.

Il y a encore beaucoup de neige au loin.
Le sentier est le sentiero delle Orobie orientale qui traverse le massif homonyme en 8 étapes
allant de refuge en refuge c'est assez costaud, les étapes sont longues.

Côté val di Scalve on a une vue sur le massif de la Presolana
et sur le domaine skiable de Colere où nous allons régulièrement en hiver.
Avec l'éclaircie nous amorçons la descente.

Gelpi Piero, di Vilminore, qui morto l'11 dicembre 1877 dall'éta d'anni 46 d'all alpestre mortale gelo lo colpi

Cette stèle rappelle que Piero Gelpi est mort de froid à 46 ans le 11 décembre 1877. Que faisait cet homme en montagne en plein hiver ? Mineur ? Chasseur ? en transit entre les 2 vallées ? On ne sait pas ....

Une cavité minière encore ouverte, nous apprendrons ensuite que la plupart ont été dynamitées
et inondées pour les rendre inaccessibles.

Celle-ci semble encore ouverte.

Nous nous approchons des bâtiments de Case Rosse.
Nous sommes accueillis par le gardien du refuge privé qui est géré par une association le GAC (Gruppo alpinistico Celadina ). Il nous donne de nombreuses informations sur les mines. Elles ont fermé dans les années 70.
Fer et manganèse étaient les minéraux extraits de nombreuses galeries qui vont jusqu'à 300 m sous la montagne. 

De nombreuses installations ont été démontées il ne reste plus que certains bâtiments.
Des téléphériques en bois permettaient de descendre le minerai dans la vallée. Photos d'époque ici

Le refuge Case Rosse est ouvert en été mais aussi l'hiver, le 31 décembre si la météo le permet, la montée vers le col de la Manina est éclairée de torches. En ski de rando ou en raquettes des membres du groupe GAC montent de nuit à la chapelle où la messe est dite à minuit par le curé de Colere !

Alpage et au fond les dents de la Presolana

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Comme il est encore tôt nous allons à Colere pour voir si le musée des mines serait ouvert.
En fait il est officiellement fermé en ce jour férié mais la porte est ouverte et nous avons pu rentrer et visiter car un petit groupe du CAI (Club Alpino Italiano) était là pour préparer une visite avec un bénévole du musée.
Ce monsieur  (déjà vu sur les pistes à Colere d'ailleurs) nous a très gentiment dit que l'on pouvait suivre ses commentaires et visiter avec eux. Un coup de chance, nous l'avons grandement remercié.On peut aussi visiter des mines mais c'est à 15 km de là à Schilpario. Les 2 visites peuvent être couplées et guidées avec un accompagnateur, certainement très intéressant, à faire une prochaine fois !