Cette année beaucoup de randonnées familiales en demi-journée, la plupart ayant déjà été effectuées les années précédentes je ne m'attarderai pas sur les itinéraires et ce seront plutôt des reportages photos sauf 2 sorties plus longues qui seront plus développées.

Cliquer sur les photos pour accèder aux reportages

 Un grand classique pour s'"échauffer", une rando facile et variée (bois, alpages, lac)
qui fait une boucle au départ de Tignes Le Lavachet.

 
Avant de rentrer dans le bois de la Laye, jolie vue sur l'Aiguille de la Grande Sassière et le lac du Chevril. 

Nous retrouvons les ancolies sur le bord du sentier tout juste écloses, le bleu est encore timide,
certainement une conséquence du  printemps frais et prolongé.

 
Arrivée à la Croix de Combe Folle, superbe belvédère sur le las du Chevril, le barrage de Tignes
et au fond le massif du Mont-Blanc

Il fait bien chaud en cette mi-juillet 23 °C au milieu de l'après-midi , à 2100 m d'altitude c'est beaucoup ! 
Nous décidons donc de partir assez tôt (enfin c'est pas l'aurore non plus il est 7 h 45 !) afin de profiter de la fraîcheur toute relative du matin pour le col du Palet une  randos très classique voire incontournable de Tignes, 

Pour changer au lieu de monter directement depuis Val-Claret par la piste "Carline", nous empruntons
le sentier qui passe par la Croix de Lognan. La montée y est moins raide et bien plus agréable !
Le ciel est immaculé, le lac de Tignes d'huile, grande impression de sérénité.

Dôme de la Sache et massif de l'Aiguille Percée.  

Bien peu de monde à cette heure là, nous croisons un trailer avec qui nous échangeons,
d'après lui il fait déjà chaud pour courir, il aurait dû partir plus tôt !
Il y a encore de nombreux névés.

Nous passons rapidement le col du Palet nous aller à 5 mn plus loin au col de la Croix des Frêtes,
afin de découvrir la face Nord de la Grande Casse.
Grande Casse, Epena, Grand Bec.

De l'autre côte le sommet de Bellecôte et au premier plan l'aiguille pointue de l'Aliet.
 Ce vallon descend vers Peisey-Nancroix.

Le lac de Grattalu, avec en toile de fond le Mont Pourri et le Dôme de la Sache.

Retour vers le col du Palet.....

.....où une marmotte nous nargue ! 

Panorama sur les Alpes Grées.

Et vers le col de l'Iseran. 

Petit clin d'oeil à mon fils Raffaele, depuis son plus jeune âge nous avons fait
de nombreuses photos devant ce panneau !

Une envie de passer la journée en montagne pour le 15 août nous mène une fois de plus dans le très beau Val di Scalve dans les pré-alpes bergamasques, les possibilités de rando y sont nombreuses et nous sommes loin d'avoir tout exploré !

Après quelques recherches sur internet nous choisissons un secteur (le fond de la vallée) et 2 randos ayant le même départ, nous choisirons une fois sur place suivant les conditions car la météo annonce nuages et orages dans l'après-midi.

Il nous faut presque 3 h pour arriver à destination, beaucoup de circulation en ce jour férié... !
Il faut remonter toute la vallée passer le village de Schilpario et continuer sur la (petite) route du Passo del Vivione.

Le départ de fait au lieu-dit Cimalbosco (1550 m) où se trouve un refuge (Rifugio della Bagozza)
Les 2 randos que nous avons sélectionnées sont le Cimon della Bagozza (topo ici) et le Passo Valzellazzo (topo là).

Comme souvent dans cette région on démarre sur une route bétonnée dans les bois. 

 Rapidement on accède aux alpages.

 
La route devient empierrée et au loin on distingue très bien un ensemble d'aiguilles calcaires
surnommées les  "Dolomites" du Val di Scalve. 

Dans la prairie à 1710 m un monticule avec une statue moderne en bronze : la Madonnina dei Campelli.
La météo semblant pour l'instant assez clémente nous avons décidé de choisir la rando la plus longue.  

Le sentier 417 démarre juste en face de la Madonnina, et nous voilà devant une impressionnante paroi dolomitique.
Le Cimon della Bagozza est l'aiguille au milieu. Difficile de croire que c'est accessible en rando.
Sur les topos (ici et là) c'est coté EE (Escurzionisti Esperti) ce que l'on a déjà fait donc en théorie à notre portée mais nous allons avoir des surprises .....

Après une rapide traversée de la prairie, le sentier descend vers un petit lac le Laghetto dei Campelli (1680 m).

Ensuite le sentier se dirige vers une moraine.

On monte rapidement et une traversée va nous mener au pied d'un immense pierrier.

Pour donner un idée des proportions j'ai agrandi la photo précédente.
Dans les 2 cercles rouges 2 personnes en train de descendre.
(Petit rappel toutes les photos sont visibles en taille réelle en cliquant dessus).

Et c'est bien là que les difficultés vont commencer, au départ le sentier est assez tracé mais au fur et à mesure que l'on monte on le distingue de moins en moins. Des balises (marques de peinture parfois un peu décolorées car non récentes) et des cairns permettent tout de même de s'orienter.
Le vrai problème est la mobilité du pierrier : on monte de 1 pas et on descend de 2 c'est épuisant.....

Et plus on monte plus c'est raide...et en face les nuages se font plus présents.

Je crois que cette photo illustre bien la pente !

Lors d'une de mes nombreuses mini pauses je remarque cette campanule
qui a bien du courage au milieu de cet océan de pierres.

La sortie de la pente se fait par une sorte de cheminée étroite qui mène à un petit col
le Passo delle Ortiche à 2292 m.

Passé le col le sentier se poursuit sur une pente herbeuse, les nuages remontent le long des pentes depuis
la vallée de l'autre côté, la visibilité est limitée par moment nous sommes complètement dans les nuages.
Sur cette photo c'est le maximum de visibilité qu'on a pu observer.

Nous hésitons à poursuivre, nous sommes bien fatigués par la montée, il est 13 h nous décidons
de nous arrêter pour manger sur un recoin abrité du sentier. Alors que nous finissons notre pique-nique un coup de tonnerre retentit au loin, la question de continuer ne se pose même plus, descente immédiate.

Crédit photo : Max Lussana Site web du CAI (Club Apino Italiano) Bergamo 
Sur cette photo le sentier entre le col (Passo delle Ortiche) et le sommmet (croix) est signalé
par des petits points rouges et le point maximum (2350 m environ) que nous avons atteint par le gros point vert.

Nous étions très près du sommet mais la montagne est une école d'humilité, prendre des risques inutiles
n'a pas de sens, il faut savoir renoncer, être prudent et modeste.

Début de la descente, les nuages continuent de remonter de la vallée (Val Baione),
 voilà ce que l'on a pu en voir de plus ....autant dire pas grand chose !

Nous passons le col, changeons de versant et amorçons la descente côté val di Scalve. 
Le début très raide demande parfois de mettre les mains. 

Ensuite nous optons pour une descente "dré dans l'pentu" en se laissant entraîner par le roulement des cailloux, c'est finalement moins fatiguant et plus rapide que de vouloir suivre le semblant de sentier. A faire bien évidemment s'il n'y a personne d'autre sur le sentier et en observant une bonne distance entre nous. 

Au loin l'orage se déplace et semble s'éloigner...

Mais pas la pluie qui ,elle, avance droit vers nous, nous n'y échapperons pas !
Heureusement nous sommes déjà sortis du pierrier.
Sur cette photo il pleut déjà, nous enfilons rapidement nos vestes et enveloppons
les sacs à dos avec leur housse de protection.

 
La pluie n'a pas trop duré et c'est sous le soleil mais complètement trempés (malgré nos vestes)
que nous arrivons à l'alpage Campelli. 
Nous nous y arrêtons acheter du fromage. La vente se fait directement dans la cave d'affinage.
A 11 €/kg c'est plus que raisonnable pour un produit artisanal de qualité. 

L'orage est désormais sur le Cimon della Bagozza et les sommets environnants.
La pluie fait briller la roche calcaire et met en évidence le pilier d'angle (lo spigolo) du Cimon della Bagozza
où se trouvent des voies d'escalade très réputées (et très difficiles !)

Et voilà le beau temps est de retour sur tout le fond de la vallée.

L'orage continue sa route et est désormais vers Colere (là nous nous skions l'hiver).

Avant de prendre la route du retour, petite pause au centre de Schilpario, où nous prenons une glace ....au bar Cimon della Bagozza...ça ne s'invente pas et nous avons vu le nom du bar après !!!! 

En conclusion une belle journée en montagne, une rando vraiment costaud (D+ 800 m et une pente vraiment raide) que nous sommes fiers d'avoir faite même si nous ne sommes pas arrivés au sommet cela n'a aucune importance ! 

Comme il fait relativement chaud (23 °C à 2100 m c'est beaucoup !) nous avons opté pour une petite rando facile, (on a zappé la montée en empruntant la TCTovière) qui permet de profiter d'une vue panoramique à 360 °C.

Ciel limpide avec vue sur le massif du Mont-Blanc depuis la table d'orientation des Crêtes de Fresse 

La vaste zone "Bellevarde" du domaine skiable de Val d'Isère 

Toujours la zone Bellevarde avec en toile de fond :
A gauche l'Aiguille de la Grande Sassière, la Tsanteleina, et le vallon du Prariond.

Au cours de la descente nous faisons un petit écart pour aller visiter "notre" champ d'edelweiss.
Bien évidemment je ne vous dirai pas où il est mais de toute façon il est bien protégé car situé dans le parc National de la Vanoise. Découvert il y a 25 ans par hasard au cours d'un rando en s'éloignant un peu du sentier nous avons pour habitude d'y passer tous les ans. 

Ils sont toujours aussi beaux et nombreux !

Après 5 jours en altitude, tout le monde commence a être bien acclimaté, il est temps d'aborder une sortie à la journée. Direction Sainte Foy Tarentaise et le vallon de la Sassière pour aller au lac du Petit.
Nous avons déjà fait cette rando en 2012 (voir ici) et c'est avec plaisir que nous revenons dans ce très beau vallon sauvage et peu fréquenté. La météo est mitigée mais d'après les prévisions ça devrait tenir jusqu'en fin d'après-midi.

Départ au hameau de La Savonne (1771m)

Montée agréable par un sentier empierré, au fond le Mont Pourri et un ciel bien gris, il fait frais mais pas froid.

Après 45 minutes nous arrivons au hameau de la Sassière à 2050 m.

Nous traversons assez rapidement la partie plate du vallon pour aborder la montée vers le lac.

Le sentier est vraiment agréable, montée régulière au milieu des rhododendrons.

Une petite pause avant d'attaquer la 2 ème partie de la montée.

Les crêtes du Tachuy sont en vue, nous sommes proches du lac.
La présence d'un gros névé nous permet de passer en contrebas du passage escarpé équipés de câbles.

Et voilà le lac à 2400 m !( D+ effectué 630 m) 

Nous traversons le déversoir du lac pour nous installer sur une butte loin des autres randonneurs qui sont ....
...un peu bruyants !

Décor 5 étoiles pour notre pique-nique avec quelques gentianes acaules.
Il ne fait pas très chaud nous ne nous attardons pas trop. 

Descente sous le soleil (!)

Il y a encore beaucoup de névés. Au milieu le Bec de l'Ane.

Petit arrêt au refuge du Ruitor pour remplir les gourdes à cet insolite bachat courbe.

Enfin nous rejoignons le parking, le temps a bien tenu et si le ciel est devenu gris pas d'orage en vue.
Il arrivera bien plus tard dans la nuit !

Pour le weekend  nous avons la visite de ma fille Diane, qui est venue en voiture de Milan. Beaucoup de route en peu de temps mais le plaisir pour elle de retrouver la famille et Tignes, Après un samedi pluvieux, grand beau ce dimanche matin, nous partons pour une balade simple mais oh combien agréable dans le vallon de la Sassière. 

S'il n'y a qu'une balade à faire c'est bien celle-ci, paysage grandiose, dénivelé modeste et marmottes en pagaille !
Accessible à tous c'est la balade familiale par excellence.

Le vallon situé sur la commune de Tignes, est une réserve naturelle.
Il est dominé par 2 grands sommets, l'Aiguille de la Grande Sassière et la Tsanteleina.

C'est parti, il fait bon et le ciel est limpide ! Au fond  royale, la Tsanteleina 3602 m.

L'Aiguille de la Grande Sassière 3751 m
Même s'il n'est pas vraiment tôt (10 h), pas trop de monde pour l'instant, les gens démarrent assez tard !

 On ne se voit pas souvent alors on en profite pour papoter.....

....dans un cadre de rêve !

On arrive en une petite heure au barrage de la Grande Sassière.

Tout au long de la montée, nous sommes "surveillés" par de nombreuses marmottes,
comme cet adorable marmotton !

Retour par le sentier de gauche du vallon plus agréable que la route de droite.
Le ciel se moutonne de nuages, l'après-midi sera moins clément et Diane partira ..sous la pluie !

On continue dans la série "balade facile"(mais ça ne va pas durer ...à suivre !)
Hélène et Grégoire (ma soeur et mon neveu de 14 ans)  sont un peu moins entraînés que nous, du coup on zappe une partie de la montée en empruntant le TSD Palafour. A noter que c'est gratuit et que l'accès a été simplifié cette année, il suffit de retirer un bracelet-pass (valable une semaine) à la maison de Tignes. Par contre ça ouvre un peu tard (10 h). 

Encore une très belle journée !
Au fond les "2 grandes" (Motte et Casse) comme j'aime bien les appeler.
Vttétistes et piétons sont nombreux à emprunter le télésiège.  

Notre objectif est en vue, la célèbre Aiguille Percée.
On devine le sentier dans les alpages puis dans les gravières.

La montée dans la partie gravière est raide mais courte ! 

Ambiance minérale et "dolomitique" 

Au pied de l'Aiguille Percée

Il est préférable de contourner l'aiguille par le haut même si à vouloir on peut passer à travers. 

En face Tovière et Bellevarde et au fond très belle vue sur la Haute Maurienne.

 Une vue insolite (de profil) de l'Aiguille Percée.

De l'autre côté vue sur les Alpes Grées. 

Au pied de l'Aiguille sur l'autre côté. 

 Nous continuons sur les crêtes et montons vers la table d'orientation
pour découvrir une vision panoramique à 360 °.

Face à nous l'Aiguille de la Grande Sassière et la Tsanteleina.
En contrebas le lac du Chevril.

On pivote légèrement sur la droite pour découvrir Val d'Isère,
et au fond le vallon du Prariond et le col de l'Iseran.
En contrebas des crêtes on distingue très bien le sentier que nous allons emprunter à la descente.

On tourne encore un peu et voilà le lac deTignes Val-Claret dominé par Grande Motte et Grande Casse.

Enfin vue sur le Dôme de la Sache et au fond le massif du Mont -Blanc.

Le sommet du Mont-Blanc joue à cache-cache avec les nuages !

Après une pause pique-nique au pied des crêtes longue descente (on contourne le massif),
 d'abord dans la partie minérale puis dans les alpages.  

On avait envie d'une rando un peu plus "costaud" inédite, on n'a pas été déçus ....!
Une rando exigeante et un site exceptionnel ....pour vous faire mieux partager le récit et montrer de nombreuses photos le reportage sera en 3 volets : Montée, vallon, descente.

Cliquer sur la photo pour voir en grand  

L'endroit est confidentiel, il faut connaître, le sentier n'est pas indiqué, sur les cartes juste un tracé noir.
Sur internet l'endroit est signalé sur des topos de différents sommets du secteur : Pointe de Bazel, Pointe de Calabre, Roc de Bassagne. C'est notre ami Jacques de Val d'Isère qui nous a signalé cette rando tout en nous avertissant attention ça monte sec ! Pas de doute pour monter... ça monte 600 m de dénivelé sur la pente des Cavales comme introduction pour atteindre le Tenn de Rhêmes !

Le départ se fait depuis le pont Saint-Charles situé peu après Le Fornet (Val d'Isère) à 2056 m .
On suit d'abord le sentier très fréquenté du vallon du Prarion.
Il est 9 h le parking est presque vide et les randonneurs rares.
Il fait beau malgré quelques nuages accrochés aux sommets.

Passés les premiers lacets du sentier et avant de pénétrer dans les gorges de Malpasset
se trouve la très discrète bifurcation pour le Tenn de Rhêmes.
Pas de panneau, pas de marque de peinture, juste un sentier que l'on devine.
Je pense que c'est voulu ainsi pour que n'importe qui n'aille pas s'aventurer sur ce chemin escarpé.

On traverse rapidement un alpage puis le sentier tout de suite raide longe une barre rocheuse.

Il se poursuit sur une crête herbeuse.
En arrière plan le Pont Saint Charles, la route du col de l'Iseran, et tout au fond Val d'Isère.

Première pause. On a déjà gravi 300 m !
J'imite mon cousin l'écureuil (Et oui la marmotte et l'écureuil sont cousins !)
je grignote des fruits secs, c'est ce qu'il y a de mieux pour avoir de l'énergie.

Sur  la crête on observe de très nombreux et très gros edelweiss hauts sur tige.

Le sentier passe ensuite sous des petites barres rocheuses quand soudain juste
au dessus de moi apparaît un chamois !

Il nous a vu, mais il ne fuit pas et continue tranquillement en traversant la pente.

Sur cette photo entourés en jaune, le chamois et moi-même sur le sentier.
Après cet intermède animalier, la montée devient particulièrement fastidieuse dans les cailloux.

Enfin on aperçoit la sortie de cette montée en arrivant à un petit col à 2661 m.
Nous avons gravi 600 m en 1 h 30 avec 2 pauses !

La suite de cette rando va nous réserver de bien belles surprises.

Reportage suivant Tenn de Rhêmes # 2 Le vallon ici

Un petit col sans nom marque la fin de la rude montée et l'entrée dans le vallon suspendu du Tenn de Rhêmes.
Le sentier contourne de gros rochers, nous devons descendre ensuite sur un gros névé, passons une petite plaine et montons de nouveau sur le côté d'un petit sommet herbeux.

Tout cela se fait sous le regard du gardien des lieux : 

Installé sur une crête, il s'est levé nous a bien regardé puis s'est recouché !
Attention que les choses soient bien claires nous sommes ici chez lui et il tolère notre présence ....de loin !

On voit ici le névé qu'on a descendu tout à droite et la petite plaine avec un mini lac.
Au loin le signal de l'Iseran.

Fatigués par la montée nous faisons une pause au dos d'une butte herbeuse située au milieu du vallon.
sur une sorte de banquette naturelle bien à l'abri du vent.

Superbe coussin de silène acaule. Il y a peu de fleurs car on est déjà assez haut (2700 m environ)

A ma gauche les austères et inquiétantes parois de la pointe de Bazel hautes de 350 m
sur lesquelles se trouvent des voies d'escalade de très haut niveau.

Et face à moi le fond du vallon avec des nuages accrochés aux sommets.
Mais ces nuages sont particulièrement mobiles donc nous nous accordons du temps pour décider de la suite.

En peu de temps une éclaircie puis .... 

ça se dégage complètement et on repart !
Le temps peut très vite changer en montagne en mieux comme en pire il faut savoir profiter du bon moment !

On est à la limite de la végétation, le sentier n'est guère visible il se perd dans les cailloux
et seuls de petits et assez rares cairns nous permettent de deviner l'itinéraire.

Enfin nous atteignons un replat où se trouve un lac glaciaire à 2895 m.
Il est 12 h 30 environ, nous décidons de faire notre pause pique-nique là.

Une trace est visible au dessus du lac sur les névés au dessus du lac mais nous n'irons pas plus loin ça suffit pour nous. Pour continuer il serait raisonnable d'avoir du matériel (au minimum des crampons). C'est vite fait de déraper sur un névé pentu et avec un lac en dessous .....

Sur la carte c'est indiqué comme glacier de Calabre hélas comme tous les petits glaciers des Alpes
il est en voie de disparition, il y a sans doute encore un peu de glace vive sous les névés.

Au milieu de cette plaine caillouteuse quelques rares fleurs butinées par un bien courageux bourdon.

Le lac est à moitié dégelé, cet endroit est d'une beauté incroyable.

Après avoir mangé pendant que je reste près du lac Luigi monte sur une crête pour faire quelques photos.

La pointe de Calabre 3350 m

Au fond du vallon le Roc de Bassagne 3220 m

De cette crête vue sur le vallon du Prariond avec la pointe du Montet 3428 m et le signal de l'Iseran 3237 m

Toujours du même endroit le glacier des sources de l'Isère avec au milieu la Grande Aiguille Rousse 3482 m.

Pour donner les proportions je suis à gauche dans les cailloux (flèche rouge).
Il ne fait pas très chaud et nous décidons d'entamer la descente.... 

Reportage suivant Tenn de Rhêmes # 3 Descente ici