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Saison 2018
15/07/2018 Journée de l'environnement Bellevarde Val d'Isère Vanoise 73 Savoie France
18/07/2018 Col de la Bailletta Tignes Alpes Grées 73 Savoie France
23/07/2018 Refuge de la Martin Villaroger Vanoise 73 Savoie France
25/07/2018 Tour du mont Roup Val d'Isère Vanoise 73 Savoie France
26/07/2018 Col des Fours # 1 Val d'Isère Vanoise 73 Savoie France
26/07/2018 Col des Fours # 2 Val d'Isère Vanoise 73 Savoie France
27/07/2018 Col du Palet et Col de la Croix des Frêtes Tignes Vanoise 73 Savoie France
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Par marmotta60 le 13 Juin 2019 à 22:59
Pour la suite de notre journée, c'est sur la route un peu plus bas que se trouve le lieu de la visite prévue.
La vallée est très marquée par l'exploitation minière à Colere se trouve un musée des mines
(que nous avons visité voir ici et une mine qui se visite à Schilpario.
C'est cette mine que nous allons visiter, il y a longtemps que je souhaitais le faire d'où le choix
d'une rando pas trop longue pour avoir du temps en cours d'après-midi.
En cette période estivale les visites sont nombreuses et il n' y a pas longtemps à attendre
pour qu'un groupe d'une vingtaine de personnes se constitue.
Dans la cour d'accès le matériel a été recyclé !
Equipés de casques et de ponchos imperméables c'est à bord d'un petit train que nous pénétrons dans la mine.
Nous n'allons pas bien loin juste quelques centaines de m. La suite de la visite se fait à pied.
Il faut considérer la mine comme un immeuble de 30 étages. On entre au niveau du 12 ème étage et on ressort au niveau du 5 ème étage. Sur les 60 km de galeries existantes on en visite seulement 2,5 km.
Les conditions intérieures sont constantes toute l'année, il fait 7 °C et le taux d'humidité est de 95 %.
Les veines sont inclinées à 45 ° et comme la roche est très dure et dense (c'est une mine de fer)
il n'y a pas d'étayage en bois, des piliers de roche assurent la solidité des voûtes.
La visite se fait en descente on traverse plusieurs salles et galeries.
L'eau omniprésente et chargée de minéraux a formé des concrétions sur les parois.
Dans une galerie se trouve une exposition de photos des mineurs.
Un photographe réputé de la région a fait un livre sur les derniers mineurs dans les années 70.
Les regards sont perçants, pas de sourires, on sent toute la dureté du travail de ces hommes.
La mine est aménagée avec des escaliers en béton pour les visites, mais à l'époque de l'exploitation
des échelles en bois permettaient de passer d'un niveau à l'autre.
Une salle est dédiée au matériel et un autre au moyen d'éclairage avec démonstration d'une lampe à carbure.
Toutes les galeries sont en légère pente vers la sortie afin que l'eau qui y ruisselle indique la sortie.
Mes photos sont de piètre qualité, j'ai préféré bien écouter la visite plutôt que passer mon temps à faire des photos et de toute façon entre ambiance saturée d'humidité et obscurité ce n'était pas facile !Je vous conseille donc d'aller visiter le site de la mine, ici cliquez sur fotografie dans le menu horizontal du haut.
Pour compléter ce reportage je vous donne un traduction de l'essentiel de la page Storia (histoire)
La Val di Scalve fût, jusque dans les années 1970, un territoire à vocation minière grâce à ses gisements minéraux. Avant 1600, l'extraction du minerai dans les mines se faisait avec des méthodes archaïques et empiriques. Plus tard, la poudre noire a été introduite dans la vallée qui, à l'époque, était placée sous le règne de la République de Venise. L'utilisation de cette poudre augmenta considérablement la quantité de minerai extrait des mines. La Serenissima a établi en 1488 la première loi minière qui, avec des décrets successifs ont réglementé la gestion des mines jusqu'en 1796.
La veine du minerai a été identifiée dans les affleurements situés à plus de 2 000 mètres d'altitude. On a creusé au cœur de la montagne des accès étroits appelés "bocche", à partir de là, des "purtì" (garçons âgés de 11 à 15 ans) descendaient à l'intérieur de la mine pour récupérer le minerai chargé dans des "gerle" (paniers « sac à dos ») et le remonter à la surface à la lueur de lampe à pétrole. Chaque "purti" plaçait un petit caillou à chaque passage dans un bol en terre cuite placé à l’intérieur de la mine afin de compter les montées.
Dans les années 1930 les grandes entreprises sidérurgiques (FALCK, BREDA, FERROMIN) ont repris les concessions minières jusque-là privées, introduisant des machines modernes à air comprimé, des trains Décauville et des pelles mécaniques. Ce fût une révolution qui intensifia la production minière, les processus d'extraction et d'enrichissement du minerai. Il y avait des fours de fusion du minerai chauffés au charbon de bois.
Cette activité, débutée il y a plusieurs siècles, et perfectionnée au fil du temps, a duré jusqu'au printemps 1953. Au cours des années suivantes, l'activité minière se limita à l'extraction qui cessa définitivement printemps 1972. Plus tard, les autres mines de la vallée, baryte de Giovetto et de fluorine de Presolana ont également fermé. Ainsi pris fin une longue période de tradition minière dans la Val di Scalve.
J'ai beaucoup apprécié cette visite, la guide connaissait très bien son sujet, la visite était intéressante et pédagogique.
On se rend vraiment compte de la dureté du travail dans les mines et l'expression "c'est pas la mine " prend toute sa valeur.
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Par marmotta60 le 23 Mai 2019 à 23:16
Nous voici de nouveau dans le Val di Scalve pour une journée en 2 étapes bien différentes.
Tout d'abord une randonnée en boucle.
Départ à proximité du rifugio Bagozza (1573 m), il y a déjà bien du monde !
Nous sommes déjà venu dans ce secteur pour une rando mémorable vers le Cimon della Bagozza (voir ici)
Pour tout dire nous hésitons entre 2 options, mais de toute façon nous désirons faire une rando tranquille avec un dénivelé moyen (500/600 m) et pas trop longue. Nous déciderons plus haut.
Le voilà au centre de la photo ce fameux Cimone au milieu des parois des "dolomites" de la Val di Scalve.
Peu de fleurs car il y a du bétail, on observe cependant quelques chardons baromètres.
Lieu de recueillement comme l'attestent de nombreuses croix, chapelets, plaques....
Un peu plus loin un panneau au pied d'un mélèze avec une inscription à la mémoire
d'une personne peut-être ses cendres ont été déposées ici.
Après une brève montée et passée la malga (chalet d'alpage) alta Campelli nous décidons de nous diriger vers le passo del Giovetto puis le Passo Vivione, l'autre possibilité (Passo Campelli) nous semblant vraiment courte.
Le passo Giovetto est en vue. Nous suivons une piste carrossable qui descend vers le col.
Près de la piste une construction sommaire en mauvais état attire notre attention, curieuse je m'approche ...
Ce n'est pas un chalet d'alpage, ni un refuge...cette plaque va nous donner des informations.
Horaire de travail, entrée, repos, sortie
Je regarde par le trou de la serrure : une table, des bancs, des lits, une gazinière, tout est à l'abandon.
Il s'agit d'un lieu de vie de mineurs, la vallée est truffée de mines.
Ça en dit long sur les conditions de vie et de travail....
Petite pause au Passo Giovetto 1805 m
Nous continuons un sentier à flanc de montagne.
En contrebas du sentier, une entrée de mine. La galerie est comblée pour que personne ne puisse y pénétrer pour d'évidentes raisons de sécurité. Sur la carte sont indiquées 2 mines dans ce secteur, une de fer et l'autre de barite.
Voici donc l'explication du bâtiment vu juste avant.
D'un peu plus loin l'entrée de la mine, elle est à peine visible.
Un peu plus loin nous croisons un troupeau de moutons avec 2 bergers et 5 chiens.
Luigi me fait remarquer que les bergers ont l'accent sarde.
Nous arrivons à Glaiola un petit col où se trouvent des bâtiments en ruines, restes de l'activité minière là aussi.
C'est là que nous faisons notre pause pique-nique.
Ensuite le sentier se fait un peu moins évident il faut se frayer un passage au milieu de la végétation.
Visiblement ce sentier n'est pas souvent fréquenté pourtant on est au mois d'août.
Une petite montée nous mène au point haut de notre rando à 2000 m
S'en suit une longue descente vers le Passo Vivione (au milieu de la photo).
A l'approche du col, la végétation s'éclaircit.
Curieuses sculptures en bois au Passo Vivione.
La route du Passo Vivione à 1828 m n'est ouverte que l'été. Sa construction date de la 1 ère guerre mondiale.
Pour finir notre rando en boucle il n'y a qu'une seule solution, la route !
C'est une route étroite avec des aménagements anciens mais elle est en bon état.
Marcher sur une route n'est pas du plus agréable mais on trouve des choses très intéressantes sur les bords !!!
Miam ! Du coup cette descente ne nous paraît pas trop longue !La journée n'est pas finie....une visite nous attend, à suivre !
Bilan
D : + 500 m environ
D - : 500 m environDistance : 7 km (sentier) + 5 km (route) soit 12 km
Le topo du sentier 428 ici
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Par marmotta60 le 9 Janvier 2019 à 23:08
Pour notre dernière rando nous choisissons la classique des classiques, le col du Palet à Tignes,
effectuée de nombreuses fois mais sans jamais s'en lasser !
Départ depuis Tignes Val Claret, on rejoint le sentier venant de Tignes le Lac au pied de la Combe des militaires.
Vue panoramique sur tout Val Claret.
Cela risque bien de changer prochainement des constructions nouvelles sont prévues en lieu et place du parking en bas des immeubles. La station étant déjà assez grande, on peut se demander pourquoi continuer à construire sachant que beaucoup d'appartements ne sont occupés que 4 à 5 mois par an.
Tignes le Lac depuis la croix de Lognan
Arrivée en haut du TSD Tichot. Nous sommes à mi chemin.
La montée se poursuit dans les alpages vers le col.
La vue est très large on voit une bonne partie de la Haute Tarentaise côté Alpes Grées.
Bien qu'assez fréquenté et proche des remontées mécaniques ce col garde un aspect sauvage
Photo clin d'oeil à notre fils Raffaele qui est venu de nombreuses fois au col
immortalisant chaque passage par une photo !
Nous prolongeons jusqu'au col de la Croix des Frêtes.
De là, vue panoramique sur la face Nord de la Grande Casse.
Nous accédons au sommet d'une petite butte au dessus du col pour nique-niquer.
Bien installés dans un creux à l'abri du vent, une habitante des lieux passe furtivement
tout à côté de nous sans vraiment se soucier de notre présence !
Il y a aussi de jolis edelweiss.
Il est temps de redescendre à Tignes.
Pour changer un peu nous décidons de passer par les lacs du Chardonnet.
C'est une piste carrossable au départ puis un sentier ou comme nous avons suivi, une piste de ski terrassée.
Attention nous sommes observés par de nombreuse vigies !
Les lacs du Chardonnet. C'est un endroit agréable où j'aime bien venir.
Un oiseau (genre canard) nous offre un vrai spectacle avec de nombreux plongeons.
Redescente rapide ensuite à Tignes par la combe des militaires, il faut préparer nos valises c'est la fin des vacancesDépart : 2100 m
Col du Palet : 2652 m
Col de la Croix des Frêtes : 2660 mD+ : 560 m
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Par marmotta60 le 5 Janvier 2019 à 17:26
Nous voilà donc partis ver le col des Fours, nous y sommes déjà allés plusieurs fois mais il y a bien longtemps que nous ne l'avons pas gravi par ce versant.
Tout de suite après le refuge le sentier part tranquillement.
Ensuite il serpente dans les alpages dans une montée très progressive.
Puis on se trouve à la limite de la végétation et il y a plusieurs grands névés à traverser.
Les rares fleurs encore présentes à cette altitude, Gentianes et Silène Acaule (ou Silène des glaciers).
Le col est en vue, il y a du monde là-haut dont une partie du groupe vu au refuge.
Ils sont hélas très bruyants ce qui est très désagréable car on se trouve en haute montagne
et qui plus est dans le Parc National de la Vanoise.
Tout d'un coup traversant un névé j'aperçois un chamois qui court dessus, hélas les cris d'une personne
située au col l'effraient et il change brusquement de direction ce que l'on voit très bien sur la vidéo.
C'est vraiment navrant de constater une telle attitude d'autant plus que ce groupe est encadré et de la région
donc théoriquement habitué à évoluer en montagne.
Cette contrariété ne m'empêche pas de profiter de la superbe vue !
Pointe de la Sana au milieu et à droite la Grande Casse et la Grande Motte.
Arrivée au col, dans le cairn se trouve une boîte aux lettres où l'on peut glisser message ou signe de son passage.
Col du Fond des fours 2976 m. Il a y beaucoup de vent mon chapeau s'envole !
Arrivée de notre ami Jacques.
Nous attendons que le groupe s'éloigne pour profiter de la vue en silence !
Sur l'autre versant un petit lac encore gelé et au fond les sommets de la Haute Maurienne (Levanna, Albaron)
Vue vers le col de l'Iseran, glacier du Pisaillas et Pointe du Montet.
Retour tranquille vers le refuge.
Une petite mise au point bien utile !
Après une petite pause au refuge nous amorçons la descente.
A la traversée du torrent nous sommes très surpris par la présence d'un groupe très étrange......
Ces personnes sont équipées de très longs bâtons et miment silencieusement des combats à 2 ou 3.
Art martial confidentiel ? Illuminés ? Secte ? Nous n'en saurons rien, bizarre, bizarre .....
Fin de la descente par la rive gauche du torrent. Et voilà une belle rando de 1000 m de dénivelé !Départ : 1940 m
Refuge :2537 m
Col des Fours : 2976 mD+ Départ/Refuge : 597
D+ Refuge/Col : 439
D+ Départ/Col : 1036
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Par marmotta60 le 5 Janvier 2019 à 17:24
La fin de notre séjour approche, la météo étant au beau fixe nous profitons à fond de la montagne avec une sortie rando tous les jours. Nos amis Jacques et Marie-Noëlle nous proposent d'aller dans le vallon des Fours.
Le départ se fait du même parking que la sortie de la veille au bout du vallon du Manchet à Val d'Isère.
Départ sur une piste carrossable.
L'entrée du vallon avec la ferme de l'Arsellaz.
On passe rapidement devant cette très belle auberge (page Fb ici) qui est ouverte été comme hiver.
Le sentier continue avec une partie plate.
Puis ensuite la montée très progressive se fait au milieu des rochers.
Nous atteignons assez rapidement le refuge du Fond des Fours (site ici)
Il y a beaucoup de monde, le chat Névé est bien intéressé par les éventuelles miettes
d'un groupe qui pique-nique sur la terrasse.En attendant que ce groupe libère un peu de place, des marmottes très sociables
(comme c'est souvent près des refuges) nous font le spectacle !
Petite nouveauté : une vidéo
Il y en aura d'autres !
La planche charcuterie/fromage/salade est bien appétissante.Tous les produits sont bio et/ou artisanaux de petits producteurs locaux.
Les refuges sont de plus attentifs à proposer des produits de très grande qualité à des prix contenus. Nous aurions pu emmener notre pique-nique comme souvent mais là on s'offre un petit luxe et cela permet aussi au refuge de travailler.Nous discutons avec l'aide gardienne et assez rapidement il s'avère qu'elle connaît le fils de nos amis qui est pisteur secouriste en Maurienne tout comme le compagnon de cette jeune femme ! Le monde est petit en montagne !
Il est assez tôt, le temps est au grand beau et la forme est au rendez-vous nous décidons de poursuivre et de monter au col des Fours. Ayant quelques problèmes avec un genou Marie -Noëlle préfère rester au refuge.
A suivre ..ici
Départ : 1940 m
Arrivée au refuge : 2537 mD + : 597 m
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Par marmotta60 le 8 Novembre 2018 à 23:35
Déjà faite en 2012 (mais jamais bloguée mais on va y remédier !!!)) nous voilà partis pour le tour du Mont Roup une rando en boucle qui fait le tour d'une petite montagne, le Mont Roup. Le départ se fait au fond du vallon du Manchet à Val d'Isère.
Depuis notre dernier passage le parking est placé un peu plus bas (devant le TSD Manchet Express) et la fin de la route qui conduit à une petite usine électrique est fermée.
Avec ce parking plus bas le départ a été modifié et se fait le long du torrent la Calabourdane
que l'on traverse presque tout de suite par un pont en bois.
On emprunte ensuite une piste carrossable au flan du Mont Charvet.
Puis la piste cède la place à un sentier.
Une première montée soutenue permet d'accéder à un large vallon que l'on remonte ensuite.
De très belles gentianes acaules au bord du sentier.
Coup d'oeil dans le "rétro", on voit bien tout le vallon que l'on vient de parcourir.
Au milieu le Rocher du Charvet (2854 m).
Nous arrivons au point haut de la rando (environ 2700 m)
une zone assez plate et aride avec quelques petits lacs.
Une marmotte très coopérative, je l'ai approchée à quelques mètres.
Après une pause pique-nique bien méritée nous attaquons la descente.
Au loin le col de la Rocheure une autre très belle (mais plus longue) rando du secteur.
D'ailleurs notre sentier rejoint celui du col de la Rocheure pour finir la boucle.
Ces magnifiques "pompons" sont les graines de fleurs d'anémones.
La descente se poursuit sur le chemin du col de la Rocheure.
La neige très abondante pendant l'hiver a endommagé les passerelles celles-ci sont neuves.
Les cascades du Pisset elles sont particulièrement grosses car il y a encore beaucoup de fonte de neige.
Nous allons bientôt retrouver le sentier emprunté le matin.
Le vallon du Manchet avec au milieu à l'ombre le parking.
Un troupeau de vaches tarines à l'entrée du vallon des FoursDépart : 1940 m
Point le plus haut : 2660 m
D + : 720 m environ
Une petite nouveauté j'ai utilisé Géoportail et je vous propose 2 cartes interactives.
* Vous pouvez agrandir ou diminuer (avec les boutons + et - en haut à gauche, ou en utilisant la roulette de votre souris) à loisir ces cartes pour mieux vous situer et voir les détails* Vous pouvez passer en grand écran avec le bouton avec 4 petites flèches en bas en droite.
* Si vous cliquez sur les repères orange un discadalie apparaîtra.J'ai fait 2 versions une première sobre et moderne, la deuxième plus classique, votre avis m'intéresse, dites-moi ce qui va mieux.
10 commentaires -
Par marmotta60 le 29 Juillet 2018 à 19:52
Après plusieurs jours de météo incertaine avec des orages,
le retour d'un temps plus stable nous permet de partir à la journée.
Départ à pied de Tignes en direction du refuge de la Martin.
Rando déjà effectuée en 2014 (voir ici)
Une route carrossable nous amène jusqu'au lieu-dit le Marais.
Quelques nuages résidus des pluies de la veille cachent les sommets.
La gare amont de la télécabine de la Sâche est dans un piteux état, un incendie l'ayant ravagé une semaine avant notre passage. Ce bâtiment doit être démoli et c'est une manipulation hasardeuse d'une disqueuse qui serait à l'origine de ce sinistre.
Les alpages sont très fleuris.
Notre itinéraire se poursuit par un sentier qui descend légèrement.
Face à nous le vallon de la Sache qui est une piste particulièrement sauvage en hiver.
Le chalet de la Sache d'en bas.
Le sentier a du être endommagé par une avalanche, ici il a été retracé très récemment.
Tout au fond le massif du Mont-Blanc reste dans les nuages.
En 2 h 30 nous atteignons le refuge.
Pause pique-nique juste au dessus et nous allons prendre un café au refuge.
Les consommations de passage sont aussi une source de revenus pour les refuges. Site du refuge ici
Sur le chemin du retour, le seul névé à traverser. Il est un peu pentu et très dur car souvent à l'ombre,
glissade interdite car il descend très bas, sinon c'est toboggan sur 200/300 m !
Les bâtons et les pieds bien plantés à chaque pas donnent de l'assurance.
Ce genre de passage peut se révéler accidentogène et avec un enneigement abondant en fin de printemps il y a eu hélas des accidents de randonneurs.
Le sentier est de type balcon il monte et descend à flan de montagne.
On distingue bien le barrage de Tignes et le lac du Chevril particulièrement haut cette année.
Le vallon de la Sache et le massif de l'Aiguille Percée.
De toutes petites fleurs, les gentianes des neiges.
Les marmottes sont nombreuses près du chemin.
Celle-ci se montre très coopérante !
Plus loin un troupeau de vaches tarines qui de façon très calme et ordonnée
se présentent à la station de traite. Leur lait servira à la fabrication du Beaufort.
Une rando sans grande difficulté si ce n'est la distance (20 km aller/retour).
Le sentier de type balcon permet d'avoir toujours beaucoup de vue, c'est très agréable.
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Par marmotta60 le 22 Juillet 2018 à 22:36
Pour une première rando nous voici partis pour le col de la Bailletta, grand classique de la haute-Tarentaise donc rien d'original puisque nous y sommes allés déjà plusieurs fois (voir ici et là) mais c'est un très bel endroit et j'y reviens toujours avec plaisir.
Départ au barrage du Saut à l'entrée du vallon de la Sassière
Vue panoramique sur les 2 "grandes" : Motte et Casse au loin.
On suit une piste carrossable pendant presque 1 h jusqu'au barrage du lac de la Sassière que l'on aperçoit à droite.
Les alpages sont très fleuris, à cela plusieurs raisons :
La végétation a repris plus tard que d'habitude à cause de l'enneigement important de l'hiver, du coup les vaches ne sont pas encore montées à cette altitude (on les a vu plus bas au dessus du Villaret du Nial).
Par ailleurs étant dans la réserve naturelle de la Grande Sassière certaines prairies sont clôturées pour protéger une fleur rare, l'Astragale de Lienz.
On traverse le barrage, à droite la Tsanteleina domine le lac de la Grande Sassière,
au fond du vallon se trouve le glacier de Rhêmes-Golette.
Le sentier monte assez progressivement, en dessous se trouve le lac du Santel d'un bleu profond superbe.
Une rencontre peu habituelle, un groupe de chasseurs alpins en pause repas au bord du sentier.
Au fond le dôme de la Sache et le Mont-Pourri.
A la limite de la végétation des fleurs très colorées pour attirer les insectes.
Gentianes et Androsaces.
Arrivée au col de la Bailletta (2852 m) pour ma soeur Hélène qui n'y était pas venue depuis de nombreuses années.
Du col vue vers le vallon du Prariond et le glacier des sources de l'Isère.
Au premier plan le lac de la Bailletta, à droite le Signal de l'Iseran et au fond le col de l'Iseran.
Après une agréable pause pique-nique au col redescente tranquille.
Aiguille de la Grande Sassière (3747 m)Bilan
Départ : 2280 m
Arrivée : 2852 m
D + : 572 m
Montée en 2 h 30 et descente en 2 h
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Par marmotta60 le 20 Juillet 2018 à 19:37
12ème journée de l'environnement organisée par l'association Vie Val d'Is hier à Val d'Isère. Pour la première fois, l'association a choisi un mardi plutôt qu'un dimanche afin de permettre aux employés communaux, ils étaient une quinzaine, de se détacher de leurs missions afin de participer au ramassage. Au total 95 ramasseurs, ils étaient 120 l'année dernière, se sont retrouvés au petit matin pour monter en haut de Bellevarde et partir à la chasse aux déchets. Après une matinée complète de nettoyage des pentes, l’organisation devait peser le produits de cette récolte nauséabonde et a totalisé un record de poids de 1055 kg contre 689 kg l'année dernière. Parmi les objets les plus insolites, les ramasseurs ont trouvé une plaque en fonte de poêle de chauffage. (source Radio Val d'Isère)
Comme l'année dernière nous avons décidé de participer à cette journée.
Rendez-vous à 8 h 30 à Val d'Isère devant le téléphérique l'Olympique pour inscription,
distribution du matériel (sac plastique et gants),petit déjeuner offert et constitution des différents groupes.
Nous montons avec le TPH, dans la gare amont trône une oeuvre d'art qui a passé l'hiver au départ des pistes, une Fiat 500 en alu taille réelle, elle est en vente si vous ne savez pas quoi faire de 100 000 €....
Nous avons choisi le groupe dirigé par Sébastien (à gauche).
Notre secteur sera la ligne dessous le télésiège Marmottes et les pistes adjacentes : OK et Orange.
Allez c'est parti, on y va, il fait un peu frisquet (5 °C)
Le début est assez pentu et minéral, les ramasseurs se disposent en ligne et descendent plus ou moins en parallèle.
L'objet le plus insolite que j'ai trouvé une montre ou plutôt ce qu'il en reste !
Sinon j'ai ramassé des jalons, des bouteilles en plastique, des canettes alu, des bouteilles en verre,
des bouts de cordes, et même un tampax intact dans son emballage !
On passe aussi sur les névés où se trouve aussi des déchets.
Notre récolte s'arrête juste avant la Folie Douce complexe restaurant/bar/boite de nuit de jour !
Gros chantier de la gare amont de la Télécabine de la Daille qui est changée cette année.
Plusieurs 4x4 chargent les sacs remplis de déchets, (ils feront plusieurs voyages !)
Ils nous remonteront aussi vers le TPH.
Vers midi nous voici de nouveau à Val d'Isère, où tout est prêt pour le repas, la pesée et le tri des déchets.
Après l'effort le réconfort, excellent repas offert par l'association Vis Val d'Is
en compagnie de nos amis avalins Marie-Noëlle et Jacques
Nous avons même droit à un petit concert d'un groupe, tous leurs instruments sont des objets de récup,
et le texte des chansons sur des rythmes latino ciblés sur le recyclage.
Enfin vient le moment de la pesée secteur par secteur et ensuite du tri.
Benoît Launay (à gauche avec le micro) journaliste de Radio Val d'Isère anime cette pesée non sans humour !!!Vous pouvez retrouver une petite vidéo résumé de cette journée sur le site de Radio Val d'Isère ici
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