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Pour ce premier reportage de l'année je vous emmène tout près de chez moi pour une promenade dans les collines (massif des Apennins). Si la tempête Andrea provoque des degâts et de grosses perturbations en France et en Suisse, ici en Italie nous avons surtout du vent.
En cette journée hivernale ensoleillée et au ciel dégagé par le vent, nous décidons d'aller marcher dans les colline piacentine (collines de Piacenza), histoire de ne pas toujours marcher à plat dans la plaine et bénéficier d'une très belle visibilité sur la plaine et les Alpes au loin.
Quelques photos :
Voir taille réelle
Juste au dessus de notre point de départ Prato Ottesola, vue sur les collines.Nous allons en haut de cette colline, 2 fermes réhabilitées en résidence secondaires très prisées
par les habitants de la plaine, car ici en été il fait toujours un peu moins chaud.A Diolo une belle rencontre avec 3 chats.Pas trop farouches les bestioles !Le plus gros est magnifique, il ressemble à feu "Mimine".Du point le plus haut on a une vue panoramique magnifique sur toute la plaine du Pô.Au milieu de la plaine c'est la ville de Piacenza et au loin on peut deviner les sommets enneigés des Alpes.En redescendant vue côté collines.Lumière d'hiver sur cette grange.Retour tout en descente !L'église de Prato Ottesola notre point de départ et d'arrivée.Les ombres s'allongent, la lune est déjà bien présente dans une 1/2 h il fera nuit.
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Et bien voilà aujourd'hui le site fête son premier anniversaire !Après un peu beaucoup d'hésitations je me suis lancée dans cette aventure et je dois avouer que je ne le regrette pas. Bien sûr je ne progresse pas toujours comme je voudrais (j'ai d'autres occupations !) et les reportages sont assez longs à élaborer, je fais en général sur 3 jours :1 choix des photos2 Rédaction du texte3 Mise en pageBien sûr j'utilise de nombreuses sources d'informations et fais des recherches sur Internet, mais je mets un point d'honneur à rédiger entièrement mes textes, pas de copié/collé chez moi !En 1 an il y a eu 10719 visites, 112 commentaires.Les visiteurs sont essentiellement français, quelques italiens puis des belges, des suisses, des canadiens.La fréquentation a progressé jusqu'en mai pour fléchir légèrement juin /juillet et ensuite atteindre un pic de 1355 visites en août, puis grosse baisse à partir de la rentrée et lente remontée vers la fin de l'année. Le nombre d'articles plus modeste en automne explique certainement cette baisse.J'espère que vous avez toujours autant de plaisir me à lire que moi j'en ai à vous faire partager ma passion.Quelques projets pour cette nouvelle année :Une rubrique Fleurs de montagne / herbier virtuel qui est déjà en cours de rédaction.Une rubrique "Miroir du temps" où je vais confronter des photos anciennes et actuelles de mêmes endroits.Quelques reportages sur Bordeaux et environs la région de mes racines.Merci pour votre fidélité, au plaisir de vous retrouver tout au long de l'année et n'hésitez pas à laisser des commentaires ils me font toujours très plaisir et j'y réponds bien volontiers !
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Et voilà la saison de ski 2011/2012 commence par notre désormais traditionnel séjour en Val d’Aoste à Valtournenche, pour le pont de l’Immacolata (8 décembre férié en Italie).Je ne vais pas m'étendre sur la présentation du lieu largement détaillée dans mes reportages précédents. Pour mes nouveaux visiteurs à lire ici, ici, ici et là.Nous arrivons mercredi soir, sous la neige. Renseignements pris avant de partir tout le domaine est ouvert mais l’enneigement est faible sur la partie basse (tout de même au dessus de 2000 m) comme …partout ailleurs sur l’arc alpin, le mois de novembre ayant été exceptionnellement sec !Valtournenche, le hameau Bringaz où se trouve notre hôtel, vue sur les Grandes Murailles.L'hôtel Tersiva géré par la sympathique famille Peisson où nous logeons.Un des avantages de l'hôtel ...absolument génial de démarrer les pieds au chaud et au sec !Jeudi matin, au réveil il fait très beau, mais ………il y a du vent décidemment une spécialité locale (nous en avons beaucoup eu l’an passé).Il y a beaucoup de monde dont de nombreux ski-clubs, un peu d’attente puis les remontées ouvrent les unes après les autres et les skieurs se répartissent sur toutes les pistes.Comme il a neigé la veille, la neige est douce, très agréable à skier, les pistes sont très bien préparées, que du bonheur !Le vent faiblit et vers 14 h 30 la liaison avec Cervinia est enfin ouverte, nous en profitons immédiatement pour monter au Plateau Rosa et faire la partie supérieure (qui se trouve sur un glacier) de la mythique piste Ventina.Le haut du domaine de Valtournenche juste avant son ouverture en milieu de journée.Il est toujours là... toujours aussi monstrueux, le Cervin (4478 m) bien sûr !Les cabines du TPH ont été changées cet été.Look futuriste c'est un peu le TPH de Batman !De la piste Ventina vue vers le Sud avec encore un peu de vent.La piste Ventina avec à gauche le sommet Plateau Rosa.Pour finir nous décidons de descendre par la piste 1 qui mène au bas la TC, indiquée fermée, on voit des gens l’emprunter. Des skieurs de rando ont informé un accompagnateur de ski-club avec qui on discute 2 mn, qu’elle est praticable.En fait il y a une trace de dameuse centrale complètement glacée et sur les côtés de la neige fraîche mais en quantité très variable, on ne sait pas ce qu’il y a dessous par endroits 40 cm………mais à d’autres 15 cm…et des cailloux pas vraiment une bonne idée cette descente surtout en fin de journée…..à oublier !!!!Vendredi beau temps SANS vent, enfin !Tout le domaine ouvre dès le matin, on bascule rapidement sur Cervinia où nous passerons une bonne partie de la journée. Nous retrouvons en particulier avec plaisir le très agréable et calme secteur Cretaz/Pancheron enfin débarrassé de toutes les vieilles remontées désaffectées. Ce secteur au pied du Cervin a été repensé très intelligemment et en 5 ans est passé de 7 remontées obsolètes à 2 TSD modernes et rapides.La neige est un peu plus dure que la veille, mais tout de même très agréable, il ne fait pas froid du tout. Beaucoup de monde, donc un peu d’attente aux remontées.Le soir nous descendons dans la vallée à Châtillon/Saint-Vincent pour récupérer notre fille Diane qui arrive de Milan en train.La piste la plus en dessous du Cervin, loin des remontées ...au calme !Dans ce même secteur (Cretaz/Pancheron)Samedi très beau temps, pas un brin de vent et pas froid. La fréquentation semble un peu moindre. Nous avons plaisir à faire découvrir le domaine à Diane qui n’était encore jamais venue ici. Bien qu’elle ne fasse plus de sport régulièrement cette année, elle skie très à l’aise, habiter au 4 ème sans ascenseur ça entretient la forme !LA photo à faire... un pied en Italie et l'autre en Suisse.Mère et fille !Pour une région censée être bilingue italien /français il y a encore des progrès à faire...!Vue d'ensemble du Val d'Aoste au fond le sommet du Grand Paradis (4061 m).Dimanche, dernier jour, il fait un peu plus froid (- 9°C annoncé le matin à Plateau Rosa) et il y a beaucoup moins de monde, aucune attente aux remontées. Bien qu’ayant commencé un peu plus tard nous ferons autant de pistes que les jours précédents.Le refuge du Col du Théodule (3301 m) ouvert toute l'année !En arrière-plan Plateau Rosa 3480 mLa Chapelle Bontadini (3048 m)La chapelle est un ancien poste de secours.Vue sur le domaine depuis la chapelle Bontadini.Dernière montée sur le domaine de Valtournenche.Au départ nous pensions prendre peut-être l’extension journalière pour aller sur Zermatt. Visuellement nous avons constaté moins de neige côté Suisse, impression largement confirmée en discutant avec des gens qui en revenaient. En plus les horaires suisses font que l’on a que le temps de descendre jusqu’à Zermatt et de remonter sans profiter de l’ensemble de ce domaine ……..il faut quand même payer + 30 € (en plus du forfait Cervinia/Valtournenche) ça fait un peu cher la descente ! Donc sans regret nous sommes restés en Italie.En Suisse, la vallée de Zermatt. A gauche la très belle pyramide du Weisshorn (4505 m)En Suisse, le Petit Cervin (3882 m) avec la remontée (un TPH) le plus haut du domaine.Bilan, un séjour très réussi, tant par la qualité du ski, la météo favorable et le plaisir de se détendre et se retrouver avec Diane que l’on voit désormais beaucoup moins.Luigi est très pris par son activité secourisme (voir ici ) et la santé de son père très âgé nous fait soucis, jusqu’au dernier moment notre départ a été incertain, se déconnecter quelques jours a été très bénéfique.Hommage à l'auteur de la plupart des photos !La pratique du ski m’apporte une plénitude immense et unique, sur les planches j’oublie tout………je pense que tous les amateurs de sport de glisse ressentent cela.Quelques liens pour en savoir plus :Par curiosité j'ai calculé les dénivelés effectués en une journée (celle de dimanche) :D + (remontées mécaniques) 6892 m en 19 montéesD - (descentes en skis) 6469 m en 13 descentes (certaines sont très longues, empruntant plusieurs pistes)D - (descente par la TC de Valtournenche) - 721 m
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La période des fêtes de Noël est traditionnellement entre le 8 décembre et le 6 janvier
Il y a 4 jours fériesLe 8 décembre Immacolata (immaculée conception)Le 25 décembre Natale (Noël)Le 26 décembre Santo Stefano (Saint Etienne)Le 6 janvier Epifania (Epiphanie)Les enfants sont en vacances peu de temps avant Noël (cette année le 24 /12) et reprennent l’école après l’Epiphanie (cette année le 9/01).Les traditions de Noël varient beaucoup d’une région à l’autre, l’Italie est un pays récent (150 ans cette année).En Alto-Adige (Südtirol) région germanophone c’est Saint Nicolas qui apporte les cadeaux aux enfants. La région est très connue pour ses marchés de Noël, les principaux sont Bolzano (Bozen), Merano (Meran), Bressanone (Brixen), Brunico Bruneck et Vipiteno (Sterzing).Dans une grande partie du Nord c’est la Santa Lucia (Sainte Lucie) qui apporte les cadeaux, elle est accompagnée d’un âne Tobia et d’un assistant Gastaldo, il est de coutume de laisser à manger et à boire pour ces 3 personnages.A Rome c’est la Befana une vieille sorcière qui apporte les cadeaux des enfants pendant la nuit de l’Epiphanie.Ailleurs c’est le Babbo Natale (Père Noël) ou Gesù Bambino (l’enfant Jésus) qui amènent les cadeaux la nuit de Noël.Le sapin de Noël (souvent artificiel) est installé et décoré le 8 décembre. Il est courant de mettre des guirlandes lumineuses sur un arbre de son jardin ou sur le balcon de sa maison.Le presepio (la crèche) est d’origine italienne (cela remonte à l’époque de Saint François d’Assise). Les plus célèbres sont les crèches napolitaines qu’on peut un peu comparer aux crèches provençales.Venant de France j’ai toujours adhéré à la tradition du Père Noël. Dans la région où j'habite c'est la Santa Lucia qui a cours. Donc pour que mes enfants ne se sentent pas mal à l’aise vis-à-vis des autres enfants j’ai ajouté une petite bricole pour la Santa Lucia quand ils étaient petits, maintenant qu’ils sont grands on a laissé tomber, sans état d’âme, et …ils attendent Noël pour recevoir leurs cadeaux.
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San Martino 11 novembre En Italie, les commémorations de la fin de la 1ère guerre mondiale se font le 4 novembre et de toute façon ce jour n’est pas férié. Mais le 11 novembre est un jour particulier en Emilia la région où je vis, c’est la San Martino. Traditionnellement à la campagne, les ouvriers agricoles, et les métayers changeaient d’employeurs et donc de domicile car la plupart du temps ils étaient logés à la ferme où ils travaillaient. C’est ainsi que mes beaux-parents ont changé de domicile plusieurs fois avant de posséder leur propre habitation dans les années 70. Aujourd’hui cet usage est devenu rare, mais il reste une expression dans le language courant on dit fare San Martino pour dire déménager, alors qu’il y a un verbe italien précis traslocare.
Ronco dans les collines à environ 15 km de chez moi.Photo prise le 16/10 nous avons eu aujourd'hui à peu près la même météo.
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9/09/2011 Jour 4 Passo dello Stelvio / Bormio et retour
Voilà notre séjour à Solda/Sulden prend fin, un petit tour par la Pasticerria/Konditorei (Pâtisserie) pour prendre un beau strüdel, LE gâteau typique de la région, (rouleau de pâte feuilletée fourré aux pommes, raisins secs et pignons de pin, parfumé à la canelle) et nous prenons le chemin du retour par le Passo (Col) dello Stelvio.A 2758 m d’altitude c’est le col le plus haut d’Italie, il n’est ouvert que de mai à octobre.La montée du côté alto-Adige se fait par 48 virages tous numérotés ( l’Alpe d’Huez et ses 20 virages peut aller se rhabiller !).La dernière partie de la montée au col (au centre)La même chose vue d'en hautAu col nombreux commerces de souvenirs, et quelques gros hôtels.Comme sur beaucoup d’autres routes de cols alpins on rencontre de nombreux cyclistes et motos.C’est un haut lieu du tourisme, du cyclisme et du ski d’été.Des cyclistes comme F. Coppi y ont écrit parmi les plus belles pages de ce sport.Le ski d’été a été développé dès les années 50, le Stelvio est une station de ski qui n’est ouverte que l’été !Et pour Luigi un retour aux sources !C’est ici qu’il a chaussé pour la première fois des skis dans les années 70.Il y a effectué 2 stages de ski d’été, logeant dans un hôtel qui est directement situé au milieu du glacier.Le domaine a hélas comme d’autres subi les effets du réchauffement,les pistes ne descendent plus jusqu’au col comme il y a 30 ans et le domaine a rétréci !Mais il reste très fréquenté, car c’est la dernière semaine avant la rentrée scolaire et une bonne partie des espoirs du ski alpin italien est présent les très nombreux mini-bus de ski-clubs provenant de toute l’Italie sont là pour l’attester.La descente du côté lombard est assez aride mais moins raide.Les virages sont aussi numérotés avec des pancartes du Parc du Stelvio,ornées de peintures de fleurs de montagne.Encore une égliseIl fait déjà bien chaud ( 26°C) il va falloir se réhabituer…..Repas de spécialités locales : Bresaola, (version italienne de la viande séchée) et Pizzoccheri (pâtes à la farine de sarrazin, cuisinées avec des pommes de terres, du fromage et du choux) pas très diététique mais tellement bon !!!!Le retour est franchement pénible par une route très fréquentée, une vallée moche (la Val Cammonica) et une chaleur de plus en plus présente. On ne distingue qu’avec peine le lac D’Iséo, un brume style smog enveloppant toute la région et la plaine.Qu’est-ce qu’on était bien là-haut !!!Il faudra y revenir…l’endroit nous a beaucoup plu, il nous reste la traversée du glacier à faire et puis …l’hiver cela ne doit pas être mal non plus, le domaine skiable n’est pas très grand mais les pistes semblent intéressantes et grâce à l’altitude et l’exposition l’enneigement est assuré de novembre à fin avril.Pour aller plus loin :Pas facile de trouver un site en français sur la région !Le seul que j'ai trouvé : www.tyrol-italie.fr, pages spécifiques sur Val Venosta, Curon, Solda.Le site de Solda (en anglais, possible en italien et allemand)le site des remontées de Solda (en anglais, possible en italien et allemand)Le site de Bormio (en anglais, possible en italien et allemand)Un autre site sur Bormio (en italien)
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8/09/2011 Jour 3 Randonnée
Les jours se suivent et ne se ressemblent pas. La météo annonçait un peu de nuages sur les frontières, mais ce matin c’est franchement bien couvert. Nous allons explorer l’autre versant de la vallée.
Nous avons choisi une balade moins longue et plus facile que celle de la veille. Montée avec le TS Orso/Langenstein qui nous amène à 2350 m au départ d’un sentier balcon qui va jusqu’au refuge Coston/Hintergrathütte à 2661 m. Gare Amont du TS Orso/Langenstein qui nous amène à 2350 m.
Juste en face on peut reconnaître le vallon de Zay et le Dorsobello (au milieu de la photo) où nous étions la veille.Toujours un balisage très précis des sentiers
D'abord le sentier traverse une moraine, où se trouvent des pistes de ski en hiver.
Puis il continue en pente régulière avec de jolis replats comme celui-ci.
Quelques passages un peu exposés sont équipés de câbles mais sont sans aucune mesure
avec ceux raides et étroits rencontrés la veille.
Nous arrivons au refuge Coston/Hintergrathütte et la pluie fait son apparition…..
Comme il est tôt après le refuge nous décidons d’emprunter le sentiero ghiacciaio (sentir glacier).
Nous arrivons rapidement au bord d’un glacier recouvert presque entièrement de cailloux,c‘est très lunaire !
Le chemin continue ensuite sur le glacier, le traverse et rejoint le refuge Città di Milano/Schaubarchhütte
en décrivant une grande boucle. Nous attendons un couple qui arrive en sens inverse pour l’interviewer.
Dans un joyeux mélange d’italien et d’allemand, ils nous assurent que le chemin bien balisé est à 95 % sur les cailloux, le passage sur la glace est de 10 m sans danger. Ils ont mis 2 h pour le faire. Il est midi, il se met à repleuvoir, nous n’avons pas de gants (erreur ! A prévoir une autre fois !) franchement je ne suis pas très partante, j’ai beaucoup donné hier et je ne suis pas sûre d’avoir les jambes…..
Nous hésitons longuement puis finalement décidons de revenir sur nos pas.
Luigi est un peu contrarié il aurait bien aimé le faire…
personnellement s’il avait fait beau j’aurai beaucoup moins hésité.
Pour donner une idée des proportions le même endroit vu de loin et de plus
près avec des randonneurs dans les cercles rouges.
Pause pique-nique hyper rapide sous la pluie ou presque et bon café au refuge !!!!
Nous attaquons tranquillement la descente. Enfin nous entendons puis apercevons finalement une marmotte,
il n’y en a pas beaucoup dans ce coin, ou peut-être suis-je trop habituée à la Vanoise où elles abondent.
Le ciel se stabilise, nous atteignons la station intermédiaire du TPH.
Très moderne c’est un modèle assez unique avec 4 cabines (reportage technique cliquer ici).
Près de là se trouve un tronc de mélèze découvert en 1996, il aurait 1372 ans !Puis nous atteignons un pont suspendu, que je traverse en prenant sur moi (l’eau n’est pas vraiment mon élément !), mais bon je n’ai pas fait la traversée du glacier je peux bien passer sur le pont !!!!
La fin de la descente le long du torrent est facile. Bilan de la journée D + 450 m et D - 900 m .
Et franchement cela me suffit bien ! On peur retrouver notre rando sur la carte interactive cliquer ici, attendre un peu puis regarder photo (foto) 1. Nous avons parcouru les sentiers 3 et 12. La partie sentier glacier n'est pas signalée sur ce plan.Avant de rentrer à l’hôtel nous faisons un détour pour visiter un musée. Après avoir choisi cette région, j’ai découvert que nous étions sur les terres de Reinhold Messner. Véritable icône nationale, ce grand alpiniste est une légende vivante. Sa voix est toujours très écoutée et respectée qu’il donne son avis sur l’alpinisme, les secours en montagne, l’aménagement ou plus largement sur l’avenir de la vie dans les Alpes ou les montagnes du monde entier. Originaire de la région il y a ouvert un réseau de 5 musées répartis dans en différents sites avec chacun un thème différent. Celui-ci est consacré à la glace, la crainte et la fascination qu'elle inspire, les représentations possibles en peinture (nombreux tableaux). Une partie importante est dédiée aux explorations polaires.
L'évolution du matériel en 200 ans est illustrée par des pièces de collection (piolets, crampons, cordes, skis).
Il y a également la plus grande collection de peintures représentant le massif de l’Ortles et des statues de divinités boudhiques tibétaines.
Le musée moderne est souterrain, à côté se trouve un agriturismo (ferme-auberge) et une étable avec un troupeau de yacks tibétains.Pour aller plus loin sur le sujet :
Reinhold Messner (Wikipédia en français)
les musées de Reinhold Messner (italien, allemand, anglais)
Le musée de l'Ortles à Solda (en anglais)
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7/09/2011 Jour 2 Randonnée
Après un solide petit déjeuner et quelques rapides courses à la superette (bien modeste !) nous nous dirigeons vers le TS Pulpito/Kanzel qui nous mène à 2348 m. Les remontées étant ouvertes autant en profiter cela permet de zapper un peu de montée dans les bois.Départ TS Pulpito/KanzelTous les sentiers sont numérotés et très bien balisés, pancartes du parc national du StelvioInitialement nous avions prévu d’aller vers le fond du vallon au col de Zay, mais une panneau affiche le sentier fermé pour chutes de pierres. Nous optons donc pour notre plan B, l’ascension du sommet le Dorsobello di dentro/Vorderes Schöneck (à 3128 m quand même !).Passé le torrent le sentier monte tout de suite très raide dans la pente.Le chemin est absolument invisible du bas.
Il m’est déjà arrivé de monter sur des sentiers raides mais aussi étroit, escarpé et raide tout le long
(D + 400 m) je ne crois pas.(Pour qui connaît cela fait penser au chemin du refuge de l’Olan en Valgaudemar).Certains passages assez aériens sont équipés de câbles.Au sommet la récompense est à la mesure d’une telle montée ce ne sont que des montagnes à perte de vue.De ce côté c'est la Suisse (Grisons) que l'on peut voir.Derrière moi c'est l'Autriche toute proche, à gauche on aperçoit le lac de Resia où nous étions la veille.Les appareils photos passent de mains en mains pour les photos souvenirs.On n’est pas très réussis (!) mais c’est si rare une photo de nous 2 ensemble !Le petit boîtier accroché au rocher contient un livre d'or où chacun peut laisser une trace de son passage.Le fond de la vallée avec le Monte Cevedale 3769 m à gaucheet le Gran Zebrù/Königspitze 3859 m à droite.Vue sur le massif de la Bernina (à gauche) en Suisse où nous sommes allés en 2007( cliquer ici ) et au premier plan le Passo (Col) dello Stelvio.Regard dans le rétroviseur, le Dorsobello est le premier sommet en partant de la gauche.Après la ligne de crêtes, nous traversons des alpages assez monotones jusqu’à la Malga dei Vitelli/Kälbehütte (Chalet d’alpage des Veaux) qui porte bien son nom, nous y rencontrons quelques vachettes.Bilan de la journée D+ 780 m et D- 1228 m, les genoux chauffent à la fin de la descente !On peut retrouver notre parcours sur cette carte interactive cliquer ici, attendre un peu, laisser passer la présentation puis aller à la photo (foto) 2, nous avons emprunté les chemins 12, 5, 25A et 25.
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Encore un peu de goût de vacances avant de plonger dans la période rentrée qui a lieu mi septembre en Italie.Luigi étant très pris les week-ends par ses activités associatives, et côté boulot ayant tous les 2 une période de calme (tout relatif pour moi je travaillerai samedi et dimanche pour compenser) nous décidons de partir en long week-end …en semaine !
Destination la montagne bien sûr mais laquelle ?J’aurai bien aimé aller en Suisse du côté de Verbier (Valais) où je suis allée en vacances enfant mais avec la crise le franc suisse a pris l’ascenseur (1 CHF = 1.20 € !!!) le pays qui n’a jamais été bon marché est devenu cher même pour ses propres habitants alors ….pour les touristes étrangers on n’en parle même pas !Pour les Abruzzes il fait encore trop chaud et les Dolomites occidentales (Cortina, Lavaredo) pas commodes d’accès.Nous optons donc pour le Val Venosta en Alto-Adige (Südtirol) qui est facile d’accès et que nous ne connaissons ni l’un ni l’autre. Dépaysement assuré c’est presque l’Autriche et on y parle allemand.Voici le programme :Premier jour Voyage et tourisme à Merano/Meran, la vallée et Curon/Graun cliquer ici2 ème jour Randonnée à Solda/Sulden cliquer ici3 ème jour Randonnée à Solda/Sulden cliquerici4ème jour Passo dello Stelvio/Stilfserjoch, Bormio et voyage de retour cliquer ici
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6/09/2011 Jour 1 Voyage-Merano-Val Venosta-Curon
Autoroute jusqu’ Merano/Meran où nous faisons une rapide visite, c’est une ville thermale.Le centre ville (typique avec ruelles, cathédrale) est très touristique, nombreuses boutiques assez luxueuses,la clientèle ciblée est germanique (allemands, autrichiens) à haut pouvoir d’achat.Quelques magasins de matériels de sports très équipés, le choix en chaussures de marche est impressionnant !Arrivée sur MeranoNous quittons la ville, passons devant les imposants bâtiments de la brasserie Forst, la bière locale (incontournable !) et entrons dans la Val Venosta/Vinschgau proprement dite.Nous sommes chez "Mélinda" une façon de dire que nous sommes au pays de la pomme (Mélinda est une des marques les plus connues de pommes du Val Venosta en Italie). La région bénéficie d'un micro-climat.Ce ne sont que des vergers à perte de vue. La route qui est une voie de communication avec l’Autriche toute proche est très fréquentée et en plus on est en pleine saison de récolte il y a donc aussi de très nombreux tracteurs qui acheminent les bacs de pommes dans les différentes usines. Impossible de s’arrêter, dès que nous pouvons nous quittons cette route pour emprunter une petite route qui montant un peu nous permet de voir la vallée et en faire quelques photos.VergersUne mer de vergers tapisse le fond de la vallée, au fond les villages de Silandro/ Sclhanders et Laces/LatschVue vers le fond de la vallée, Prato allo Stelvio/ Prad am StilfserjochNous traversons quelques hameaux bien plus authentiques que les villages bien léchés du fond de vallée.Le château Coira/ ChurburgPuis nous rattrapons la grande route et poursuivons jusqu’à Curon/Graun à quelques km de la frontière avec l’Autriche. Ce village est célèbre pour son lac artificiel et son village englouti dont le clocher de l’église émergedu lac. Une histoire très similaire à celle de Tignes en Savoie.Le fameux clocher de Curon/GraunVue sur le massif de l'Ortles, c'est là que nous allons.Le clocher, le lac et le masif de l'Ortles en arrière-planLa maquette du site, en foncé les lacs naturels qui existaient déjà avant.Le barrage pas très haut est de type Mont-Cenis ou Grandmaison recouvert de cailloux.Traduction :La tragédie du lac de Resia 1949-1950Pour la production d’énergie électrique les village de Curon Venosta, Resia (en partie) ainsi que les anciens hameaux de Arlund, Piz,Gorf, et Stockerhöfer (San Valentino) ont été engloutis et supprimés.Un énorme lac artificiel de 677 hectares fut créé, détruisant violement une colonisation quasi millénaire et le contexte culturel du haut plateau du col Resia.En 1939 le premier projet italien de barrage sur les lacs naturels Resia et Mittelsee (+5 m) fut modifié par le régime fasciste de l’époque à 22 m (+17 m). Tout cela s’est fait sans en informer la population, sans enquête légale et encore moins écologique.Les habitants furent contraints à l’expropriation sans indemnisation, et à émigrer ou se déplacer, « au nom de l’intérêt national pour le renforcement de l’industrie nationale ».La seconde guerre mondiale retarda les travaux. Des investisseurs suisses vinrent palier aux difficultés de financement de la société gestionnaire après la guerre. En 1949 la première énergie produite en hiver fut livrée à la Suisse, pour rembourser le capital.Le Haut-Adige et les communes concernées étaient impuissantes. A cause du régime fasciste de 1923 à 1952 les communes n’ont eu aucun représentant élu (conseil municipal, maire). C’est seulement depuis 1948 que le Haut-Adige a un conseil provincial élu.Pendant l’été de 1950 tous les constructions furent dynamités et inondés, les habitants forcés à émigrer ou se réfugier dans un village de baraquements pour une durée de 2 ans. La tour romane datant du XIV ème siècle fut laissée sur place pour des raisons de préservation architecturale.Pendant les années suivantes et jusqu’en 1973 l’administration du haut-Adige a effectué de grands travaux d’assainissement et 35 hectares de terres furent gagnés sur la superficie du lac.Conséquences70 % de la population a émigré181 maisons et édifices agricoles dynamités514 hectares de terres agricoles perdues- 70 % de bétailSitué sur un plateau ce lac venté est idéal pour la pratique du kite-surf.Le Col Resia au bout du lac marque la frontière entre l'Italie et l'Autriche, ainsi que lala ligne de partage des eaux entre la Mer Méditerranée (Adriatique) et la Mer Noire.Il est temps de rejoindre notre lieu de séjour, Solda au pied du massif de l’Ortles dans le parc national du Stelvio.J’ai choisi l’endroit pour sa position, les possibilités de rando et soyons honnêtes les tarifs très intéressants des hôtels (46 €/ personne la 1/2 pension, il n'y a rien à dire)Le village s’étire en longueur au fond d’une vallée haute (1900 m) dominée par l‘imposant Ortles,beaucoup d’hôtels, peu de commerces.Nous trouvons facilement l'hôtel Cornelia, l’accueil est très chaleureux, le confort de la chambre conforme à celui de la région (lire.... trrrès confortable) et le repas copieux.Le propriétaire Christian Knoll, sympa et disponible, nous renseigne très précisément sur les différentes randos. possibles.
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