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Sortie en semaine à Colere notre petite station fétiche !
Le domaine n'est pas très grand certes mais toutes les pistes sont intéressantes car assez longues et avec de la pente. Quand on peut se libérer c'est vraiment un super bon plan, fréquentation limitée, forfait économique (22 €) et repas au refuge Cime Bianche bon et pas cher (25 € pour 2). Seul petit bémol pour accéder il faut affronter la circulation de semaine (beaucoup de poids lourds).
Beau temps clair, pas de vent et températures normales pour la saison.On monte tout de suite au sommet des pistes, il fait clair du côté du Val di Scalve.Notre première descente sur la piste panoramique Vilminore est vite interrompue,
la piste est provisoirement fermée, il y a un blessé plus bas et l'hélico doit l'évacuer.Attente d'environ 20 mn, qui permet de discuter avec d'autres skieurs, l'évacuation durant
un peu on se doute que cela doit être assez grave.Comme j'ai déjà souvent montré des photos des pistes de cette station je vais cette fois-ci présenter la montée sur le télésiège fixe à 2 places (TSF 2) Polzone-Cima Bianca.C'est le 2 ème dans l'orde de montée sur cette photo du domaine c'est le N°2.Voilà d'où il part (Polzone).On passe devant le départ du 3 ème télésiège fixe à 3 places (TSF 3) Corne Gemelle-Ferrantino
qui mène au sommet du domaine.On continue de monter avec à droite le TSF 3.Les 2 télésièges sont parallèles jusqu'à l'arrivée du TSF 2 à Cima Bianca.où se trouve le restaurant/refuge du même nom. C'est là qu'on s'arrête manger.A l'intérieur du refuge un nouveau poêle flambant neuf, orné d'une gravure avec la silhouette du refuge.C'est très simple, et on y mange très bien !Au sommet des pistes se trouve un autre restaurant/refuge l'Aquila, plus récent
c'est un très beau chalet en rondins. C'est un peu plus cher.Le massif de la Présolana derrière fait de l'ombre sur le versant où se trouvent les pistes une bonne partie de la journée ce qui explique la quantité considérable et la bonne qualité de la neige.Sur l'autre versant (vers Bergamo) C'est très brumeux, la pollution est perceptible.Dans l'après midi la partie ensoleillée se réduit de plus en plus
et la brume de polllution envahit toute la vallée.....Nous descendons jusqu'au parking à ski, la piste est relativement bien enneigée, malgré quelques passages herbeux et/ou glacés.Il fait assez sombre car on est à l'ombre et dans les bois bien qu'il ne soit que 16 h.
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En ce début d'année on a eu un enneigement très déficitaire, des obligations familiales, puis il a enfin reneigé et il faisait beau mais c'était sans compter sur .........la grippe qui s'est acharnée sur Luigi...bref pas de ski en janvier !!!!
On va essayer de rattraper tout ça en février, donc enfin une sortie à la journée par ce beau dimanche 1er février. Nous décidons d'aller à La Paganella, pour ses remontées nombreuses et rapides (TC et TSD), le dimanche c'est un paramètre important, vue l'affluence.
Départ à 6 h du matin de la maison, arrivée sur place à 8 h 45. Les parkings se remplissent très vite,
beaucoup de locaux qui ont des forfaits saison ou prennent à la caisse des forfaits 4 h.
Il y a également de nombreux polonais et tchèques qui séjournent à Fai della Paganella.
La station doit travailler avec des agences de voyages de ces pays.
On démarre à 9 h 15 par le TSD Santel-Meriz.
Beau temps clair avec quelques nuages de haute altitude, froid mais pas de vent.
La neige est bien présente mais on sent que par endroit (bas des pistes) il n'y en a pas bien épais.
Le fond est dur, souvent recouvert par la neige de culture, mais dans l'ensemble c'est agréable à skier.
De l'autre côté de la vallée de l'Adige on a une vue panoramique (et lointaine) sur les Dolomites.
Tout au bout du domaine vue sur le Monte Bondone où se trouve une petite station de ski.Coup d'oeil artistiquePause repas au Rifugio Dosso Larici où nous avons l'habitude de manger.La gestion a changé cette année et .........c'est encore mieux !Autrefois c'était la gare d'arrivée d'un téléphérique.Un peu à l'écart du rifugio Dosso Larici.A riccordo dei morti della montagna(En souvenir des morts en montagne)Au fond le lac de Molveno et plus loin le lac de Garda
peu visible car beaucoup de brume (pollution de la plaine).Nous aurons le temps de parcourir pratiquement toutes les pistes.L'après-midi nous privilégions les pistes les plus hautes qui sont encore au soleil.Dès 15 h le froid devient plus vif.Dernier regard sur le massif de la Brenta.Dernière descente à 16 h par la très agréable piste Nuvola Rosso qui est déjà en grande partie à l'ombre.L'équipe norvégienne hommes de ski alpin s'entraîne régulièrement ici,
La Paganella est leur "camp de base"dans les Alpes.Une pensée pour tous les meilleurs skieurs qui disputent actuellement les championnats du Monde
à Beaver Creek dans le Colorado aux USA.Pour finir je me suis amusée à faire 2 montages avec des photos des mêmes endroits à un an d'intervalle. On se rend compte à quel point l'enneigement de 2014 fût exceptionnel !
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Il y a exactement 4 ans je créais ce blog, c'est avec toujours autant de plaisir que je continue à rédiger
mes articles afin de partager mes passions que sont la montagne, le ski, les voyages et visites en tout genre. J'espère que vous avez autant de plaisir à me lire !Je vous souhaite une bonne et heureuse année 2015 !
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En ce tout début d'année plutôt qu'aller skier entre les cailloux sur des pistes bondées (enneigement très déficitaire et vacances de Noël) nous avons opté pour une journée de visite d'une ville d'art, en Italie il y a le choix !!!
Nous voici donc partis pour Modena, ville de notre région où nous ne sommes encore jamais allés située le long de la Via Emilia à 100 km de chez nous.
La ville est réputée pour son centre ville. L'ensemble Cattedrale (ou duomo), Torre Civica et Piazza Grande est inscrit au patrimoine mondial de l'humanité UNESCO (voir ici)
La province de Modena est très prospère. Outre de nombreuses spécialités agro-alimentaires, Aceto Basalmico (vinaigre basamique), Prosciutto di Modena (jambon de Modène), Parmiggiano-Reggiano (fromage), on y produit des voitures de luxe (Ferrari, Maserati) des carrelages (à Sassuolo), des vêtements en maille (à Carpi), du matériel médical de très haute technologie (valves cardiaques par exemple) et plus anecdotique.... des albums d'images autocollantes (Panini !)
La Piazza Grande (Grand Place) centre de la ville avec à gauche
la Cattedrale et le Palazzo Communale (Mairie).La Cattedrale côté Sud et derrière la Torre Civica qui est le clocher.Comme souvent en Italie des hommes se retrouvent sur la place principale de la ville pour
de longues discussions, on y traite aussi bien des affaires que de banalités.Détails de la Porta Regia (porte royale)La cattedrale est un exemple de l'art roman italien.La façade de la cattedrale.Sur la façade j'ai bien aimé cette sculpture....et aussi celle-là !L'intérieur en briques est plus massif et sobre que l'extérieur.Bas relief avec des animaux.L'accès à la crypte sous la partie surélevée de l'abside soutenue par 4 colonnes basées sur des sculptures de lions. Celui-ci domine un chevalier, drôle de face à face !Dans la crypte se trouve le tombeau de San Geminiano le saint patron de la ville.La Cattedrale et la Torre Civica appelée aussi Guirlandina sont séparées,
un arc gothique fait la liaison entre les 2 bâtiments.La tour n'est pas droite ............et l'église non plus sa partie abside s'enfonce dans le sol.Extérieur de l'abside.On voit bien la partie enfoncée dans le sol (barrières).Le clocher mesure 87 m de haut on peut y accéder à la belle saison.Côté Sud.Comme dans beaucoup de villes de la région les rues sont bordées de nombreuses arcades.Beaucoup de très beaux magasins dans le centre ville, la région est riche et ça se voit !En sortant de la zone commerciale on trouve des rues typiques. Les maisons sont hautes (3 ou 4 étages) colorées de teintes vives. Autrefois l'aceto balsamico était produit dans les greniers de ces maisons.Pas évident de trouver un restaurant ouvert le 2 janvier !
Finalement nous faisons une pause déjeuner à La Cervetta où nous dégustons des spécialités locales :
salaisons accompagnées de tigelle (petits pains ronds) et tortolloni.On peut visiter gratuitement une partie du Palazzo Communale.
Ce sont des pièces d'apparat. Dans celle-ci une immense cheminée.Un magnifique lustre en verre de Murano orne une des salles.Pour finir notre visite nous allons à Nonantola à 12 km de Modena.
Ce bourg est connu pour son abbaye mais on ne peut plus y accéder suite au tremblement de terre de 2012. Cependant on peut admirer l'extérieur depuis le parc du musée de l'abbaye.Galerie extérieure et au fond le musée qui abrite 2 sections.
L'une est consacrée au trésor de l'abbaye avec de nombreux parchemins dont un avec la "signature" de Charlemagne et des objets précieux de culte. L'autre est composées de tableaux (la plupart de sujets religieux) provenant de nombreuses églises de la région qui ont été fortement endommagées par le tremblement de terre de 2012 (voir ici)Sur le côté extérieur de l'abside on peut tout de même accéder à la crypte de l'abbaye.
La salle est soutenue par 64 fines colonnes.
Voilà une agréable journée bien remplie où nous avons joué les touristes,
l'évasion n'est pas forcément loin de chez soi.
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Le pont du 8 décembre (férié) marque traditionnellement l'ouverture de la saison de ski en Italie. Comme déjà depuis plusieurs années notre rendez-vous avec la neige est à Valtournenche en Val d'Aoste. La neige est tombée en abondance mi-novembre et l'altitude élevée garantit un bon enneigement alors qu'ailleurs elle a tendance à fondre ou se faire rare.....! J'ai réservé à l' Hôtel TERSIVA tout comme Elisa et Nicola, avec qui nous avions sympathisé en 2011. Je suis absolument ravie de retrouver ce jeune couple de Pisa, cultivés mais très simples, chaleureux et marrants comme savent l'être les toscans, c'est super agréable de skier avec eux. Les parents d'Elisa seront également présents.
1er jour : Samedi 6 décembre 2014La météo n'est pas au beau fixe mais c'est conforme aux prévisions.Un bon point il n'y a pas de vent, si souvent fréquent dans cette vallée.Elisa excellente skieuse est impatiente de démarrer !Nous allons commencer par quelques pistes sur le domaine de Valtournenche sous la neige.Puis la liaison avec Cervinia (ce téléski) étant ouverte nous décidons de basculer sur ce versant.Nous y trouvons une ambiance blanche avec quelques éclaircies !Plus bas c'est dégagé et nous descendons vers le très agréable secteur Pancheron.Nos amis n'ont pas skié sur le domaine depuis 3 ans et ils découvrent de nouvelles pistes.Les 2 bavardes (Elisa et moi-même) n'écoutent pas Nicola qui très perplexe (!!!) semble avoir du mal à se situer.Et pourtant c'est une "méga tête" prof/chercheur à l'université de Pisa ....A Breuil-Cervinia l'enneigement est quand même limité !Il y a du monde mais sans plus sur le front de neige.Après une petite pause repas, on remonte et le ciel s'éclaircit progressivement sur les Grandes Murailles.Et voilà on a presque du beau temps !Au fond l'horrible Plan Maison complexe remontées/hôtel/restaurants.Les nuages jouent avec le soleil et nous offrent une surprenante trouée "coeur".Nous nous accordons une dernière "Ventina" la piste qui part depuis Testa Grigia/ Plateau Rosale point culminant du domaine à 3480 m.Dernier regard sur le vallon de Cervinia et la Gran Becca le nom que les valdôtains donnent au Cervin.Nous terminons par la piste 1 panoramique de Valtournenche,
nuages et lumière d'hiver donnent une ambiance toute particulière que j'aime beaucoup !2 ème jour Dimanche 7 Décembre 20148h 30 à Bringaz, hameau de Valtournenche où se trouve notre hôtel,
vue dégagée sur les Grandes Murailles. Ciel limpide, pas un nuage, une super journée s'annonce !Il y a déjà beaucoup de monde aux parkings et il faut plus d'une heure pour acheter les forfaits ! Heureusement nous évitons tous ces inconvénients les forfaits ont été pris à l'hôtel et Fabrizio son propriétaire nous emène en minibus à la Télécabine tous les matins ! Vu l'affluence nous nous dirigeons tout de suite vers le haut du domaine pour basculer en Suisse sur le domaine de Zermatt. Nous avons pris le forfait international 3 j pour 135 € c'est raisonnable car nous sommes en période "pré-ski". (Pour info le même forfait coûte en Suisse 243 CHF soit 201 €!!!!)Il fait vraiment très beau....mais pas chaud du tout (- 10/-12 °C) !Nous allons monter directement à Testa Grigia/Plateau Rosa (au milieu de la photo).
Voir taille réellePour mieux situer voici la partie du domaine de Zermatt où nous allons évoluer
une bonne partie de la journée.Plateau Rosa avec devant nous le Piccolo Cervino (Kleines Matterhorn) mais ça ....
c'est pour plus tard (retour) ......pour l'instant on va descendre !Le Theodulgletscher (Glacier de St Théodule) qui est ouvert toute l'année !
Au fond la vallée de Mattertal (vallée de Zermatt) avec une mer de nuages.Le très surprenant TSD Furggsattel avec ses pylônes en forme de Y renversé qui sont fixés...sur la glace.
Leur base est posée sur des rails sur lesquels ils peuvent coulisser car la glace ..........ça bouge !
Ce type de télésiège (Reportage technique ici) est très rare, en général il n'y a que des téléskis sur les glaciers.
Il y a 3 pistes très agréables, larges, lisses, nous les ferons toutes les 3 plusieurs fois.
La plus à droite descend plus bas vers Schwarzsee, c'est le point le plus bas que nous atteindrons.Depuis l'arrivée du TSD Furggsattel on a une vue inédite (pour nous !) sur Testa Grigia, et Plateau Rosa.
On distingue bien aussi le refuge du Théodule au col homonyme où nous sommes allés à pied l'été dernier.Le Plateau Rosa porte bien son nom, cette partie du glacier de St Théodule est assez plate.Le Breithorn (à gauche) et le Kleines Matterhorn (à droite) sous un angle inhabituel pour nous !Le domaine de Zermatt est immense et s'étale sur 3 versants.
Hélas nous resterons sur un seul versant (Matterhorn Glacier Paradise) car aller sur les autres versants
demande beaucoup de temps (nombreuses remontées à emprunter).Le Matterhorn est plus pointu de ce côté-ci, et il faudrait encore tourner plus vers la droite
pour voir son profil le plus célèbre où la pointe est un peu "tordue".De l'autre côte au loin le très vaste massif du Mont-Rose.On trouve de tout sur les pistes ...........un "tigre" semble s'être égaré par là !La mer de nuages s'attenue et on peut apercevoir Zermatt. Pour retourner en Italie
nous allons emprunter le téléphérique du Kleines Matterhorn.
C'est le téléphérique le plus haut d'Europe, partant de Trockerner Steg à 2930 m il atteint le sommet
du Keines Matterhorn à 3821 m soit presque 900 m de dénivelé .
La gare amont est une prouesse technique elle est à moitié dans le vide !
Je n'ai pas pu faire de photos, les vitres étaient givrées dehors et dedans je vous reporte à un excellent reportage ici où vous trouverez de nombreuses infos et photos de cette remontée.Arrivés au sommet il faut emprunter un tunnel de 300 m de long qui traverse la montagne.
On y trouve commerces, expos, accès à une terrasse panoramique.
Ouvert toute l'année c'est une attraction touristique qui accueille aussi bien les piétons que les skieurs.Sortis de ce tunnel on accède directement sur les pistes.
Le Breithorn et son caractéristique chapeau de glace semble être à portée de main !Le Cervin semble presque ...."petit" un comble pour ce sommet si imposant !Le panorama est à couper le souffle, Grand Paradis, Alpes Grées, Mont-Blanc, Combin
sont les principaux massifs et sommets visibles étalés sur 3 pays : France, Italie, Suisse.Le Plateau Rosa vu de haut avec derrière les Grandes Murailles avec la Dent d'Hérens à droite
et en second plan au milieu le Mont-Blanc.Au premier plan la Gobba di Rollin (3899 m) tout au loin les nuages couvrent la plaine du Pô.
On distingue tout au fond le Mont-Viso avec son sommet pyramidal.La piste qui descend vers Plateau Rosa n'est pas exceptionnelle mais le cadre l'est vraiment !L'été touristes et surtout équipes viennent skier sur cette partie du domaine.Une scène hallucinante (et impossible en France) pour nous français : Un hélicoptère dépose (sur les pistes !!!)un petit groupe de skieurs, leurs skis sont dans un panier à l'extérieur de l'appareil.
Venant de la vallée ou d'une grande ville ils "évitent" ainsi route + train (obligatoire à Zermatt qui est une station sans voiture ) + remontées. Ben .....on va dire une autre approche du ski et surtout ....d'autres moyens financiers !Photo souvenir de notre super groupe au niveau de ski assez homogène : Nicola, Luigi, Luciana (Maman d'Elisa), Elisa, Rigoletto (Papa d'Elisa), Raffaele. Cette journée de ski sur Zermatt a vraiment été très agréable............
et fatigante, le soir nous n'étions pas bien bavards à table, il faut dire qu'on était à très haute altitude entre 2000 et 3800 m !Pour cette dernière journée nous skions sur Cervinia où il y a quand même un peu moins de monde
que la veille. Au cours de la journée le ciel va se voiler lègèrement.Zoom sur la très belle dent d'Hérens qui bien enneigée a un "look" himalayen !La piste "Ventina" est vraiment le must de Cervinia, on la fera plusieurs fois avant de s'arrêter manger assez tard
(14 h) à la Gran Baita Sommetta où nous degustons un plat maison l'oeuf Sommetta....le genre de truc qu'on ne peut manger QUE au ski : servi dans une pôele individuelle c'est un oeuf au plat recouvert de plusieurs tranches fines de jambon blanc, lui même recouvert de plusieurs tranches de Fontina (fromage typique de la Val d'Aoste qui ressemble au fromage à raclette), une vraie bombe calorique !!!!Il est 15 h 30 nous décidons de conclure cette journée en rebasculant sur le domaine de Valtournenche.
Nous arrêtons vers 16 h, il y a la route du retour qui nous attend et nous devons passer
par Milan pour y déposer Raffaele.
Comme à l'accoutumée nous ferons la queue sur la route pour sortir du Val d'Aoste pour ensuite trouver une circulation plus fluide. Record d'affluence à Valtourneche/Cervinia pour ce pont avec 35 000 skieurs ! voir ici.
Il faut dire que beaucoup d'autres stations de la région et non des moindres (Courmayeur, Pila) et plus généralement dans les Alpes italiennes n'ont pas pû ouvrir à cause d'un enneigement insuffisant !)
Ces 3 jours ont été vraiment une grande réussite, beau temps, neige abondante et super compagnie !
Grazie a Elisa, Nicola, Luciana e Rigoletto per l'ottima compagnia per questi 3 giorni di sci favolosi !
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Ultime (?) sortie pour clore la saison 2014 de randonnée près de chez nous dans le massif des Appenins.
Il faut environ 1 h 45 pour parcourir les 80 km de route plutôt sinueuse qui nous mène au départ de cette randonnée. Nous sommes à la limite de 3 provinces, Piacenza, Parma et Genova et 2 régions l'Emilia-Romagna et la Liguria.
La rando forme une boucle empruntant les sentiers 35, puis 37 et encore 35 pour le retour.
Le départ au Passo Zovallo (1410 m). Il fait beau, avec quelques nuages,
frais mais pas froid (entre 10 et 15 °C) avec un peu de vent.Montée douce dans les bois d'hêtres pour atteindre le Mont Zovallo 1492 m.A cette altitude toutes les feuilles sont déjà tombées, du coup les bois sont plus clairs.Voici le Monte Ragola que nous allons gravir puis contourner.
Le chemin suit la ligne de crête qui est aussi la "frontière" entre les provinces de Piacenza et Parma.Plusieurs panneaux signalent la présence de troupeaux en pâturage.On voit de loin le Monte Bue (avec des bâtiments d'anciennes remontées)
où nous sommes allés en 2013.Début de la montée sur le Monte Ragola, un chemin assez régulier d'abord,Puis quelques passages plus escarpés et raides au milieu des rochers ensuite.Le sommet est en vue !On passe une antécime.Surprise ...2 taurillons au milieu du sentier, ils nous laissent passer bien tranquillement à 2 m d'eux.Puis on croise un troupeau de vaches en contrebas du sommet.Image rare en Italie la plupart des bovins sont dans des étables.Détail encore plus rare un veau qui tète sa mère !Monte Ragola 1711 m.Du sommet vue vers la plaine du Pô (Nord-Est)Vue vers le Nord-OuestMonte Nero, Monte Maggiorasca, Monte Bue, Monte CrocigliaAprès une pause pique-nique juste en dessous du sommet à l'abri du vent,
nous attaquons la descente.On traverse le Prato Bure.où nous croisons 3 chevaux.Il n'est pas rare de trouver des chevaux dans cette région.
Je sais que ça va en faire hurler certains......ces bêtes sont élevées pour leur viande.Il faut ensuite longer un ruisseau, le chemin traverse de nombreuses tourbères,l'endroit est très "spongieux".Puis on atteint le Prato Grande où se trouve un carrefour de plusieurs sentiers.Les sentiers numérotés sont relativement bien balisés.
C'est le CAI (Club Alpino Italiano) qui assure ce balisage.C'est assez récent car j'ai souvenir d'avoir fait des randos dans le même secteur
et d'avoir galéré pour trouver le chemin.Nous traversons le Prato Grande avant de nous enfoncer dans les bois sur le chemin du retour.Le retour par les bois n'est pas très intéressant, on ne voit rien ....ou presque !!!Ici une clairière nous permet de voir le Monte Ragola et sa face Est qui est la plus raide.Le ceil se couvre progressivement puis complètement gris quand nous arrivons au parking.En conclusion une sortie bien agréable (on est quand même en novembre !) facile mais avec un peu d'effort (environ 400 m de D+ et 10 km) et en solitude absolue ! Nous avons croisé 0 personne, 2 troupeaux de vaches, 3 chevaux, un chien et de nombreux oiseaux dont 2 faisanes dans les bois.Maintenant on attend avec impatience la neige pour passer.........à autre chose !
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L'été atypique continue....après un 15 août pluvieux, le temps décide enfin de se mettre au beau le dimanche suivant. Direction les Alpes, la région la plus proche pour nous étant les Alpe Orobie en province de Bergamo. Quadrillée de très nombreux sentiers balisés c'est le paradis des randonneurs.Pour changer un peu, nous décidons d'aller en Val Brembana, il faut donc aller à Bergamo puis remonter une longue vallée en passant par San Pellegrino Terme (oui c'est là qu'on produit la fameuse eau pétillante connue dans le monde entier), puis San Giovanni Bianco où nous sommes venus pfff.... il y a très longtemps (1986 ou 87 ??) pour rendre visite à un ex-collègue de Luigi qui travallait dans une des nombreuses petites centrales hydro-électriques de la région. Enfin on arrive au bout de la vallée à Carona.Une 1/2 h pour se garer !!!!! Le village est petit et surtout il y a beaucoup de monde !!!Le 15 août est Ferragosto en Italie, fête à l'origine païenne très ancienne (romains), puis "reprise" par la religion catholique. La semaine de Ferragosto est la plus "morte" de l'année, de nombreuses entreprises et commerces sont fermés, l'activité économique tourne au ralenti....et traditionnellement c'est l'occasion pour beaucoup de se promener.Notre objectif le plateau des lacs jusqu'au refuge Laghi Gemelli.La montée est annoncé en 3 h.CaronaLe village se trouve au bord d'un lac qui est une retenue artificielle.L'ENEL (EDF italienne) est très présente dans cette vallée.Départ à 1105 m sur la rive gauche du lac à 10 h 30.Il fait beau et frais 15 °C.Le sentier 211 est en grande partie dans des bois avec de temps en temps des clairières.La montée est très soutenue, on monte très vite, en face on devine les remontées qui desservent
les pistes de ski en hiver et assurent une liaison avec la station de Foppolo (Brembo Ski)Intersection avec un autre sentier, on sort des bois.Arrivée à 1841 m au premier lac le Lago Marcio (Lac Pourri)....en effet l'eau est très sombre !Petit barrage (17 m de haut)On contourne le lac, on arrive à la gare amont d'un téléphérique de service ENEL
dont les pylônes jalonnent la montée.Au bout du lac un déversoir, ce n'est pas facile à voir
mais il y a un film d'eau qui coule en continu sur ce mur courbe en béton.En contrebas le Lago delle CasereEncore une petite montée et le refuge Lago Gemelli (1961 m) est en vue.Il y régne une invraisemblable cohue, des dizaines de gens qui font la queue au bar
et d'autres qui pique-niquent éparpillés autour du refuge.La plupart sont des locaux reconnaissables à leur fort accent ou leur dialecte bergamasque
absolument incompréhensible !Il est 13 h, nous sommes montés vite (en 2 h 30 au lieu des 3 h indiquées).On monte sur une petite butte qui domine le barrage et le lac et on s'installe à l'abri du vent pour manger.On supporte sans problème la polaire et la veste !Nous redémarrrons assez vite car ça ne se voit pas du tout sur les photos mais il fait assez frais (10 °C)
et le ciel se charge progressivement.
Vue d'ensemble du lac Gemelli.Encore un peu du monde sur les rives, on aperçoit également du monde sur les crêtes au fond.Le barrage du lac Gemelli. (36 m de haut)La construction de ce complexe de plusieurs retenues et centrales hydro-électriques date
des années 20-30.Du début du 20 ème siècle aux années 60 la production d'énergie électrique en Italie
était essentiellement hydraulique.J'aime beaucoup ces caractères typiques des années 30 qui me font penser à ceux utilisés
par mon grand-père sur les plans des maisons qu'il dessinait.Descente entre le refuge et le Lago delle Casere.Lago delle Casere.J'ai bien aimé ce paysage avec des mélézes.Miam !!! Le caviar de la montagne !Tout au long de la descente dégustation de myrtilles.Plus on descend et moins elles ont de goût car dans les bois elles n'ont pas vu beaucoup de soleil !Retour à Carona.Cette photo donne bien la sensation générale de cette vallée avec des parois boisées bien abruptes.Rue principale du village qui en milieu d'après-midi a retrouvé un peu de calme !D + 900 m environD - 900 m environConclusion :On ne s'attendait pas à trouver autant de monde là-haut, même si étant le week-end du 15 août on se doutait bien qu'on ne serait pas tout seuls !!!D'un côté on se dit c'est bien il y a beaucoup de gens qui aiment et pratiquent la montagne, le lieu se mérite 900m de dénivélé, cela demande un certain effort, d'un autre côté si on va en montagne c'est pour être au calme et proche de la nature et là.....ce n'était pas trop le cas !Il faut reconnaître que dans cette région il y a vraiment une "culture montagne" partagée par toutes les générations, on a vu des jeunes, des familles et des personnes plus âgées.L'endroit est joli mais ...........sans plus ! Cela nous a permis de réaliser combien le Val di Scalve (plus proche pour nous et où nous allons régulièrement tant l'hiver pour skier que l'été pour randonner) est sauvage et vraiment très beau.Site de CaronaSite Refuge Lago GemelliSite Bembo skiTopoSentier 211
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Direction les Alpe Orobie en province de Bergamo de nouveau pour ce dimanche d'été.
Nous continuons d'explorer la Val di Scalve et ses très nombreuses possiblités de randonnées. Nous avons choisi une randonnée au départ de Schilpario qui après une montée dans les bois mène à plusieurs petits lacs
(Laghetti delle Valli) au milieu des alpages. La météo est mitigée mais pas vraiment mauvaise, on va faire avec...si on attend le grand beau on risque ne pas faire grand chose cet été !Départ à la sortie du village de Schilpario juste après la très ancienne chapelle Santa Elisabetta.
Ça tonne, un orage est au dessus juste sur le versant où nous devons aller....
.....il s'éloignera rapidement heureusement. Il fait frais sans faire froid, l'air est très humide, il a plu dans la nuit.Le départ se fait à 1137 m dans un bois très sombre où nous resterons une bonne partie de la montée.
Après un bout de sentier, on suit une route forestière qui traverse un torrent.
Une trouée dans la forêt très dense permet de voir le village de Schilpario en bas et
au loin le massif de la Presolana (à gauche) et les pistes de Colere où nous allons skier en hiver.Après une montée très soutenue et rapide dans les bois, on traverse un couloir avalancheux.
Dans les prairies on trouve de nombreux oeillets, assez gros et de couleur rose/lilas clair.
Je n'avais jamais vu ce genre d'oeillet, après recherches ce serait l'espèce dite "Oeillet de Montpellier".
En face de nous le Pizzo Camino le col de Corna Busa et la Corna Busa
(rocher percé en dessous du point rouge) où nous sommes déjà allés en 2012 (voir ici)La fin de la montée dans les alpages.
Arrivée au premier lac.
La montée est très raide du coup on a "avalé" les 800 m de dénivelé en à peine 2 h !L'endroit est très paisible....personne !
Nous avançons jusqu'au 3ème lac où se trouve un petit col à 1994 m. Pause pique-nique au bord du lac.
On aperçoit quelques vaches au loin près du sentier visible à droite qui mène à d'autres lacs plus haut.Ensuite nous décidons de monter vers un petit sommet herbeux (Monte Busma) qui domine les lacs.
La zone est très humide, autour des lacs il y a des tourbières et même sur les pentes c'est "spongieux".Du côté du Val di Scalve on découvre les crêtes calcaires du fond de la vallée, ambiance "dolomitique" !
Après une descente hors-sentier jusqu'au premier lac, nous entamons la descente.
Le regard sur le paysage est toujours différent à la descente.Dans les bois on trouve plusieurs aie carbonili
Sur ces plateformes aménagées on produisait autrefois du charbon de bois.
Dans les bois de nombreux champignons la plupart n'ayant pas vraiment l'air sympathiques,
il y en avait même des violets !Bilan de la sortie : Une montée bien raide avec peu de distance du coup on est monté vite.
Le plateau avec les lacs est un coin agréable et vraiment tranquille, on a vu qu'une famille au bord d'un lac à la descente, et on est en plein mois d'août ! La météo a finalement été correcte et la relative fraîcheur permet de monter facilement.D+ et D- environ 900 m
Topo du sentier CAI 415 ici
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Pour notre dernier jour de vacances, une sortie qui a priori n'était pas trop prévue...!
On avait vaguement parlé de ski d'été avec notre ami Jean-Marc avant de partir mais rien de sûr donc nous avons pris chaussures et vestes au cas où....mais sans certitude, on s'est dit "on verra là-haut "suivant l'état du glacier et la météo.La sortie programmée par Jean-Marc le dimanche 19 juillet a été annulée pour météo exécrable ...et puis une matinée de beau temps prévue pour ce vendredi a relancé le projet, notre ami Jacques se joint à nous, fidèle à son pseudo (Obsédédeski !) il ne peux pas refuser....!
Le ski d'été est assez différent de celui d'hiver, il est avant tout question de se faire plaisir !
La neige est d'abord assez dure (dû au regel nocturne), puis devient dégelée en surface c'est la "moquette" et ........l'extase avant de devenir plus lourde et donc moins agréable à skier, le tout en 3 - 4 h de temps !Nous avons loué des skis, une occasion pour essayer une marque différente de de nos skis perso. On nous propose des Head Supersharpe Magnum, un modèle performance piste/carve.
La prise en main sur la neige dure est déroutante.....puis la neige devenant plus souple, ils sont de plus en plus agréables à conditions de skier les jambes pas trop serrées et très pliées. Je découvre une stabilité en schuss complétement inconnue avec mes skis perso (Nordica) qui vibrent beaucoup.
8 h Le glacier n'est pas en trop mauvais état mais il faut dire qu'il n'a fait qu'une semaine
de très grande chaleur en juin, cet été atypique va certainement le préserver.Une nouvelle activité proposée depuis 2/3 ans a beaucoup de succès, la randonnée glaciaire
et l'ascension du sommet de la Grande Motte depuis le haut du TPH.Journée claire mais déjà brumeuse ....Grande Motte, Grande Casse, Epena.Une équipe de choc !!! Jacques, Jean-Marc et moi-même. Bonne humeur de rigueur !Manque le photographe (Luigi).Il y a quelques années, les pistes de chaque côté de cette remontée (TK 3500)
étaient à la même hauteur maintenant elles sont facilement 1 à 1, 50 m en dessous ...Des chasseurs alpins sont en entraînement sur la Grande Motte.Le ciel se couvre assez rapidement il ne va pas faire beau toute la journée .........Alors profitons de ces derniers instants !12h 30 J'adore ce moment où l'on a les pistes quasi désertes pour nous.
Bien que le domaine ferme à 13 h 30 la plupart des skieurs ont déjà arrêté.
Rendez-vous en décembre pour le ski ou fin novembre si le ciel veut bien se montrer généreux !
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Double but pour cette sortie de 2 jours :
-Rendre visite à Guillaume au refuge du Thabor où il est en stage de formation "Gardien de refuge".
L'ado sympa avec qui j'ai noué une très belle amitié d'abord virtuelle puis bien réelle (voir ici) est devenu un charmant jeune homme professionnel de la montagne. Je cogère son site Au coeur de la Montagne.- Effectuer en compagnie de nos amis Jacques et Marie-Noëlle l'ascension du Mont Thabor, un classique de la randonnée alpine.
Pour se rendre au point de départ de cette randonnée de 2 jours en Maurienne, première étape à Val d'Isère pour retrouver Jacques et Marie-Noëlle, puis il faut passer le col de l'Iseran, descendre toute la
Haute-Maurienne jusqu'à Modane et monter ensuite à la station de Valfréjus soit presque 2 h de route.Après avoir fait la route sous le mauvais temps, c'est dans le brouillard que nous démarrons .Il faut être motivé ...oui mais il ne faut jamais oublier en montagne le temps change vite
dans un sens comme dans l'autre !J'ai dû composer entre la disponibilité au refuge et les prévisions météo,
normalement une fenêtre de beau temps est prévue demain matin.Il y a 600 m à monter, 2 h de marche, ce n'est pas très long.La montée se fait dans les alpages ou .....du moins dans ce que l'on peut en voir ...Enfin on passe au dessus des nuages juste à la fin de la montée.Col de la Vallée Etroite, c'est la limite entre la Savoie et les Hautes-Alpes.Du col vue sur la Vallée Etroite et le massif des Cerces.Le refuge est à 15 mn du col.Nous y sommes chaleureusement accueillis par Guillaume, qui a plusieurs reprises viendra passer
un peu de temps avec nous pour discuter. Il est très satisfait de ce stage, refuge à taille humaine,
gardien sympa et bonne ambiance de l'équipe !Le refuge est petit (50 places) mais très bien conçu.On rentre par le rez de chaussée où se trouvent vestiaire (il faut se déchausser et prendre des sabots crok's) et sanitaires (pas de douche, ni d'eau chaude, mais cela n'empêche pas d'être propre,
la toilette au gant et à l'eau froide c'est vivifiant !!!)A l'étage cuisine, logement du gardien, salle à manger, dortoirs.Photo "artistique", le bachat (abreuvoir) est tout neuf de cette saison.Nous sommes installés dans un dortoir de 12 couchages qui sont équipés de couettes et d'oreiller,
il faut apporter ses draps (sac à viande).Pour passer le temps jeux de cartes, de société, ou lecture.Le repas est à 19 h il faut mettre la table et débarrasser.C'est copieux (soupe, salade composée, diots et riz, tomme, brownie).Sachant que tout ce qui se mange arrive par héliportage ou à dos d'homme,
les tarifs sont très raisonnables et les produits de qualité (beaucoup de bio).Site du refuge iciUn jeune couple de gardiens (avec bébé !) et 2 employés assurent le fonctionnement
du refuge pendant les périodes gardées (printemps, été)
sinon le refuge est toujours ouvert avec une partie des locaux accessibles.Il n'y a que des randonneurs au refuge donc lever et petit déjeuner à la même heure
pour tout le monde.(6h 30- 7 h 30). Départ à 7 h 15 pour nous.
Jolie lumière au col de la Vallée Etroite. Les Cerces sont face à nous. Et le Mont Thabor se dresse au loin (point rouge). Côté Hautes Alpes on distingue au loin le Mont Viso avec sa forme pyramidale carctéristique. Le lac du Peyron. L'eau y est d'une pureté et d'une limpidité extrême, un vrai miroir ! "Salon de jardin" digne des Pierrafeux !!! Tout y est 4 chaises, une table la cheminée ! Après le lac une montée très soutenue nous permet d'arriver au pied du Mont-Thabor. Col des Muandes. Après quelques zigzags le sentier continue sur les crêtes...(cercle rouge) ....qui sont ponctuées de croix. Voilà vu d'en bas... et vu d'en haut. Vue plongeante sur la Vallée Etroite, située en France depuis 1947.
Le principal accès se fait par l'Italie. Le ciel se charge progressivement. Le paysage devient plus minéral, nous sommes à 3000 m et c'est la limite de la végétation.
La chapelle devient de plus en plus proche. L'altitude se fait bien sentir, le souffle est court. La chapelle est en contrebas du sommet. Il faut encore monter un peu. A gauche du sentier nombreuses inscriptions faites avec des cailloux. Le sommet 3178 m. 10h 30, bien contents d'y être !!! Eux aussi ! N'est ce pas Marie-Noëlle ?
J'ai beaucoup d'admiration pour elle, elle marche un peu plus lentement que nous
mais très régulièrement et ne s'arrête presque jamais ! En dessous du sommet une curiosité, un glacier rocheux, mélange de roches et de glace (non visible),
à l'aspect très caractéristique. Ce genre de glacier se trouve surtout dans les Alpes du Sud. Passage à la chapelle. L'intérieur de la chapelle. Nombreux ex-voto, des photos et des "fiocchi nascita" (noeuds de naissance) typiquement italiens. D'ailleurs les 3/4 des inscriptions et objets sont italiens. Un vieil agenda sert de registre/livred'or où l'on peut laisser trace de son passage et/ou écrire quelques prières, voeux etc ... Il est temps d'entamer la descente, pour la plupart par le même sentier.... ......pour d'autres en glissade sur les névés. Une maman et ses 2 fils visiblement habitués des lieux. En face de nous le massif des Re Maggi (rois mages), juste derrière c'est Bardonnecchia. On distingue bien le lac du Peyron où nous sommes passés à la montée. Le sommet est désormais dans les nuages. Le chemin du retour semble bien long. Col de la Vallée Etroite, on est presque au refuge où nous arrivons à 13 h 30. Nous y mangeons rapidement et récupérons les affaires laissées (pour ne pas se charger). Nous saluons le gardien vraiment charmant et Guillaume qui doit encore passer quelques jours là-haut. ...On a oublié de faire une photo...... grrrr ! La descente se fait ...sous la pluie fine, ça ne se voit pas sur la photo.Le lieu-dit Le Lavoir où se trouve le parking.Nous trouverons un gros orage entre Modane et Lanslebourg, et ferons toute la route sous la pluie !Une très belle sortie qui nous a permis de découvrir un autre aspect de la région et (il faut le dire)
le plaisir de gravir un sommet, ce qui est toujours très gratifiant !J'ai volontairement détaillé sur le refuge, cela fera peut-être sourire les habitués des refuges, mais pour qui ne connaît pas et/ou n'aura pas l'occasion d' y aller cela permet de découvrir ce genre d'hébergement et aussi de le "démystifier".Beaucoup de refuges ont été ou vont être rénovés. Le confort s'est largement amélioré grâce à la technologie (panneaux solaire, internet).Finies les couvertures qui grattent et la propreté très moyenne que l'on pouvait constater il y a 30 ans !Le gardiennage a bien évolué aussi, fonction à l'origine plutôt féminine (souvent des femmes de guide), la tendance est à la professionnalisation avec un diplôme universitaire délivré par l'université de Toulouse (voir ici)Cette formation (que suit Guillaume) a lieu une année dans les Pyrenées, une année dans les Alpes.De nombreux refuges sont faciles d'accès, n'hésitez pas à aller y passer une nuit en acceptant de sacrifier un peu de votre confort habituel vous découvrirez comment être plus proche de la nature et des autres.Il est tout à fait possible d'y amener des enfants qui seront ravis de cette nouvelle expérience.Article sur le stage sur le site de Guillaume : iciCertaines photos et passages de ce reportage (rédigés avant), ont été inclus dans la note de synthèse du stage de Guillaume. voir ici
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